WEYMOUTH
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

WEYMOUTH


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

 

 La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyVen 13 Jan - 2:14

La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie
Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir, alors voilà j'ai décider de t'aimer.
ROSALES Syl
&
VON CREEM Armolay
Aujourd'hui, cela faisait trois ans que vous étiez ensemble et tu avais décidé de sortir le grand jeu. Et pour cause, tu voulais la demander en mariage. Un grand pas en avant pour toi qui, il y a encore peu, ne vouloir pas t'engager ni d'avoir d'enfants à charge. A croire que cette belle espagnole avait réussi le plus beau tour de magie du monde: t'aimer pour ce que tu es. Certes, tu n'es pas facile tous les jours, et certains plus que d'autres. Mais tu essayes de t'améliorer pour elles et surtout pour elle. Syl. Celle qui a changé ta vie à tout jamais. Non pas que retrouver tes sœurs n'était pas une très bonne chose – au contraire, tu n'as jamais été aussi heureux d'être de nouveau à leurs côtés – mais Syl a rempli cette dernière partie en toi qui te manquait. Et rien ne pourra te rendre encore plus heureux qu'en ce moment. Tout était réuni pour que ta vie soit la plus douce possible.

En fait, il ne te manquait plus qu'une petite chose à faire et pour cela, tu avais demandé à Chad et Star des conseils pour que tout soit parfait. Elles connaissaient mieux la ville que toi et les histoires d'amours, c'est plus les trucs des filles que les garçons à ce qu'il paraît donc tu t'étais tout naturellement tourné vers tes petites sœurs. Elles avaient été d'une grande aide et tu ne les remercierais jamais assez pour tout ce qu'elles ont fait pour toi. Tu souffles. Aujourd'hui allait être l'un des tournants les plus importants de ta vie. Tu avais de la chance parce que votre anniversaire tombait un dimanche cette année – comme si cela avait été fait exprès – et tu avais prétexté une virée tous les trois, avec la petite Zaé, sur l'ile de Bowen. Un petit pic-nic pour commencer la journée avant de profiter de l'après-midi loin de la ville.

 - Chérie, je trouve pas le doudou de Zaé, cries-tu, à ta « future » femme. Elle ne sait plus où elle l'a mis et impossible de mettre la main dessus.

Tu te bats avec ce doudou depuis presque quinze minutes et il va te rendre chèvre à se cacher. Enfin, c'est surtout la petite qui va te faire perdre la tête à le ranger n'importe où mais tu ne lui en veux pas à ce bout de chou ambulant. Au début, tu ne supportais rien mais tu as appris à t'en occuper et à surtout l'aimer. Et rien que pour ça, tu remercies Syl de t'avoir trouvé au moment où tu sombrais le plus. Un cas si désespéré qu'il pensait que le destin était contre lui.

 - C'est pas vrai, râles-tu. Où est-ce qu'il est ?

 Tu as presque tout renversé dans sa chambre rose bonbon et la petite semble désolée de te faire courir partout.

 - Pardon, papa.

Tu te stoppes net. Même après trois ans, cela te surprend toujours de l'entendre t'appeler comme ça. Tu n'es pas son père biologique alors pourquoi s'entête-t-elle à prononcer ce mot ? Syl pense que le père est celui qui est là pour ses enfants, peu importe qu'il soit du même sang ou pas.  

 - C'est pas grave, ma puce, d'accord ? On va le retrouver, je te le promets, souris-tu. Et puis, tu crois qu'on va vraiment partir sans lui ? Je pense qu'il serait vraiment triste de rester seul ici alors que nous, on va se balader. Tu ne crois pas ?

Elle hoche la tête, souriant légèrement. Toi, t'es complètement paniqué à l'idée de demander la main à ta compagne. Paniqué à l'idée qu'elle te dise non. Paniqué à l'idée qu'elle parte loin de toi et qu'elle t'enlève cette bouille se trouvant devant toi. Parce que tu as beau dire que tu n'aimes pas les enfants mais Zaé, elle, tu l'aimes. Tu l'as même toujours aimée. Depuis le premier jour où tu l'as rencontrée.

 - Ah ! Je crois que maman l'a retrouvé. Et si on allait voir où était Bibou, hein ?

 Avant de quitter la chambre pour le salon, tu fermes les yeux et souffles un bon coup. La journée ne fait que commencer et il va falloir tenir jusqu'au bout.


Dernière édition par Armolay Von Creem le Sam 14 Jan - 16:26, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyVen 13 Jan - 12:00


"Je t'aime aujourd'hui, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain"
- Chérie, je trouve pas le doudou de Zaé. Elle ne sait plus où elle l'a mis et impossible de mettre la main dessus. Dans la cuisine tu te mets à rire. C'est chaque fois la même chose. Zaé perd son doudou et Armolay se met en quatre pour le retrouver. Parfois tu te dis que votre fille le fait exprès juste pour voir son père s'agiter dans tous les sens d'un air paniqué, ce qui est, tu dois l'avouer, extrêmement drôle. Cela fait trois ans aujourd'hui. Trois ans que tu as accepté d'avoir un nouvel homme dans ta vie, un nouvel amour, une nouvelle vie. Tu as longtemps essayé de ne pas craquer, tu t'étais promis qu'après Matéo, c'était fini, mais Armolay ... Lay est si spécial. Comme toi. Il a été d'une rare patience à tes côtés, apprenant même à aimer les enfants alors qu'il les détestait auparavant. Cela dit, tu n'est pas sûre qu'il aime les enfants aujourd'hui. Mais tu es sûre qu'il aime Zaé. Ca le surprend toujours quand elle l'appelle papa. Pas toi. Après tout, c'est lui qui l'élève comme un père depuis que vous vous êtes rencontrés alors qu'elle n'avait que huit ou neuf mois. C'est lui qui t'a aidé quand les dernières dents étaient douloureuses à sortir. Lui qui t'a soutenue quand, une fois, elle a atteint les 40 de fièvre et que tu paniquais complètement. C'est lui qui va lui raconter une histoire quand parfois, elle fait un cauchemar. Lui qui l'habille le matin, l'emmène à l'école quand il a le temps ou va la chercher quand il fini avant toi. C'est lui qui se tape les recherches de doudou. Et même si tu aurais voulu vivre ça avec Matéo, c'est Armolay qui est là aujourd'hui. C'est lui le père de Zaé quoiqu'on en dise et quoique tu aurais voulu. Mais il fait un père extraordinaire. Il adore Zaé tu le sais parfaitement et c'est totalement réciproque.

- Je l'ai, tu les appelle. T'as mis dix secondes à retrouver le doudou qu'ils avaient perdus. Un hibou tout doux que Zaé a appelé Bibou. Sûrement en grande partie grâce à l'un de ses dessins animés préférés, les pyjamasques. Mais sûrement aussi parce que bibou est plus facile à dire que hibou pour un petit bout comme elle. Ils arrivent, Zaé dans les bras de son père et tu lui tend son doudou. Bibou était resté devant les dessins animés, là où toi et ton père l'avaient laissé après les tortues ninjas, tu te moques amusée. Ta fille peut parfois être une vraie fille. Elle a une chambre rose, des déguisements de princesses, elle aime jouer à la poupée, à la dînette et aux barbies. Mais elle adore aussi les trucs de garçons parfois. Les dessins animés de super héros qu'elle regarde avec Lay, courir après le ballon à défaut de savoir réellement taper dedans. Et elle a une fascination pour la mécanique. Quand tu passes au garage avec elle, elle regarde toujours son père bosser avec de grands yeux admiratifs et envieux comme si elle voulait faire avec lui. L'autre jour, tu l'a retrouvée avec un tournevis de son père en train de le manipuler sur un de ses jouets. Tu le lui a enlevé bien sûr mais pas avant de lui avoir demandé ce qu'elle faisait. "Bah, je répare maman !" qu'elle t'a lancé avec cet air exaspéré qui te fais tellement penser à toi parfois. "Pourquoi tu le répare il est cassé ?" Elle ta regardé avec de grands yeux. "Je répare comme papa !" Tu as ris et tu as raconté ça à Lay qui s'est empressé, bien sûr, d'aller lui acheter une caisse à outils en plastique, pour enfants. Ca t'a fais rire encore plus. Ces deux là ont une complicité incroyable que tu ne pensais pas.

- Vous êtes prêts pour le pique-nique mes amours ? tu demandes en caressant la joue de ta vie. - Vouii ! On prend ballon hein ? lance Zaé. Tu souris. - On prend le ballon Zaé. Oui si tu veux. Elle crie de plaisir et tu grimaces. Ta fille a un cri assez strident. Le pique-nique est une idée de Lay. Vu que tu adores ça tu n'allais pas refuser. L'été se présente, il fait beau et doux, tu attaches Zaé dans la voiture pendant que Lay mets les paniers dans le coffre puis tu te places côté passager. On va où chéri ? tu demandes à ton homme en lui souriant avec tendresse. Malgré tout il reste quelques fantômes parfois dans ton regard. Ils le traversent rapidement, tu les chassent mais tu les sais jamais bien loin. Il faudrait que tu lui dises un jour. Surtout en sachant que sa soeur, Chardonnay, est déjà au courant. Ce n'est pas très juste pour lui. Mais tu as tellement peur de le perdre s'il apprenait...  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptySam 14 Jan - 16:28

La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie
Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir, alors voilà j'ai décider de t'aimer.
ROSALES Syl
&
VON CREEM Armolay
Tu portes la petite jusqu'au salon. C'est une habitude que tu as prise quand elle ne va pas bien ou quand elle est stressée. Comme pour lui faire comprendre que dans ses bras, tu allais régler tous ses problèmes de petite fille. En voyant le doudou, la petite tend les bras et remercie sa mère d'un « gros bisou bien baveux » comme elle aime le dire.

- Ze lui ai dit que c'était pas bien de regarder autant la télé, dit-elle, offusquée de voir que son doudou n'écoutait pas les règles.

Elle le crie, avec ses mots de petite fille et tu ne peux pas t'empêcher de rire. Elle est si mignonne quand elle est comme ça. De la voir crier sur sa peluche pour quelque chose qu'elle-même fait de temps à autre. Et évidemment, Syl et toi, vous ne laissez pas passer. Parce que vous préférez largement qu'elle s'amuse avec ses jouets dans sa chambre ou dehors plutôt que de rester devant la télé. Pour toi, ça ne fait qu'abrutir les gens. Même toi, tu ne regardes pas autant, même si les dessins animés avec la petite sont devenus des moments sacrés dont tu ne dérogeras pas à la règle. Et aussi un film de temps à autre avec Syl parce qu'elle te le demande et que tu n'arrives jamais à lui dire non. Et puis, il y a les infos, une fois par jour – le soir – juste pour savoir ce qu'il se trame dans ta ville et dans le monde.

Et puis, Syl vous demande si vous êtes prêts à partir. Bien sûr que tu es prêt mais pas pour le reste. Le stress monte d'un coup – encore – mais tu ne fais mine de rien parce que Syl va s'inquiéter et ne vas pas te lâcher jusqu'à savoir ce qu'il se trame dans ta petite tête. Zaé est heureuse. Elle aime aller se balader et tu es sûr que l'endroit va lui plaire. Il y a tellement d'activités pour des enfants de son âge qu'elle ne restera pas avec vous très longtemps. Elle crie de joie à l'idée de prendre son ballon préféré – bon ok, elle n'en a qu'un mais quand même – et te perce les tympans au passage. Tu grimaces mais tu as l'habitude. Ca fait trois ans que ça dure. Tu passes la petite à sa mère.

- Je vais chercher tout ce qu'il faut charger dans le coffre, j'arrive, dis-tu, avant d'embrasser ta compagne.

Tu files à la cuisine chercher les paniers mais avant de les récupérer, tu regardes ce qu'il y a dedans. Tu as jamais vraiment été curieux dans ta vie mais là, c'était important pour toi. Alors, tu souhaites que tout soit parfait du début à la fin. Tu y glisses la bouteille la bouteille de champagne que tu avais mis au frais tôt ce matin dans un sac isotherme et tu emportes tout.

- C'est bon. On a tout ? Demandes-tu, après avoir tout mis dans le coffre. C'est le moment de vérifier parce qu'après, il sera trop tard.

Tu dis surtout ça pour la petite qui a l'art d'oublier le moindre petit objet qu'elle affectionne tout particulièrement et dans ces cas-là, vous faites demi-tour.

- A tout, papa !

Si elle n'était pas attachée, elle sauterait de joie. Elle se contente donc de lever les bras. Tu embrasses ta « future » femme avant d'aller fermer la maison. Tu ne peux pas te passer de ses lèvres sur les tiennes. C'est comme une drogue mais une bonne, hein ? Une de celles qu'on en redemande et qui est très bonne pour la santé morale, psychologique et physique. Arrivé devant la porte de la maison, tu vérifies que tu as bien la bague parce que c'est bien beau de faire la morale à « ta » fille et que tu oublies le principal. Le boîtier est bien dans ta poche gauche et l'objet tant chéri est dedans.

- Parfait ! Allez, mon coco. Tu n'as plus qu'à sortir le grand jeu là-bas, murmures-tu, à toi-même.

Tu souffles, ranges le boîtier et fermes la porte à clé. Tu rejoins les femmes de ta vie et vous partez vers Bowen.

- Tu ne sauras rien du tout, lâches-tu, en souriant, à Syl.

Elle veut savoir où vous allez mais tu veux garder un mystère. Seul la petite brune est au courant parce qu'elle n'a pas arrêté de te demander l'autre jour en rentrant de l'école. Tu lui as fait promettre de ne rien dire. Parce que c'est une surprise.

- Tout ce que tu sauras, c'est que c'est un coin de paradis pour les grands mais aussi pour les petits.

Vous y êtes déjà allés quelques fois et tu sais que Syl aime ce coin. Tu mets un fond de musique puis après être à une vitesse de croisière, tu poses ta main sur la jambe de ta compagne. Ça te relaxe un maximum.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyDim 15 Jan - 11:43


"Je t'aime aujourd'hui, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain"
Ca te fais toujours beaucoup rire de voir Zaé gronder ses jouets quand il font une bêtise en essayant de prendre le même air sévère que toi ou la grosse voix de son père. Tu te demandes alors si vous criez autant qu'elle quand vous la grondez pour une bêtise. Non tu n'espère pas. Parce qu'elle crie vraiment très fort ta fille. Mais l'idée de faire un pique-nique l'enchante tellement qu'elle en oublie sa colère après Bibou et demande après son ballon. Tu soupires et corrige son langage encore un peu maladroit. Elle parle bien pourtant. Toujours un temps d'avance sur tout votre fille. Premiers pas à dix mois. Premier mot à seize. Elle est très intelligente, observe beaucoup et devine énormément. C'est pour ça qu'il vous faut faire attention quand elle est dans les parages. Armolay te la tend et tu la prend dans tes bras pour aller l'asseoir dans la voiture après avoir embrassé ton homme. Il fait beau et tu lui a mis un petit ensemble adorable. Tu lui a fais de petites couettes aussi. Elle est adorable. Elle ne ressemble pas beaucoup à son père biologique. Tu trouves ça dommage et en même temps tu es soulagée. Ca t'aurais fait bien trop de mal si ça avait été le contraire.

Lay se penche vers vous pour savoir si vous n'avez rien oublié. C'est vrai qu'avec votre fille il vous faire attention. Zaé s'exclame qu'elle a tout mais tu fais un rapide check-up. Doudou ok, sucette ok, poupée préférée ok, ballon dans le coffre, petits jouets divers dans le sac, bibi si trop fatigué, vêtements de rechanges. - C'est bon on est parés, tu fais à Lay en l'embrassant. C'est drôle, même après trois ans de relation et avec un enfant au milieu, vous vous aimez comme au premier jour, incapable de vous lasser l'un de l'autre, toujours une attention délicate pour l'autre. Une fleur. Un petit mot sur le frigo. Un baiser. Tu adores cette relation que vous avez, fusionnelle, passionnée, aimante. Mais tu te sens d'autant plus mal de lui cacher la vérité. Surtout que l'une de ses soeurs sait tout, elle. Chardonnay et toi vous connaissez depuis pas mal d'années. Depuis gosses en fait, vous vous êtes retrouvées ensuite. Et vous vous êtes toujours plus ou moins couvertes. Elle a toujours su préserver ton secret même auprès de son frère et tu lui en es reconnaissante. Mais il faut que tu lui parles du le sait.

- Vraiment ? Même pas un petit indice ? tu lui susurres en souriant, espiègle.  Un coin de paradis pour les grands et les petits. Tu réfléchis. On y est déjà allés ? tu tente quand même. Il rit. Tu adores l'entendre rire, tu ne t'en lasses jamais. Mais il ne te dit rien. Bonne joueuse, tu acceptes et tu cesses de le harceler. Sa main se pose sur ta cuisse et tu glisses ta main dans la sienne, entrelaçant vos doigts. C'est comme un besoin permanent d'être proche l'un de l'autre, de vous toucher, comme pour vérifier que tout est réel même après trois ans. Tu te tournes pour regarder votre fille qui chantonnes des chansons à son doudou en regardant le paysage et tu souris. Elle est vraiment adorable. Vous roulez encore un peu quand tu aperçois le panneau et tu souris, ravie. Bowen ? C'est vrai ? Tu sautilles presque, toute ravie. Tu adores ce coin. Vous y êtes souvent allés vous balader, toi d'abord seule avec Zaé puis tous les trois. Tes yeux pétillent de joie. Derrière ta fille remue. - Papaaa on narrriveee ? gémit-elle. Tu ris et tu te tournes vers elle. - Oui on arrive bientôt trésor, soit sage. Tu veux ta titou ? Tu ignores pourquoi Zaé appelle sa sucette - ou ses vu comment elle les perds - titou mais elle n'en démord pas, il faut qu'on l'appelle comme ça si on ne veut pas se faire appeler Arthur. Elle hoche la tête et tu lui tend sa titou qu'elle prend et enfourne dans sa bouche après un petit "merci". Ta fille n'aime pas trop la voiture.

Vous finissez par arriver et tu prends juste le temps de prendre un grand bol d'air frais avant de sortir ta fille qui trépigne d'impatience. Tu la déposes sur le sol et elle te tend son doudou et sa sucette. - Tiens maman ! Toi qui garde Bibou et Titou, te lance t-elle avant de marcher un peu. - D'accord mais tu restes là le temps qu'on prenne les affaires, tu ne t'éloignes pas, tu lui fais. Elle t'écoute à peine. - Oui oui ! qu'elle te répond d'un air distrait. Tu secoues la tête, amusée. Ca, t'es sûre qu'elle le tient d'Armolay, à force de l'avoir pour modèle, elle fait pareil. - Tête de mule cette gamine, tu murmures amusée à ton compagnon. Tu veux que je t'aide chéri ? tu lui demandes avec douceur tout en prenant le sac de Zaé et le tient. Tu ne peux résister à l'envie de poser un baiser sur ses lèvres sous les exclamations de Zaé. - Bizou d'amoureuuux ! crie t-elle avant de rire. Tu soupires et secoue la tête d'un air franchement amusé. - Allez viens dans les bras de maman, tu lui fais. Elle sautille jusqu'à toi, saute dans tes bras puis se penche vers Lay. - A moi ! réclame t-elle. Quand il lui a fait son bisou, elle se tourne vers toi. C'est MON papa, dit-elle d'un ton très sérieux. Tu ris. - Oui c'est ton papa et c'est mon amoureux. Elle semble réfléchir puis hoche la tête. - D'accord maman, c'est mon papa et ton n'amoureux. Mais c'est d'abord mon papa. Tu ris encore en déposant un bisou sur son nez. Tu as déjà remarqué que Zaé est assez possessive avec Lay. Ca te fais rire. En même temps il est très papa poule mine de rien. Tous les trois vous commencez à marcher.   
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyLun 16 Jan - 16:36

La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie
Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir, alors voilà j'ai décider de t'aimer.
ROSALES Syl
&
VON CREEM Armolay
Dans la voiture, Syl essaie encore d'avoir des informations sur le lieu d'arrivée mais tu ne lâches rien. Tu sais être mystérieux quand tu t'y mets. Tout en faisant attention à la route, tu te plonges dans tes souvenirs. Il y a encore trois ans, tu détestais les enfants et tu fuyais les relations sérieuses. C'était pas fait pour toi tout ça. T'avais ta petite vie de mécano bien tranquille avec une fille quasiment chaque soir dans ton lit. « Le bonheur » que tu disais. Sauf que tu étais loin de de te douter que ton bonheur, tu l'as trouvé auprès de Syl et de sa fille. Au final, quand tu y penses, elles t'ont en quelque sorte sauvé la vie. Tout comme tes sœurs t'ont aussi sauvé. Ça te fait sourire tout ça parce que tu étais loin d'imaginer être ce genre de mec ayant besoin d'être entouré pour se sentir vivant. Tu as toujours été celui qui était libre de tout et heureux comme ça. Enfin, ce n'était qu'une carapace, une sorte de couverture pour t'empêcher de voir que le bonheur était à des milliers de kilomètres de toi. Maintenant que tu es revenu à Vancouver, tu n'échangerais ça pour rien au monde pour cette vie que tu apprécies à sa juste valeur.

Tu souris face à l'excitation de ta compagne. Tu sais qu'elle aime venir ici quand elle a le temps, surtout avec Zaé. Il est même arrivé qu'elles ne viennent que toutes les deux parce que tu étais bloqué au garage sur une voiture ayant de gros travaux à faire. Et dans ces moments-là, tu te mordais les doigts de bosser autant mais tu étais tout seul et les factures devaient être payées. Bon, c'est vrai que tu n'as pas à te plaindre. Tu as pas mal de clients – et des réguliers aussi – et tu vis plutôt correctement de ta passion. Mais cela empiète sur ta vie de famille. Bref, tu te concentres de nouveau sur la route. C'est qu'il ne faudrait pas rater la sortie.

Arrivés au parc, Syl s'occupe de la petite. La pauvre, elle en avait marre mais là, à la voir courir partout, ça te remplit le cœur de joie. Cette petite t'étonnera toujours. Elle a toujours un temps d'avance sur tout. Son cerveau est déjà bien développé pour son âge, selon le médecin. Toi, ça te rappelle Pietro, le fils d'Angelo. Ce gamin était pareil et s'il ne vivait pas aussi loin, tu aurais pu juré qu'ils étaient jumeaux tous les deux. T'es tiré de tes songes par Syl.

- On se demande bien de qui elle tient ça, tiens.

Tu souries. Elle te ressemble de plus en plus, quoi que tu fasses ou dises. Enfin, vous passez tellement de temps ensemble aussi que ça en est devenu normal qu'elle devienne comme toi. Et puis, elle est dans l'âge où elle recopie ce que font les grandes personnes.

- Merci mais ça va aller. C'est pas lourd, dis-tu, tout sourire. Et puis, je suis un gentleman, je te rappelle.

Elle t'embrasses et tu y réponds par un autre. Zaé rigole avant de filer dans les bras de sa mère. Elle te réclame un bisou que tu lui accordes avec plaisir.

- Tout ce que tu voudras, princesse, lances-tu, avec un clin d’œil.

Vous partez en direction d'un lieu tranquille. Tu les écoutes débattre sur ce que tu es pour elle. Tu lèves les yeux au ciel face à la jalousie de « ta » fille. C'est qu'elle tient à toi comme toi, tu tiens à elle. D'ailleurs, vous avez établi une relation hyper fusionnelle et elle ne fait rien sans que tu ne sois dans les parages. Elle est toujours en demande auprès de toi et attend que tu sois d'accord pour commencer quelque chose. Enfin, pas tout le temps, c'est vrai. Mais, la plupart du temps, elle attend d'avoir une réponse positive.

- Et si on se mettait là ? Dis-tu, en pointant un coin près d'un arbre et bien à l'ombre. Ça vous conviendrait ?

D'un signe de tête, elles te répondent par l'affirmative et tu commences l'installation. Drap sur l'herbe, petit plaid par dessus pour les filles et tu as même prévu la petite couverture pour Bibou. Zaé va être heureuse de voir que tu prends soin du confort de son doudou. Ensuite, tu sors tout ce que vous allez manger et tu vérifies que le champagne soit encore bien frais. Il manquerait plus que ce ne soit pas le cas et que vous buviez quelque chose de désagréable.

Le repas touche à sa fin et ton stress refait surface. Il est plus que l'heure de te lancer alors pour faire diversion, tu te lèves et tu lui tends la main.

- M'accorderiez-vous cette danse, mademoiselle ? Tu souris, un regard espiègle dans les yeux.

Elle va te prendre pour un fou mais tu t'en fous royalement.

- Mais papa, y a pas de musique, te fais Zaé.
- Je sais mais ça ne nous empêche pas de danser, si ?
- Mais c'est bizarre papa.

Tu souris. Puis, tu regardes de nouveau Syl. Elle te prend la main et tu l'aides à se relever. Tu la serres contre toi et tu l'embrasses tendrement. Vous commencez à danser, tu la fais tournoyer et tu la serres de nouveau contre toi. Elle est si belle, rayonnante de vie et de joie. Tu le vois à son sourire et à son regard. C'est alors que tu prends ton courage à deux mains.

- Chérie, commences-tu, en te raclant la gorge. Si on est venu jusqu'ici, ce n'est pas que pour fêter notre anniversaire. Disons que c'est aussi pour une occasion bien spécifique.

Tu la regardes dans les yeux et ce que tu y vois, c'est un mélange d'amour, de joie et un soupçon d'appréhension. Tu ne sais pas pourquoi mais tu as un mauvais pressentiment. Pourtant, tu le chasses rapidement. Cela doit être ton stress qui parle pour toi.

- Ca fait trois ans que tu fais partie de ma vie. Enfin que vous faites parties de la vie. Trois ans que vis un bonheur complet. Tu as accepté tout de moi. Ma folie, mes idées étranges et surtout mon histoire. Tu as été plus que patiente avec moi, me laissant avancer petit à petit, tout en apprenant à gérer un enfant.

Tu te stoppes là, avant de reprendre une respiration normale. Tu as l'impression de perdre le contrôle, de ne plus rien gérer. Tu fermes les yeux avant de répondre.

- Je t'aime. C'est un fait qui dure depuis trois ans. Tu ouvres les yeux et tu plonges de nouveau tes yeux dans son regard. Et j'ai envie de passer le reste de ma vie à tes côtés. Voir grandir Zaé et pourquoi pas t'en faire un ou deux ... Ou plus, si tu le souhaites. Bref, ce que je voudrais te dire c'est …

Tu sors l'écrin de ta poche arrière et tu poses un genou à terre. Tu lui tiens la main. Comme une envie de ne pas flancher.

- Mademoiselle Syl Rosales, voulez-vous m'épouser ? Demandes-tu, en présentant la petite boite et cette bague magnifique.

Ca y est. C'était sorti. Tu te sentais faiblir. T'entends la petite exulter. Tu souris légèrement en attendant qu'elle te donne sa réponse. Mais au fond de toi, tu n'es pas rassuré. Tu sens que quelque chose ne va pas quand tu la regardes. Une intuition qui pourrait te faire du mal.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyMar 17 Jan - 13:33


"Je t'aime aujourd'hui, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain"
Pour le moment tout est parfait. Juste parfait. Zaé est heureuse, elle crie, rit et joue autant qu'elle veut et peut. Toi tu as ta main glissée dans celle de ton homme, vos doigts entrelacés alors que vous mangez vos sandwichs. Zaé essaye de faire manger une chips à Bibou qui, visiblement, n'en veut pas. Tu la vois arquer un sourcil, faire un soupir d'exaspération et puis manger la chips en question. Mon dieu on dirait toi ! Ca te fait rire. Tu te blottie contre Armolay. Heureuse. Sereine. Ou presque. Tu n'aurais jamais imaginé vivre ça un jour. Dans ta tête il te faudrait toujours bouger, changer de pays, tu te demandais comment faire avec Zaé qui grandirait, qui ne comprendrait pas. Il te faudrait une excuse pour justifier tous ces changements. Comment explique t-on a une enfant que son grand-père et sa mère ont fait beaucoup de mauvaises choses autrefois et que son père en a payé le prix fort ? Tu ne pensais pas qu'un jour, tu réussirais à t'attacher à quelqu'un, à tomber une nouvelle fois amoureuse. Dans ta tête, Matéo était l'homme de ta vie et il le serait resté longtemps encore s'il n'y avait pas eu Armolay. Lui a cassé tous les codes, toutes les barrières, il a franchi tous tes tests et a résisté encore et encore alors que tu tordait votre relation dans tous les sens, ne comprenant pas pourquoi elle ne cassait pas comme toutes les autres. Ca fait trois ans aujourd'hui que tu vas bien.

Mais il y a quelques semaines, tu as reçu une lettre de ton père que tu as réussi a intercepter avant que Lay ne la voit. Dedans il y parlait de lui, de toi, de vous. De Zaé aussi et d'Armolay. Tu ne sais pas comment il a eu toutes ces infos. Tu ne veux pas savoir. T'as un peu la trouille. Tu te demandes s'il va falloir faire tes valises. Mais la simple idée de quitter Lay, de lui enlever Zaé et de forcer cette dernière à quitter le seul père qu'elle n'est jamais eu, te déchire totalement. Tu n'est pas sûre d'y arriver. Quel autre choix as-tu s'ils débarquent ? Te battre ? Mais dans sa lettre ton père te rassurait. Il te disait qu'il allait trouver un moyen de calmer la mafia espagnole. Qu'il avait un plan et qu'il les avaient contacté. Eloigné de toi. De vous. Que normalement, tout était réglé et que tu pouvais cesser de courir. T'as encore du mal à y croire. Cela fait tellement longtemps que tu te caches que tu n'arrives pas à totalement baisser tes barrières. T'es toujours en train de regarder autour de toi, derrière toi, à l'affût du moindre danger qui pourrait survenir, toujours à surprotéger ta fille, à avoir du mal à la laisser partir, à veiller sur Lay aussi discrètement. Chad t'aide bien parce qu'elle est au courant. Elle t'a dit de le lui dire. Il faut que tu le fasses mais t'es pas sûre que votre anniversaire soit un bon jour quand même.

- M'accorderiez-vous cette danse, mademoiselle ? La voix de Lay te sors de tes pensées. Il joute un peu avec votre fille ce qui te fait sourire. Celle ci a un esprit vif et logique, pour elle, danser sans musique c'est un peu étrange. Elle est comme toi. Mais a la différence d'elle, toi, tu prends sans hésiter la main de ton homme. Il te fais valser et tu ris. Dans sa lettre ton père te disait que tu pouvais vivre libre maintenant. Qu'il espérait que tu lui pardonnes un jour et qu'il aimerait rencontrer, plus tard et si tu le permettait, sa petite fille et son gendre. Qu'il était heureux que tu puisses l'être. Lay te ramène à lui et t'embrasses. Tu ris encore. Mais c'est alors qu'il met un genou à terre et qu'il te pose cette question. La question fatidique. Celle que tu redoutes depuis un moment déjà. Parce que tu n'en connaît pas la réponse. Dans ta tête, le fait d'être mariée à Lay t'empêche de disparaître s'il arrive un truc grave. Tu perds ton sourire alors que Zaé sautille à côté. - C'est comme dans Cendrillon maman ! fait-elle toute heureuse. Toi, t'as l'impression d'être à des kilomètres de là. Tu sais que si tu répond non, tu vas le blesser. T'en a pas envie. T'as envie de dire oui. Ton père a dit que tu pouvais. Qu'il avait tout réglé. Ta du mal a y croire. Ta du mal à te lâcher complètement.

- Lay ... tu commences. Merde comment tu vas faire ça ? Tu veux dire oui bon dieu, tu le veux ! Je peux pas, tu murmures. Tu vois son visage se fermer, l'incompréhension dans son beau regard, la blessure que tu lis dans ses yeux te déchire. Attends ... tu te tournes vers Zaé qui ne rit plus, sentant la tension dans l'air. Bébé, tu veux bien prendre Bibou et aller jouer sur le toboggan avec les autres enfants ? tu lui demandes en lui montrant le parc de jeux pas très loin. Elle plisse les yeux, semblant réfléchir puis hoche la tête, attrape son doudou et va jouer. Quand tu te tournes vers Lay tu le retrouve fermé, sombre. Tu essayes de l'approcher mais il recule. Lay, chéri écoute. Je ... je veux dire oui. Vraiment. Mais d'abord il faut ... il faut que je te dise quelque chose. Après tu pourras décider si tu veux toujours m'épouser ou pas ... T'es pas très sûre. T'essayes de faire au mieux. Tu veux pas le blesser plus que tu ne l'a déjà fait. Quand tu m'a demandé comment était mort le père de Zaé, je t'ai répondu qu'il était mort dans un accident de voiture. C'est ce que je répond à tout le monde. Mais j'ai menti. Tu savais pas comment commencer autrement. Tu t'assois sur la couverture et l'invite à en faire de même. Il semble curieux à présent. Tu prends une grande respiration et tout en surveillant Zaé qui a l'air de s'être fait des amis et joue tranquillement tu commences ton récit.

- Tout d'abord je ne m'appelle pas Syl Rosales et je ne suis pas brésilienne. Je m'appelle Artémis Santana et je suis espagnole. Ca commence bien déjà ... En fait on a du se croiser enfant. Je sais pas. Je sais que ton père et le mien se connaissait. Ton père était un mafieux, le mien était l'un des cambrioleurs les plus connus du monde. Alejandro Santana. Mais on le connaissait surtout sous son surnom : l'Ombre. Tu lui jette un coup d'oeil. Il s'est raidit. Il reconnait le nom c'est déjà ça, il ne te prendra pas trop pour une folle. Quoique ... Peu de gens savent que l'Ombre, à côté de ses activités illégales, avait une famille. Une femme tout d'abord. Puis une fille. Ma mère est morte quand je n'avais que quelques mois, c'est mon père qui m'a élevé. Et il m'a élevée comme ... et bien comme une cambrioleuse. Genoux repliés contre toi, tes bras les entourant, tu fixes ton regard au loin, vers ta fille. Ayant grandit à ses côtés je suis devenue sa complice. J'étais douée. Très. Trop. J'suis devenue architecte. Ca aidait pour remarquer les endroits où cambrioler les plus belles oeuvres d'arts, les plus beaux bijoux, le plus d'argent possible. N'importe quoi à la demande des clients. Et puis un jour, il y a eu un client en particulier. Matéo Velàsquez. Un médecin. Fils d'un des plus grands hommes d'Espagne. Sa famille possédait un bijou rare et précieux depuis des générations. Il était la cible. Mon père m'a envoyé sous couverture, me rapprocher de lui, le conquérir ... Tu soupires avant de reprendre. Le problème d'une couverture c'est que, trop rapide tu te fais griller mais quand tu t'immerges trop longtemps dans le personnage, tu finis par ne plus savoir si c'est une couverture ou si c'est réel. Je suis tombée amoureuse de Matéo. Et j'ai voulu tout arrêter. Mon père l'a assez mal prit au début puis il a vu que j'étais heureuse et m'a laissé partir. Tu continue de raconter en surveillant Zaé, incapable de regarder Armolay. T'aurais trop peur de ce que tu pourrais lire sur son visage.

- La vie était belle à ce moment là. J'étais architecte pour de bon. Matéo médecin. On avait une jolie maison à Barcelone. On s'était mariés. Sa famille m'avait acceptée comme l'une des leurs, il n'y avait plus de cambriolage. J'ai appris que j'étais enceinte. On étaient heureux. Terrifiés à l'idée d'être parents mais heureux. Tu souris d'un air amer avant de continuer. Mais un jour mon père m'a appelé. Il s'était mit à dos la mafia espagnole pour une histoire d'argent ou de tableau volé je ne sais plus. Il m'a appelé en renfort. Pour lui j'ai accepté un dernier casse. Ce devait être le dernier. On devait voler un bijou de Cléopâtre en expo au musée. Ce devait être plus ou moins simple. Mais Matéo avait comprit. Il m'a rattrapé dans la rue. On s'est disputés. Mais il a accepté. Il a dit qu'il m'aimait. Je lui ai promis qu'après ce serait fini. J'ai retrouvé mon père. Il avait une nouvelle complice à l'époque. L'amertume revint. Plus dure. Plus violente. Une putain de flic sous couverture. Même pas. Une espionne. Triple apparemment. Tu secoues la tête. Je n'ai rien compris de ce qui s'est passé ce soir là. On a pourtant fait attention mais soudain, l'alarme a retenti et mon père s'est retrouvé piégé. Sa complice avait disparue. Il m'a supplié de m'enfuir. De prendre Matéo, notre bébé et de disparaître. Qu'il s'excusait d'avoir été un père aussi ... désastreux. J'suis partie. Tu te mets à trembler en pensant à la suite. J'étais paumée, mon père s'était fait prendre et on était en danger. J'ai marché dans la nuit, j'ai mis au point un plan d'évasion pour Matéo et moi mais quand je suis rentrée chez nous il ... Ta voix se brise. Tu te mord la lèvre pour ne pas pleurer. Trois ans, c'est assez long normalement pour un deuil mais pas pour une histoire aussi horrible. Tu sens la présence de Lay a tes côté, ça te rassure. Tu te laisses aller contre lui. Il avait été torturé jusqu'à la mort. Je l'ai retrouvé couvert de sang, attaché dans le bureau et ... j'ai essayé de le ranimer, j'ai tout fait pour mais les flics arrivaient, j'avais pas beaucoup de temps et trop de sang sur les mains. J'me suis enfuie. C'est ma faute s'il est mort. Tu pleures. Ca fait si longtemps que tu retient tout ça.

De loin, Zaé a du repérer que ça n'allait pas. Elle accourt vers toi. - Maman ! Tu tends les bras et elle se jette contre toi. Tu la serre dans tes bras, enfoui ton visage dans son cou, respire son parfum. Elle serre ses petits bras autour de ton cou. - Pleure pas maman à moi. Teuplé, murmure t-elle. - Tout va bien mon amour, tu essaye de la rassurer. - Tu as bobo ? te demande t-elle de sa petite voix. - Non mon bébé. Reste là. Elle se blotti dans tes bras et toi tu reprends ton histoire. Enceinte, couverte de sang, seule, avec les flics derrière moi je ne pouvais pas faire grand chose. J'ai appelé un ami. Une sorte d'oncle. Il m'a sorti de là et m'a hébergé quelques temps. Le temps que tout s'apaise. Il m'a fait passer pour morte. Du moins au yeux de la police et de la famille de Matéo. J'ai assisté à son enterrement. Et au mien au passage. Puis Taz m'a fourni une nouvelle identité, j'ai changé de couleur de cheveux, d'yeux, et je suis partie. Qui soupçonnerait une femme enceinte hein ? J'suis allée au Brésil et j'ai repris mon activité. Zaé est née là bas. Tout allait à peu près bien quand j'ai reçu un message de mon père. Il s'était évadé de prison et la mafia m'avait retrouvée. J'suis donc partie. Encore. Et j'suis arrivée à Vancouver. J'étais persuadée que personne pourrait me retrouver. J'ai eu tord. Mais ça a eu l'air de s'apaiser. Pour autant j'étais toujours sur mes gardes. Et puis je t'ai rencontré.

Tu tournes la tête vers lui. Contre toi, Zaé a prit son doudou, sa sucette et elle commence à s'endormir. Tu caresses son front, sa tête, tu y déposes un baiser. Puis tu regardes de nouveau ton homme près de toi. - Tu as tout changé dans ma vie Lay. Avant toi, j'étais persuadée que plus jamais je ne tomberais amoureuse. Que je n'infligerais tout ça à personne d'autre. Mais quand t'es entré dans ma vie ... je n'arrivais pas à te lâcher. Je me sentais si bien avec toi. En sécurité. Aimée. Et Zaé t'aimais tellement. J'pouvais pas la priver d'une vie normale. J'ai essayé de ne pas t'aimer mais c'est juste ... c'est juste impossible. Je savais qu'il fallait que je te dise tout ça. Combien de fois n'ai-je pas ouvert la bouche pour te l'avouer, combien de situation n'ai-je pas créée pour te le dire, mais chaque fois je n'y arrivais pas. J'avais trop peur de te perdre je crois. Peur d'être rejetée. J'aurais du te dire tout ça avant je sais ... je suis désolée ... tellement désolée ... Tu baisses un instant les yeux avant de les reporter sur lui. Alors si après tout ça, tu veux me reposer la question je dirais oui. Parce que c'est ce que je veux. Je veux t'épouser, avoir des enfants avec toi, vivre une vie tout à fait normale sans avoir peur à chaque coin de rue et sans mensonge, ni secret entre nous. Mais si tu ne veux pas je ... je comprendrais. Je suis tellement désolée si tu savais, tu murmures avant de baisser la tête vers ta fille qui s'est profondément endormie au son de ta voix. Ce n'est qu'un bébé. Tu n'aurais pas du la mêler à tout ça. Lui faire rencontrer un père pour, peut-être, le lui enlever plus tard. Tu as mal. Tu restes silencieuse. Tu attends la sentence et tu te sens vidée aussi. Cela faisait si longtemps que tu gardais ça pour toi. Tu n'en peux plus. Tu voudrais seulement savoir si tout ça ne détruira pas ton couple une nouvelle fois. Tu ne sais pas si tu le supporteras. Alors tu attends ...  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptyMar 17 Jan - 21:06

La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie
Refuser d'aimer par peur de souffrir, c'est comme refuser de vivre par peur de mourir, alors voilà j'ai décider de t'aimer.
ROSALES Syl
&
VON CREEM Armolay
T'en peux plus d'attendre. T'es à bout de nerf à rester là, en face d'elle, à attendre sa réponse. Elle semble hésiter. C'est vraiment pas bon signe. Vraiment pas bon signe. Et la sentence tombe. C'est un non. Des idées fusent dans tous les sens. Pourquoi a-t-elle refusé ? Pourquoi semble-t-elle si nerveuse ? Elle a ce regard tellement triste et mélancolique. Tu ne comprends rien. Tu la regardes parler à Zaé et lui demander d'aller jouer avec les autres enfants. Tant mieux. Elle n'assistera pas à votre discussion. Et puis, elle veut s'approcher mais tu as ce réflexe de reculer. T'en crois pas tes yeux. Elle a refusé. Sauf qu'elle t'annonce qu'elle accepterait à condition de t'avouer quelque chose avant. Intérieurement, tu souffles. Elle ne veut pas te quitter, c'est déjà une bonne chose, non ?

Elle t'invite à la suivre sur la couverture. Tu es curieux de savoir pourquoi elle t'a menti sur la mort de son ex. Tu t’assoies à côté d'elle, les jambes tendues devant toi. Tu ressens diverses sensations et tu n'aimes pas ça. Tu as l'impression de te retrouver face à tes sœurs, la première fois que tu les as vues, à ton garage. L'impression de n'avoir aucun contrôle sur la situation. Tu n'aimes pas ça. Elle t'explique qu'elle a une fausse identité et que son père est connu. A l'entente de son nom, tu sursautes. Cela te rappelle tellement de souvenirs. Tu vacilles. Ce surnom est connu dans le réseau mafieux. Et puis, tu as déjà entendu ce nom en écoutant les conversations de ton père. A l'époque, tu n'y avais pas fait gaffe parce que c'était des histoires d'adultes. Mais à partir du moment où il a été arrêté, tout est remonté en surface. Alors, tu n'es pas étonné d'entendre ce nom ressurgir vingt ans après.

Tu écoutes attentivement ce qu'elle te dit. Ta colère, ressentie quelques minutes plus tôt, se dissipe. Tu comprends pourquoi elle ne t'a jamais parlé de tout ça. C'est un secret dur à porter quand même. Tu te demandes quand même pourquoi elle ne t'en a jamais parlé avant. Quand elle parle de Matéo et de son meurtre, tu sens ton cœur se serrer. Tu as mal pour elle et tu comprends parfaitement ce qu'elle peut ressentir en ce moment. Cela te serait arrivé et que Syl aurait remplacé Matéo, tu n'aurais jamais pu t'en relever. Tu le sais. Parce qu'elle est tout pour toi et que tu ne vois pas ta vie sans elle. Tu tentes une approche mais c'est elle qui fait le premier pas. Tu l'enlaces pour lui montrer que tu es là, à ses côtés et que tu ne partiras pas. Zaé arrive en courant et se faufile dans les bras de sa mère. Elle aussi a senti la détresse de Syl. Elle se cale et s'endort en moins de temps qu'il nous faut le dire.

- Wahou ! Je m'attendais pas à tout ça. Enfin, je sentais que quelque chose n'allait pas et que tu n'étais pas bien aujourd'hui. Je ne disais rien, pensant que ça passerait ou que tu viendrais me voir si tu en ressentais le besoin. Mais ça, jamais je n'y aurais pensé.

Tu soulèves son menton pour que vos yeux puissent se trouver. Tu ne sais plus où tu en es, ni quoi en penser. Tu la regardes et tu es content de l'avoir laissé parler sans l'interrompre parce que tu n'es pas sur qu'elle aurait pu finir.

- Je …

Tu cherches tes mots. T'es perdu. Tu as envie de lui dire tellement de choses mais tu ne sais pas comment. Tes idées se mélangent et impossible de les mettre en ordre. Pourtant, tu te lances. Tu feras ça au feeling.

- Peu importe ce que tu as fais hier ou il y a dix ans, ce que je sais, c'est que je t'aime. Tu aurais même pu faire de la prison que cela ne m'aurait pas dérangé parce que tout ceci fait parti de toi. C'est ce qui permet d'être la personne que tu es aujourd'hui.

Tu parles doucement, calmement. Zaé dors dans les bras de sa mère et tu ne veux pas la réveiller. Tu lèves les yeux au ciel, cherchant un peu de réconfort dans le ciel bleu de cette journée si spéciale.

- Je ne dis pas qu'apprendre tout ceci après trois ans de relation ne me fait rien, lâches-tu, tout en la regardant de nouveau. Bien au contraire, ça m'attriste de voir que tu as attendu tout ce temps pour me le dire. Trois ans de non-dit sur ton histoire. J'aurai aimé le savoir bien plus tôt, tu sais ? Je pensais même qu'on se disait tout, qu'il n'y avait aucun secret. Et pourtant, tu m'as caché la plus grosse partie de ta vie pendant tout ce temps.

Tu as du mal à imaginer ce qu'elle a pu endurer pendant toutes ces années, ni ce qu'elle a pu ressentir au moment où vous vous êtes mis ensemble. Et ces mois passés à tes côtés ont dû être difficiles pour elle. Ne rien dire et souffrir en silence.

- Je me sens blessé d'avoir été mis de côté par rapport à cette histoire. Blessé, frustré et en colère aussi. Je te l'ai dit, tu aurais fait de la prison que ce ne m'aurait pas empêché de t'aimer un peu plus chaque jour qui passait. Alors, pourquoi avoir attendu ? Sous prétexte que je t'aurai repoussée, que je t'aurai abandonnée ? C'est impossible. Tu as volé mon cœur le jour où on s'est rencontré dans ce fast-food. Et puis, tu connais tout de moi. Tu sais tout de mon histoire, de ce que j'ai pu traverser et ce que ça m'a fait de retrouver mes sœurs après dix-huit ans sans les voir.

Tu as mal. Au plus profond de toi mais tu l'aimes à tel point que tu ne saurais plus vivre sans elle ni sans Zaé. Elles ont été ta bouée de sauvetage.

- D'ailleurs, est-ce que tu m'aurais parlé de ça si je ne t'avais pas fait ma demande ? Parce qu'au final, je t'ai quand même mise au pied du mur à cause de ça et j'ai l'impression que je t'ai forcé la main à tout me dire. Et j'aime pas ça.

En plus de cette blessure, tu te sens mal parce que tu l'as forcé à tout te raconter. A sa place, tu n'aurais pas aimé parce que c'est pas facile à raconter. Elle a été patiente avec toi quand tu lui a dit ton histoire personnelle. Et toi, tu ne l'as pas su l'être. A cause de cette question, elle a dû tout t'avouer. Bien sûr, elle a attendu tout ce temps pour te le dire mais à quoi bon lui en vouloir ? Elle t'aime, tu l'aimes, c'est tout ce qui compte, non ? Et puis, tu ne sais pas rester très longtemps en colère contre elle. Alors oui, tu vas devoir digérer tout ça et cela prendra du temps mais sous aucun prétexte, tu ne t'éloigneras d'elle. Alors, tu fais la seule chose qui te tient à cœur. Tu te remets dans la même position que tout à l'heure, le genou à terre et tout, et tu luis présentes de nouveau la bague.

- Peu importe dans quel état je suis actuellement et le temps que cela prendra d'accuser le coup par rapport à ton histoire personnelle, je souhaite être avec toi pour le reste de ma vie. Parce que je ne me vois pas ailleurs qu'à vos côtés, dis-tu en regardant « ta » fille dormir. Alors, je vais reposer ma question une nouvelle fois et j'espère bien, même si tu me l'as déjà dit, que tu me diras oui.

Tu souris. Parce que maintenant, il n'y aura plus de secret entre vous. Plus rien à part cet amour inconditionnel et cette Zaé trop mignonne.

- Mademoiselle Syl Rosales, voulez-vous m'épouser ?

Elle accepte avec un sourire à en faire pâlir plus d'un. Tu fonces sur ses lèvres pour l'embrasser tendrement. Tu ne voudrais pas réveiller la petite. Elle dors si bien. D'ailleurs, tu lui déposes un baiser sur le sommet de son crâne. Puis, tu saisis la bague avant de reprendre la parole.

- Je te promets d'être toujours là, dans les bons comme les mauvais moments. De vous faire passer en priorité pour n'importe quoi. D'être là à toutes les fêtes scolaires que nos enfants auront, à commencer par Zaé, commences-tu, en lui passant la bague au doigt. De t'aimer et te chérir jusqu'à ma mort. Et aussi de te faire plein d'enfants parce que je sais qu'avec toi à mes côtés, j'arriverai à gérer.

Bon, ce n'est que la bague de fiançailles mais elle va si bien à ta future femme. T'es au bord des larmes maintenant. Parce que tu as relâché la pression et qu'avec toute cette histoire, t'es épuisé. Des jours que tu ne dors quasiment plus. Enfin plutôt c'est la nuit que tu ne dors pas, préférant aller au garage trifouiller deux-trois bricoles, laissant Syl dormir tranquillement. Tu ne lui en as jamais parlé parce que tu ne voulais pas l'inquiéter et aussi lui mettre la puce à l'oreille. Mais maintenant que tout est passé, tu vas pouvoir reprendre un rythme à peu près normal.

- Je t'aime tellement, dis-tu, en l'embrassant de nouveau. Et je suis d'accord avec toi : plus aucun secret entre nous.

Tu te positionnes derrière son dos. Et tu l'invites à se caler contre ton torse. Tu enfouis ton nez dans son cou et tu commences des bisous papillons. Tu laisses couler quelques larmes le long de tes joues. T'es pas comme ça d'habitude mais avec elle, tu te laisses aller naturellement.

- Comment tu arrives à faire en sorte que je ne t'en veuilles pas longtemps, hein ??? Tu as un pouvoir magique, c'est ça ?

Si tu pouvais, tu prendrais une photo de vous trois à cet instant précis. Pour sceller cet engagement. Pour sceller votre amour. Et puis, ça te ferait une photo en plus de vous trois, que tu garderais dans ton portefeuille.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) EmptySam 21 Jan - 13:20


"Je t'aime aujourd'hui, un peu plus qu'hier et un peu moins que demain"
Bon ça y'est tu lui as tout dit. Trois ans que tu gardes tout pour toi, t'as l'impression d'être vidée. Tu t'accroches à ta fille qui s'est finalement endormie dans tes bras, épuisée par tous ces jeux et toutes ces émotions. Ce n'est encore qu'un bébé. Tu l'admires en attendant la réaction d'Armolay qui ne tarde pas trop. Il a l'air un peu perdu le pauvre. Il ne s'attendait pas à tout ça. Tu m'étonnes. Personne ne peut s'attendre à un truc pareil venant de la personne qu'on aime et qu'on fréquente depuis tant d'années. Tu retient un peu ton souffle mais il te dit qu'il t'aurait aimé même si tu avais fait de la prison. C'est cette histoire là qui a forgée la femme qu'il aime aujourd'hui. Tu lui fais un faible sourire. Il continue encore et tu perds ton sourire. Oui tu aurais pu lui dire. Tu ne sais pas trop ce qui t'en a empêché. - Ce n'est pas contre toi Lay. Je pense ... je pense que je l'ai fais en grande partie pour te protéger. Après tout, si tu ne savais rien de moi et que je devais disparaître, personne ne pourrait venir te faire du mal. Et tu serais en sécurité. Mais je crois aussi que j'avais peur de te perdre. Ton père t'a fait beaucoup de mal, à toi, à ta famille, j'avais peur qu'à cause du mien et de ce que j'ai fais, tu ne voudrais pas recommencer, tu ne voudrais pas tenter de peur que ça ne fasses pareil, tu murmures troublée. Ce n'est qu'en parlant à haute voix que tu te rends compte de tout ça. Tu n'avais pas vraiment cherché le pourquoi tu ne lui disais pas. Tu ne lui disait pas. Point. Ca le protégeait. Et ça te protégeait.

Mais il râle qu'il t'a forcé la main et qu'il n'aime pas ça. Et tu ne peux pas t'empêcher de rire un peu. T'adore quand il bougonne comme ça, on dirait un gros nounours mal léché, il te fais craquer. Tu retrouves cependant rapidement ton sérieux. - Non ce n'est pas ta demande. Ca a peut-être un peu précipité les choses parce que je voulais pas te le dire pour notre anniversaire mais j'allais te le dire quand même. Tu baisses un instant la tête vers ta, votre, fille avant de reprendre la parole. J'ai reçu une lettre de mon père il y a quelques temps. Il est toujours en cavale avec interpole à ses basques mais apparemment, il a tout réglé avec la mafia. Plus de soucis, on est en sécurité. Seulement ... j'ai un peu de mal à l'encaisser. Je n'arrive pas à croire qu'on soit réellement en sécurité. Que je puisses vivre une vie normale sans me dire qu'un jour, il faudra que je fuis ... tu murmures. Zaé bouge un peu en grognant et tu la cale un peu mieux contre toi en attrapant la couverture d'une main habile pour la couvrir. Il m'a aussi dit qu'il aimerait bien avoir la chance de vous rencontrer Zaé et toi, qu'il voudrait faire parti de nos vies et se rattraper pour toutes les erreurs qu'il a commise. Qu'il voudrait être un meilleur grand-père et beau-père qu'il n'a été père. Tu sembles pensive. Je ne sais pas trop quoi en penser. J'ai peur qu'il vienne tout gâcher et en même temps ... c'est mon père ... tu murmures. Tu poses ta tête contre l'épaule de Lay. Peut-être qu'il est temps de pardonner ... je l'ignore ...

Mais soudain, Lay se décale et remet un genou à terre. Il te dit que peu importe le temps que ça prendra pour tout encaisser, il ne veut pas passer sa vie loin de toi, loin de Zaé. Il t'aime. Et tu sens les larmes rouler sur tes joues. Comment as tu fait pour trouver un homme aussi parfait ? Tu hoches la tête avec un sourire quand il te demande une seconde fois d'être sa femme, la gorge trop nouée pour arriver à dire ce fichu mot pourtant si court, net et concis. Mais Lay a comprit. Il te passe la bague au doigt. - Lay ... elle est magnifique ... tu réponds. Tu pleures. C'est con bordel ! Mais c'est comme si tu relachais des années de pression, de secret, comme si enfin tu te sentais le droit d'aimer, d'être aimée et d'être heureuse. Il t'embrasse et vint se caler derrière toi. Tu vins te blottir contre lui. Il vous entoure toutes les deux de ses bras et tu ris quand il te dit que tu as un pouvoir magique. - Pardon j'allais oublier, vu qu'on a dit plus de secret, ma mère était une sorcière, je t'ai jeté un sortilège d'amour, tu plaisantes. Tu te sens tellement plus légère. Je t'aime ... tu murmures à Lay. Je vous aime, tu reprends en embrassant le crâne de votre fille. Tu te cale contre ton fiancé avec ta fille contre toi. Et tu fermes les yeux. Voilà. Maintenant tout est parfait.  
AVENGEDINCHAINS
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty
MessageSujet: Re: La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)   La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
La vie, ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie (Sylai)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Et si le temps passe à l'orage, nous irons danser sous la pluie - Orion
» Le mariage est comme un voyage en mer, qui monte sur le vaisseau doit s'attendre à être exposé quelquefois aux orages et aux tempêtes. PV Ismael
» Rencontre fortuite et annonce importante - SYLAI
» Qui c'est point à qui c'est attendre: PV Violette Beaudelaire
» Danser avec l'enfer - Gabwin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WEYMOUTH :: RPs-
Sauter vers: