Home sweet home (Julian #1)

Julian me manquait, terriblement un peu plus chaque jour. Mais je n’avais pas d’autres choix de prendre mon mal en patience. Je ne pouvais pas l’appeler, alors que j’aurais eu besoin d’entendre sa voix bien des fois. J’aurais aimé qu’il revienne le mois dernier pour que je lui apprenne la bonne nouvelle, le fait que j’attends un enfant, ce que l’on avait pas du tout prévu mais dont je me réjouissais et j’étais tout à fait certaine que c’était la même chose pour lui quand il le saura. Mais j’aurais aimé qu’il soit là les matins quand les nausées me prenaient au saut du lit.

Aujourd’hui je restais exceptionnellement chez moi, la nuit ayant été courte à cause des nausées qui ont durées tout la nuit. J’avais enfilé un pull assez long qui me tombait à la moitié de mes cuisses. J’avais laissé mes cheveux détaché ce qui m’arrivait rarement, je n’aimais pas les avoir dans les yeux. Il était déjà 11h et j’avais encore ma tasse de thé dans les mains et les écouteurs dans les oreilles, je me dirige vers la cuisine, une envie de sucré me prenait les tripes. Je travaillais sur la prochaine chorégraphie que j’allais proposer à mes petits danseurs pour le prochain gala. De plus on m’avait demandé de chorégraphier un nouveau spectacle, ce que j’avais accepté avec grand plaisir. Cela me ferait bientôt partir dans tout le Canada. Cela me changerait les idées.

Plongée dans ma musique je ne fais pas attention à la porte d’entrée qui s’ouvre alors que je l’avais fermée à clef. J’avance dans le salon avant de relever le regard. Je sursaute, lâchant ma tasse qui se brise à terre, mon baladeur le suit également, sous le choc de la surprise. Je n’arrivais pas à croire que tu étais là, D’ailleurs je ne bouge pas de l’endroit où je t’ai aperçu. Je cligne des yeux -, mes mains se mettent à trembler tellement je n’ose pas y croire. « Ju ? » Et d’un seul coup je me rends compte de mes kilos en trop, alors que tu sais pertinemment que je fais attention à mon alimentation.

Enfin ! Le grand jour était arrivé. J'allais enfin pouvoir revoir ma femme ,celle pour qui mon coeur bas depuis plus de cinq ans. Après trois mois de silence ,je me demande un peu comment celle-ci réagira à mon retour. Je ne l'ai biensure pas mise au courant pour ne pas lui faire de mauvaise illusion si malheureusement mon retour venait à être repoussé. Je me trouve dans le bureau du colonel ,pas très à mon aise car celui ci est dépité à l'idée de perdre l'un de ses meilleurs éléments. À plusieurs reprise il me demande si je suis sur de mon choix er me répète au combien je fais une grosse bêtise en arrêtant tout du jour au lendemain ! Je ne suis pas d'accord car je sais pour quoi et pour qui je le fais! Je me mis à lui serrer la main après avoir signé les papiers de départ et sortis ensuite du bâtiments prenant mon sac sur le dos partant ainsi en direction de la gare.

Je me soiviens encore de mon départ et me voici trois mois plus tard au même endroit mais pas pour les mêmes raisons. Pour une fois n'avait pas trop de retard donc je serais rentré encore plus vote que prévu. Tout me semblaient étrangement bizarre ..plus rien n'était pareils et même les gens étaient devenus different. Certains me regardait comme si ils n'avaient jamais vus de militaire ,seul les enfants avaient des regard plus intéressant et moins jugeur.

Me voilà enfin à la maison ,après deux heures de route . En entrant je déposa mon sac à l'entrée comme j'avais l'habitude de faire à chacune des rentrées. Je te vis alors face à moi ,ta tasse se brisant sur le sol fit accélérer les battements de mon coeur sous la peur que je m' empresse de faire partir pour ne pas t'inquieter. Tu avais quelque peu changé c'est vrai mais tu me paraissait encore plus belle qu'avant. "Maria,mon amour" dis je avant de te prendre dans mes bras pour finir par te faire tourner avant de te reposer et de t'embrasser passionnément les larmes dégoulinant de mes yeux. Pas la peine de dire que physiquement je n'étais pas terrible à voir avec ma barbe mal rasée et les cheveux pas coiffé.

Je ne m’attendais pas à ce que tu sois là face à moi, parce que je ne savais pas quand est-ce que tu allais revenir. Et j’avais commencé à me résigner d’attendre les nouvelles de ton supérieur sur ta date de retour. Alors tomber sur toi dans notre maison, ça me mettait sur le cul, pour parler poliment. J’ai du mal à réagir sur le moment, trop stupéfaite par cette surprise. Bien sûr dans un coin de ma tête je pense déjà au départ, parce que c’est quelque chose qui est devenu habituel. Mais je ne veux pas aborder cette question pour le moment. Je veux profiter de l’instant présent. Je te dévore du regard, m’imprégnant de ta barbe, de tes cheveux décoiffés, ce qui te donne un air totalement sauvage et complètement sexy. Je me mordille la lèvre inférieure ne cachant pas du tout le plaisir que j’ai à te dévorer du regard après tout ce temps passait loin de toi.

Je m’approche, mes yeux pétillant de ce bonheur retrouvé. J’avais encore du mal à y croire, mais quand tes bras se referment sur moi, je sais enfin bel et bien que c’est la réalité. J’enfouis mon visage dans ton cou, respirant sans gêne ton parfum, qui m’avait tant manqué. Je te serre comme si tu allais t’échapper si je jamais je te lâchais. Je dépose de multiples baisers le long de ton cou. Mes jambes s’enroulent autour de ta taille. Je m’en fous que mon pull remonte le long de mes cuisses dénudées.

Je prolonge ton baiser avec passion. Mes doigts caressent ta barbe naissante, ça piquait mais j’adorais ça. Mon corps se colle contre le tien. Comme à chaque fois que l’on se retrouvait, on n’avait pas besoin de mots, pas de suite. Nos retrouvailles étaient toujours passées d’abord par des gestes de tendresses avant les mots. On a toujours eu une relation fusionnelle et surtout très tactile. J’essuie tes larmes de mes mains avant de t’embrasser encore plus passionnément. Ma langue se mêle à la tienne alors que mon corps se colle encore plus contre le tien. Je glisse mes bras autour de toi. Je te tire pour t’attirer sur le canapé. J’ai besoin de m’unir à toi avant de t’annoncer une nouvelle qui chamboulera nos vies.

En te regardant j'avais cette impression d'être un sauvage tant mon physique ne reflétait pas ce je j'étais réellement. Mais je sais que ce petit air sauvage est une de mes facette que tu aime également. En cet instant en te regardant je me dis que j'ai énormément de chance de t'avoir dans ma vie. Aucun ne m'aurait attendu aussi longtemps que tu l'as fait même mariée. Aucune femme n'auraient accepté que je parte ainsi pendant trois mois sans te donner au moins des nouvelles. Mais je te savais compréhensive bien plus que moi je ne l'aurai été.

Le baiser ,je ne me fit pas prié pour le prolonger ,savourant alors la douceur de tes lèvres et surtout celle de tes mains posées sur mon visage mal rasé. Mes mains profitant de chaque parcelle de ta peau et la douceur de celles-ci . Comme tu m'avais manqué. Sans doute bien plus que tu ne pouvais l'imaginer. Je finis par te déposer au sol ,te suivant alors jusqu'au divan pour finir par m'y installer et te reprendre aussi tôt contre moi. La tout de suite j'ai xe besoin de contact constant avec ton corps ,ta peau et tes yeux. Car oui en ce moment mes yeux dévore les tiens et mes lèvres ne peut qu'esquisser un joli sourire. C'est toujours les yeux humide que je te regarde avant de rompre le calme qui régne dans la pièce.

" Mon ange ,tu ma terriblement manqué.. Tellement manqué que j'ai décidé de revenir aujourd'hui pour la dernière fois" Cette phrase pourrait lui faire peur car elle peut dire qu'il parle d'un départ mais la ce n'est pas le cas alors je m'empresse de dire " J'ai...J'ai démissionné de l'armée..Je n'aurai plus jamais à partir.." dis je en entrelaçant mes doigts au tiens et guettant la moindre de ted réaction à ce que je venais de t'apprendre. Cette nouvelle me fit bizarre à t'annoncer car j'adorai ce boulot mais je ne l'aimai pas autant que je t'aimai toi. Il était temps pour moi de tourner une page et d'en réécrire une nouvelle avec toi.

Je ne peux pas nier que je te trouve extrêmement attirant avec une barbe de trois jour. Il m'arrive parfois de râler pendant quelques heures quand tu te rases de trop près. Et pourtant je comprenais que ça t’aide à tourner la page de cette période loin de moi. Je sais que pas beaucoup de monde serait capable de supporter ce que je supporte. Pourtant je ne me vois pas te quitter parce que tu passes du temps loin de moi pour sauver des milliers de gens. Je ne t’ai jamais demandé de changer de travail pour que je t’ai que pour moi. Ce serait plus qu’égoïste.

Je ne lâche pas tes lèvres que je dévore avec passion. Le temps des retrouvailles a sonné et je ne me fais pas prier pour en profiter allègrement. Mes mains partent à la découverte de ton corps, cherchant à trouver ce qui avait légèrement changé chez toi. Le moindre changement ne m’échappait jamais. Je te connaissais par cœur, alors le moindre changement ne me trompait pas. On finit sur le canapé, moi installé sur tes genoux. Je retrouvais enfin mon endroit préféré. Les prochains jours, on ne pourrait pas se lâcher, j’avais trop ce besoin de retrouver une proximité, avec toi, de combler ce manque. Mes bras entourent ton cou alors que mes mains se glissent dans tes cheveux. Je pose mon front contre le tien en soupirant doucement tout contre toi.

« tu m ‘as énormément manqué toi aussi… Comment ça pour la dernière fois ? » Je fronce les sourcils. tu connais mon tempérament quelque peu volcanique. Et tu y mets toute la douceur possible, il faut dire que je ne suis pas difficile à vexer. Tu finis par m’expliquer pourquoi c’est la dernière fois, et j’avais bien raison de craindre le pire. Les prochains mois allaient considérablement se compliquer. L’école avait beau bien tourner, un seul salaire ne suffirait pas à nous faire vivre correctement, à trois. Et pourtant je n’arrive pas vraiment à me mettre en colère, car je t’aurais enfin pour moi sans craindre pour ta vie dès que tu t’éloignes. Et peut-être as-tu trouvé une solution ? Il vaut mieux pas que je m’emballe avant d’avoir tous les éléments en main. « Et… Et tu comptes faire quoi du coup ? » Je hausse les sourcils alors que nos doigts s’enlacent.