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 (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)

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MessageSujet: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyMar 18 Avr - 18:12

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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyVen 21 Avr - 0:25

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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyLun 24 Avr - 12:11

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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyLun 24 Avr - 19:25

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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyLun 24 Avr - 22:53

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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyMer 26 Avr - 11:09

Les événements se bousculent dans ma tête. Tout est allé si vite. Chacun est imprégné de cette souffrance vive, tant psychique que physique. Tout sonne comme de l'horreur à mes yeux. J'ai de la difficulté à supporter cette douleur aux creux de mes reins, mais encore plus celle que tu as infligée à mon âme chamboulée. Même quand tu me soignes avec une délicatesse incomparable ou que tu te fais une place au sein dans l'ambulance quand ils m'emmènent, je sens le dégoût de moi-même et de toi me submerger de plein fouet. Je me sens sale, j'ai envie qu'on élimine toutes ces impuretés incrustées en moi. Je vois à peine ta panique au fond de tes yeux, mais je la sens dans ta manière de me serrer la main. Cela ne change en rien l'enfer vécu, l'affliction qui s'éprend de moi. Je me sens aussi partir, loin d'ici, dans un songe inconscient, lorsqu'ils me plantent une aiguille dans le bras.

Et je me retrouve là, allongé sur le lit à plat ventre, certainement pour éviter que mon fessier fragile ne heurte le matelas. J'ai la tête engourdie, le corps faible, si bien que je parviens à peine à bouger. Il semblerait que j'ai besoin de repos et qu'il me faudra du temps pour me remettre sur pied. Je sens une main se glisser dans mes cheveux, je me demande si c'est celle de Gabriel. Elle semble moins ferme et grande que la sienne, plus hésitante. J'ai eu l'habitude qu'il la faufile parmi mes cheveux lorsque j'étais gamin, et même encore maintenant, lors que je subis une crise de panique. Je me doute que c'est toi, Felipe, mais je ne commente pas. Je m'interroge seulement sur tes motivations, ce qui t'a amené ici alors que tu es le coupable de mes maux. Je sens la rage et la peine me dévorer les tripes, tandis que tu embrasses ma main avec affection et oses me supplier de te pardonner. Tu n'as pas le droit de te comporter ainsi, d'accompagner ta requête par des larmes. J'entends tes sanglots sans les apercevoir, car la vision autour de moi est floue. Sans mes lunettes, je ne vois rien, et je suis certainement influencé par la morphine qu'ils ont dû m'injecter. « Non. Je peux pas. » Mon cœur s'est refroidi et je suis dans l'impossibilité de te céder ce manque de loyauté à mon égard. Je suis en rogne contre toi, pour tous les péchés que tu as engendrés. Toute l'horreur que tu m'as fait vivre. Est-ce que tu as songé ne serait-ce qu'un instant à la déchirure que tu pouvais former au creux de mon cœur ? « Faut que tu écrives à Gab. » Je te demande d'accomplir la tâche à ma place car je n'ai pas la force de bouger pour chercher mon portable, ni même d'écrire sur les touches. Comme je n'ai pas suffisamment d'énergie pour repousser ta main qui se crispe contre la mienne. « Tape ce que je te dis : "Salut Gab. Je t'écris sur le portable de Lip, je sais pas où est le mien. Je suis à l'hôpital. Est-ce que tu peux venir ? PS : si tu pouvais amener mes lunettes de rechange... j'ai cassé les autres..." » La réponse ne tarde pas à venir, il faut quelques secondes à mon oncle pour intervenir. « Il a répondu. » Tu me dictes son message, je m'inquiète de sa réaction mais je poursuis : « Réponds : "Oui sûrement. Tu dois être le premier sur leur liste. C'est moi... Je t'expliquerai plus tard mais pas grave dans le sens où ma vie n'est pas en danger. Oui dans la tête de lit. Parfait merci. Fais attention à la route s'il te plait. Ne te presse pas trop..." » Lorsque les messages sont échangés, les informations transmises, j'ai le coeur plus lourd car la confrontation aura lieu dans peu de temps. J'espère qu'il ne va pas envahir ma tête de questions. J'ai besoin de lui en ce moment. « Maintenant pars. Sinon il va te buter. » Je commente sans chaleur dans la voix, avec cette hargne que je te rejette à la figure à chaque fois. « De toute façon un bourreau n'est pas censé se retrouver dans la chambre d'hôpital de sa victime. » J'admets car je ne comprends pas ce que tu fous là. Je ne veux pas que tu te tiennes près de moi après le cauchemar que tu m'as fait vivre. Ta prétendue sensibilité activée ne changera pas la donne. Tu peux les ranger, tes larmes fausses, ton cœur explosé. Il ne le sera jamais autant que le mien. Une manière de te dire : tu n'as pas le droit d'être là ; ou je ne te veux pas ici. Le soutien que tu m'as toujours apporté s'est dissipé au moment où tu as ordonné à ces hommes de profiter de mon corps comme ils l'entendaient.
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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyMer 26 Avr - 12:33

La drogue se dissipe tandis que les heures s’égrènent. Les images qui percutent mon esprit deviennent de plus en plus macabres, écœurantes, dévastatrices. La culpabilité ronge mon cœur et mes tripes tandis que se dissipe ce pansement qui me coupe de la réalité du monde, essentiellement apportée par la drogue dont je suis devenu si dépendant. Seulement, la plaie que j’entrevois semble inguérissable. L’angoisse me prend les tripes tant j’ai l’impression d’avoir franchi cette limite, cette unique barrière que je n’aurai pas dû dépasser. Je me sens à fleur de peau plus que jamais, paniqué à l’idée de te perdre. T’es la seule personne qui ait du sens dans ma vie. Comment ai-je pu faire ça ? comment ai-je pu laisser ma hargne faire de toi sa victime. Les images de toi et avec ton mec restent ancrées dans mes pupilles, comprime mon cœur avec tant de force, mais ce n’est rien de comparable avec l’horreur qui se superpose. Putain ! Qu’est-ce que je t’ai fait ? Je devrais partir, te laisser en paix, mais c’est au-dessus de mes forces. J’ai besoin de te voir te réveillé, que mon regard plonge dans le tien, quitte à subir la rage de Gabriel. Je la mérite. Je mérite de me sentir si vide à cet instant, mais cela me rend barge. Alors lorsque ta voix froide répond en écho à ma supplique, c’est comme si tu plongeais ta main dans ma poitrine pour en extirper mon cœur et le détruire en mil morceaux. Mes craintes sont confirmées et j’en ai le souffle coupé. Ma main s’accroche désespérément à la tienne, mais ta froideur devient similaire à celle que j’ai pu afficher durant ce cauchemar. Alors comme un pantin, je m’exécute, laisse mes larmes muettes se noyer sur mes joues tandis que mes doigts tremblent autour de mon téléphone. Un chaos émotionnel total réside au sein de ma poitrine. Je me sens dépouillé de toute lueur d’espoir. J’encaisse tes paroles, tes ordres, ta froideur, mais elle m’est trop douloureuse. « Je sais. Je sais quel monstre je suis. » Ma voix est qu’un murmure alors que ma poigne se fait désespéré autour de ta main. « Je m’en veux tellement, Stan… Si tu savais. » Ma voix est emplie d’une profonde détresse à cet instant. « Mais je ne peux pas vivre sans toi, Stan. T’es la seule personne qui me maintient la tête hors de l’eau. Je fais comment sans toi ? Je ne peux pas ! Pitié… » Mon cœur menace de se décrocher de ma poitrine. Mon corps est secoué par cette détresse qui s’exprime par des tremblements violents. « Je suis prêt à tout, absolument à tout pour que tu me pardonne. Tout ce que tu veux. Me rendre la pareille, ma frapper à t’en décrocher les os, me tenir éloigné de ta vie pour un petit moment. Tout ce que tu veux, tant que je peux avoir l’espoir que tu me pardonneras un jour !!! Je t’en conjure ne m’abandonne pas, Stanley. Rien n’a de sens sans toi. » Ma voix est qu’un murmure alors que mes pleurs se font plus puissants, mais silencieux. C’est tellement douloureux qu’aucune larmes ne s’épandent sur mes joues. Si tu relâche ma min maintenant, si tout espoir se retrouve définitivement balayé, je ne pourrai pas le supporter, car j’aurai plus envie de rien, si ce n’est de couler profondément dans ma folie. Après tout, je ne ferai de mal qu’à moi-même…
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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyMer 26 Avr - 17:39

Malgré l'opération et les points de suture, la douleur continue de me submerger. Celle du cœur est plus violente, mais je tente de la mettre de côté un instant. Tu ne cesses pourtant pas de me la rappeler avec tes mots pleins de sensibilité et de douceur. Tu me supplies de te pardonner, tu me balances des phrases pleines de sens, mais qui me semblent vides de franchise. Tu es au bord du gouffre, mais tu t'es placé devant tout seul. Il suffit de quelques réponses pour te pousser à l'intérieur et t'y enfermer, car cette fois je n'ai pas la force de te tendre la main et de te retenir. Ce n'est pas à moi de te maintenir en vie. Pas à moi de faire un pas vers toi. Je n'ai pas la force de te pardonner aujourd'hui, et ni demain d'ailleurs. Tu aggraves ton cas en insistant sur mon importance et sur ton cœur qui va crever en mon absence. Si tu t'étais aperçu plus tôt que je ne valais pas rien, on n'en serait pas là. Je ne serais pas allongé, avec l'anus déchiré ; et toi, tu n'auras pas eu besoin de me supplier. « Toi aussi tu étais la personne qui me maintenait la tête hors de l'eau. Sauf que tu viens de me piétiner au sol et me plonger dans un torrent de souffrance. » Je commente avec la froideur dans la voix, sans aucune pitié pour ton âme chamboulée. Je deviens blessant et indifférent à tes sentiments, parce que tu as provoqué énormément de peine et de hargne en moi. J'ai seulement envie de te la renvoyer en pleine figure sans relâche, pour que tu comprennes à quel point tu as merdé. « Il fallait y penser avant, à comment tu ferais sans moi ! » Tu t'y prends trop tard pour te plaindre. Tu n'as pas réfléchi et maintenant tu peux t'en mordre les doigts. « Tu crois que tu as tous les droits ? Que je t'appartiens ? Je suis pas un bout de viande Felipe ! » Ma voix est faible, à peine audible, mais tu peux entendre toute la colère que je ressens à ton égard. Elle est brutale et profonde. « Il y aurait un tonne de trucs à faire avant que je puisse te pardonner. Arrêter de me prendre pour un con, un faible ! Arrêter de te droguer ! Arrêter d'avoir peur d'être une pédale ! Arrêter de me culpabiliser parce que j'en suis une ! Des choses que tu arriveras jamais à faire parce que tu es un lâche, qui préfère que son meilleur ami se fasse violer plutôt qu'assumer son homosexualité ou se faire soigner pour toxicomanie. » Je cite tout ce qu'il y a à changer en toi, comme si j’exécrais tout ce qui fait partie de toi. Je tolérais, jusqu'à ce que ma vie en pâtisse. « Fous-moi la paix, je veux plus te voir ! » Je ne veux plus t'entendre pleurer, je ne veux plus être en ta présence. Tu me dégoûtes.
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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptyMer 26 Avr - 19:40

J’ai l’impression que le sol se dérobe sous mes pieds. La timbre ferme et glacial de ta voix me lacère le cœur avec tant de virulence que j’ai l’impression que ma respiration est coupée. L’emploi de l’imparfait dans tes mots me fait tressaillir. L’angoisse s’accroit, rendant les battements de mon cœur difficiles et irréguliers. Mes tremblements s’accentuent, mes pleurs submergent mon âme avec force. J’abandonne toute fierté pour laisser éclater une fébrilité et une détresse nullement préméditée, mais à laquelle tu demeures insensibles. Cela me fait mal, rend cette douleur que d’autant plus profonde, mais je ne parviens pas à t’en vouloir. Au contraire, je me sais responsable de cette merde et enfer que je t’ai fait subir. Si tu savais à quel point, je me sens mal. Je me sens tellement sale, monstrueux, mais cela l’est encore plus de l’être à tes yeux. Tes propos ont l’effet de véritables coups de poignards dans ma chair. La douleur psychologique que cela m’engendre est profonde, donne cette sensation de déchirement au sein de ma poitrine, aussi insupportable que lorsque mon crime a percuté mon cœur et mon esprit. La douleur est si profonde, que je me sens plus faible que jamais. « Non… » Je murmure faiblement dans une voix tiraillée par la détresse lorsque tu évoques le fait que je te considère comme un morceau de viande sur lequel je pense avoir tous les droits. Tes mots en échos avec ceux évoqués par Gabriel m’assassine plus durement que des centaines d’insultes. Mon état est pitoyable, mais il m’est impossible d’agir autrement. Je ne veux pas te perdre. Cette idée m’est insupportable. La chute serait trop douloureuse, ma vie si dénuée de sens, de lumière. Tu es la seule lueur d’espoir dans ma vie sans but, si ce n’est de trouver le moyen de survivre et de soigner ma sœur. Seulement aucun de mes regrets ne semblent t’atteindre. J’ai créé une douleur sans doute irréversible que tu ne pourras sans doute jamais me pardonner. Mon regard détruit et empreint d’une profonde détresse te sonde avec force, mais tu ne m’accordes aucun regard, ni aucun espoir. Le portrait que tu édifies sur moi vient appuyer les raisons, qui nous ont amené là aujourd’hui. La responsabilité m’est vivement attribuée. Mon cœur se disloque dans ma poitrine. Les vestiges qui demeurent de sa chute sont infirmes. « Et si j’arrête tout ça ? Si j’arrête de me droguer, d’avoir peur d’être ce que je suis, de t’aimer comme ça. Est-ce que tu pourras me pardonner, Stan ? » Je te demande dans une voix faible, mais empreinte d’un léger espoir de croire que tout n’est pas totalement perdu. « Laisse-moi te prouver que c’est possible. Que je ne suis pas que ce monstre, ce lâche, que je peux me rattraper. S’il te plait… » Je murmure avec difficulté en venant chercher ta clémence qui ne vient pas. Tu ne veux pas que je reste, que le bourreau que je suis demeure à tes côtés. Tu n’as pas besoin de moi et tu me le fais clairement comprendre. « Je te le prouverai, Stan. Je n’abandonnerai pas. » Je t’indique dans une voix un peu plus ferme. Je suis sérieux, bien que mon cœur saigne d’être la dernière personne que tu veuilles voir. « Je te prouverai que je peux changer. » Ma voix est basse, mes doigts relâchent ta main à ta demande. « Reposes-toi… » Je murmure en frôlant doucement le dos de ta main comme une requête muette avant de te laisser. Je n’ai aucune idée de l’avenir de notre amitié. Je pars avec cette incertitude qui happe mon cœur dans une détresse profonde. Mes doigts tremblent face à tout ce chaos qui me submerge, mais je compte tenir bon, te prouver que je peux tenir paroles. Autant qu’il me sera possible de supporter cette douleur, ce déchirement lancinant et cette solitude dans laquelle ton rejet va me plonger dès que je vais quitter cette pièce. Je me sens plus seul, plus pitoyable que jamais. Je veux juste rentrer et subir cette douleur profonde, amplement méritée…
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MessageSujet: Re: (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9)   (NC-18) la raison peut se révéler dans l'enfer (stan - 9) EmptySam 29 Avr - 9:54

La douleur que je ressens est vive, brutale. Elle s'insinue au creux de mon coeur pour le briser sans pitié, creusant à l'intérieur davantage à chaque minute. Les larmes qui noient ton visage remplissent mon coeur de peine, même si je ne devrais pas ressentir la moindre empathie. Je tentais de faire preuve d'indifférence, de me foutre de ton état psychique, mais ta tristesse a toujours été mortelle pour moi. Je suis toutefois dans l'incapacité de faire un pas vers toi, de te tendre la main alors que tu te noies sous un océan de souffrance. Car moi aussi, j'ai mal au coeur. Je t'en veux profondément, et la rancune dépassera tout soupçon de raison ou d'amour. « Peut-être. Je ne sais pas. » Je souffle doucement sans parvenir à donner ma position. J'aimerais déjà te pardonner, mais dès que j'aperçois un bout de ton visage, même trouble, je ne peux empêcher le dégoût de monter en moi. « Quand tu le dis comme ça, ça me semble irréalisable, parce que ça fait déjà des mois que je te dis de le faire. Tu attends de commettre le pire pour réagir. » Je lâche franchement, sans ne plus hésiter pour dire ce que je pense. « Ouais, on verra. Je suis pas convaincu. Tu ne connais même pas ton état de dépendance. » Tu crois que ce sera simple, mais tu vas galérer comme jamais. Et sans moi, cette fois, car je ne serais pas là pour guérir ta plaie béante. Comme toi tu ne pourras pas effacer la mienne. Alors je te laisse t'envoler, avant de verser quelques larmes. Je songe à cette douleur, à ta trahison, à ma vie qui me pèse. Tous les êtres que j'aime se détournent de moi un jour ou un autre. Je me demande si Gabriel m'abandonnera comme les autres un jour. Je me demande si Felipe arrivera vraiment à se sevrer de cette substance qui aura foutu autant de bordel dans nos existences déjà chamboulées.
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