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 l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)

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MessageSujet: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 6 Avr - 20:36

Une fois de plus ma fierté a pris le dessus sur tout le reste. Mes paroles acerbes et cruelles ont fusé avec violence dès que la réalité l’a effleuré. Je t’ai dit que j’étais incapable de contrôler cela et cela n’a pas raté. Cette réalité m’est si cruellement inadmissible que je ne peux l’accepter. Cela reviendrait à accepter ma faiblesse, à redevenir ce gosse renfermé et craintif du regard des autres, mais surtout d’être totalement dépendant de toi. Seulement n’est-ce pas déjà le cas ? Ma fierté refuse de l’accepter, me rend si hargneux ces derniers jours, putain. Je déteste cette distance que tu mets entre nous, j’exècre mon incapacité à revenir vers toi pour réclamer une nouvelle fois ton pardon, mais je hais par-dessus tout ce poids qui se niche dans ma poitrine et me rend dingue. Une fois de plus, tu viens de refuser de me voir, de passer la soirée avec moi. Tu as autre chose à faire. Tu restes évasif et je sens qu’il y a quelque chose qui se trame. Cela m’angoisse, me tiraille l’esprit et me rend plus nerveux qu’en accoutumé. Le joint entre les lèvres, je tâche de m’échapper de cette réalité qui me fait perdre contenance. Je les enchaine, tourne en rond dans mon appartement avant de prendre le chemin de ta cabane. Les rues défilent sans que je percute qui je croise. Simplement vêtu d’un jean troué, d’un T-shirt trop long et d’une veste en cuir, je traverse la ville pour te retrouver. Du moins, dans l’espoir. Parce que je ressens ce besoin impressif de te voir, de t’avoir à mes côtés. Tu es chez toi et j’ai l’espoir de pouvoir tenter de détruire le mal que j’ai pu faire. Un espoir qui se fracasse au sol à la minute où j’entends ton rire raisonner dans la pièce. Je suis rentré sans un bruit en passant par la porte vitrée de ton nouveau chez toi. La vision qui s’ouvre à moi me détruit de l’intérieur. Je sens mes tripes se comprimer furieusement dans mon ventre et une rage envahir mon cœur. Mon visage est blême, mon regard trésaille face à ce que je vois et quand nos regards se croisent, une profonde hargne se mélange à une tristesse qui explose dans mon regard. Je ne dis mot, lâche un rire nerveux tant je me sens déchiré de l’intérieur. « Je comprends mieux. » Je déclare simplement dans une voix glaciale en te lançant un regard noir, empli de douleur avant de rebrousser chemin. Seulement ma rage est si puissante que je me sens obligé de l’exprimer et ne manque pas de fracasser quelques objets sur mon passage. J’explose tout ce qui passe à ma portée pour éviter de t’exploser ma rage par des mots. Ce qui m’envahit est trop profond pour être qualifié. J’ai l’impression que tout se fracasse la gueule. Tu viens de m’abandonner à ton tour.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 6 Avr - 21:23

Je t'évite ces derniers jours, comme je m'éloigne de Gabriel. Je vous néglige tous les deux car je suis incapable de vous affronter. Toi Felipe parce que tu me brises en deux à chaque réveil, par tes paroles acerbes et injurieuses à l'encontre de mon homosexualité. Et mon oncle, je ne peux plus voir la tristesse que je lui inflige et qui reste bloquée au fond des prunelles. J'ai tout de même entrepris l'effort de lui présenter mon petit-ami actuel, Harry, pour faire taire ses doutes et lui montrer que j'ai un peu de bonheur dans ma vie. J'ai rencontré Harry il y a un mois et notre relation a pris une tournure inattendue. Il m'a embrassé lors d'une promenade tardive à la plage, et j'ai succombé à son charme parce que je me sentais bien contre lui. Notre lien n'est pas encore assez sérieux, cela fait quelques semaines seulement qu'on se tourne autour, qu'on se fréquente le soir. C'est plaisant de se sentir charmant, attirant, mais surtout de pouvoir s'afficher avec cette liberté coulant dans les veines. Je n'ai plus peur de désirer un homme ; plus peur d'en embrasser un, de le toucher. En même temps, je sais pertinemment que je ne peux pas t'avouer cette relation, car ça te briserait, écorcherait ton coeur. Tu ressentirais l'abandon, alors je t'évite autant que je peux pour me concentrer sur ce qui m'apporte de la joie. Parce que toi tu me plonges dans l'obscurité de ta vie, tu m'épuises au quotidien, et tu me manques de respect. Pour mon bien-être, je ne peux plus te voir, à moins que tu changes, et c'est ce que j'essaye obtenir de toi. Je voudrais que tu ouvres les yeux, que tu regagnes la réalité, que tu aperçois à quel point la douleur est trop conséquente pour être supportable. Je ne peux plus te laisser me blesser avec autant de virulence, car la violence de tes mots devient trop poignante, déchirante. Mon âme toute entière en a pris un coup, et je tente de récupérer un peu de dignité avec Harry. Alors on rit, assis en tailleur sur mon lit, sur des sujets variés. Tout est agréable, délicieux, simple. Je n'en demande pas davantage ; juste d'être apprécié à ma juste valeur. Pourtant tu interviens dans ma vie comme un coup de vent brutal. Tu es une tempête à toi tout seul, et tu ne tardes pas à cracher ta hargne. Tu envoies tout valser au passage, chaque objet atterrit par terre alors qu'on te toise de nos regards interloqués. Au moins tu auras réussi une chose, à freiner mon rire. Je t'aperçois disparaître et je n'ai pas le coeur de te laisser partir dans cet état. Je suis encore trop sensible à tes émotions, surtout que je sais très bien quel type de plaie je viens de former en toi. « Lip... Arrête de réagir comme ça ! » Je te supplie presque en te suivant dans le jardin que tu es en train de remonter, dans l'intention de rejoindre la grille devant la maison. Je te retiens par le bras et t'oblige à me regarder. Ma voix est calme, bienveillante, je veux que tu comprennes mon ressenti pour une fois. « Je pouvais pas t'en parler. Enfin je savais pas comment le faire. » J'avoue simplement, car ta colère est souvent inévitable. Je ne sais plus la gérer, elle est trop brusque et puissante désormais. Je n'ai plus la force de la combattre. « Au contraire, tu comprends rien... Rien à rien... » Je souffle avec l'émotion dans la voix, les yeux. Mon ton n'est pas plein d'excuse, plutôt de morosité. C'est juste trop à subir au quotidien, et tu ne sembles jamais comprendre le degré de mon amour. Tu ne l'as jamais saisi, sinon tu ne m'aurais pas traité avec tant d'injustice.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 6 Avr - 21:55

Je ne peux pas gérer ce sentiment de déchirure qui traverse toute ma poitrine. Cela a l’effet d’un coup de poignard qu’on plante et laisse glisser de bas en haut, en laissant sur son passage une douleur indélébile et profonde. Elle m’est insupportable et il m’est impossible de contenir cette blessure qui fait exploser ma rage. Toutes mes émotions explosent et ce sentiment d’abandon est si profond et amer qu’il me fait perdre pied. Tout devient flou dans mon esprit. Ce besoin de détruire est incontrôlable et mes actions dépassent toute raison. J’exprime ce mal être qui m’habite avec rage en détruisant. Une sale manie qui devient coutumière. Ma douleur se peint sur mes traits, mes larmes affluent aux coins de mes yeux sans pourtant s’exprimer. Tout cela m’oppresse et je ressens ce besoin de tout fuir, tout quitter comme pour sauver ma peau. Je ne veux pas te voir avec ce connard, encore moins ce sourire orner tes lèvres et rien que l’idée que ce pédé te touche. Je serre les poings et quitte la pièce sans un mot, claque la baie avec violence pour te fuir à mon tour. Je ne veux plus jamais te revoir ! A cet instant, j’ai juste envie de t’exterminer de mon esprit, de mon cœur, car toi seul peut lui provoquer une telle meurtrissure. Je me sens trahi, rejeté, abandonné et cette sensation détruit totalement le peu de bien être que la drogue me procurait. Tu me supplie, mais les seuls mots qui s’échappent de mes lèvres sont des insultes. « Va te faire foutre. Dégage ! » Ma voix est glaciale, emplie de rancune et de hargne à ton encontre. Tu agrippes mon bras, mais je m’en dégage avec violence. « Me touche pas. Me touche plus. Sal menteur. » Mon ton ne baisse pas, mes prunelles sont injectées par ma douleur et cette colère noire qui sommeille en moi. « Je n’en veux pas de tes excuses. » Je serre les poings pour contenir l’émoi qui enserre ma gorge et mes tripes. « Va me retrouver et baisse le bien. Au moins lui te rend heureux. Putain et moi qui te faisait confiance. Va te faire foutre, Stanislas. T’es pas mieux que ton oncle. Vis ta vie parfaite avec un mec parfait. Te fais pas chier avec un déchet comme moi. Finalement, tu nous rends un service. Je peux survivre sans toi. Tu as l’air de bien vivre sans moi. C’est parfait. » Et je te pousse avec mes mains pour t’éloigner fortement de moi. Je ne te crois plus, je ne te veux plus à mes côtés. Malgré moi, une larme s’écoule de mes prunelles que j’essuie immédiatement avant de m’éloigner de toi. Je te hais tellement. Je te hais d’avoir une telle importance dans ma vie, mais surtout je te hais de m’abandonner comme ça.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 6 Avr - 22:53

Je savais que la colère t'animerait mais je ne pensais pas que ce serait aussi vif. Les mots que tu me craches à la figure me déchirent le coeur, provoquent des secousses au niveau de la poitrine. Tes paroles sont poignantes, affligeantes ; tu deviens bestial, animal. Je perds la douceur de mon meilleur ami, celle que tu pouvais m'adresser parfois, et tu me balances seulement ta hargne. Sans répit pour mon âme blessée. Tu confonds tout, tu ne comprends rien à la profondeur de mes sentiments. Tu ne perçois même pas les abîmes de la souffrance dans lesquels tu me plonges. « Tu sais faire que ça, me dire des trucs méchants... » Mes yeux se noient de larmes, mon corps commence à trembler. J'en ai marre d'être aussi sensible à chaque petite chose que tu peux dire ou faire. Marre d'être dépendant de toi, de ressentir toutes tes émotions. Le lien qui me rattache à toi est trop important, pourtant tu le remets en doute. Je cours après toi même si tu m'as poussé en arrière une première fois, pour te rejoindre et te retenir. Tu dois me faire face. Ton trouble me percute, m'envahit de tristesse. « Tu essayes jamais de savoir ce que je ressens alors que je me tue tout le temps à te comprendre. A rentrer dans ton monde. » Je t'explique doucement, sans trop de colère dans la voix, terrassé par l'état de fébrilité dans lequel tu te trouves. Tu te protèges sous tes paroles, ce sont tes armes, mais le bouclier n'est pas assez féroce pour dissimuler ta fragilité. J'ai une cruelle envie de te prendre dans mes bras, mais tu me repousserais violemment. Je ne veux pas connaître ce sentiment d'être négligé, je le connais que trop bien. « Mais c'est fatiguant, déchirant, de vouloir y parvenir. Tu sais pas ce que ça fait de t'entendre tout le temps me critiquer, m'insulter, me dire que je suis mauvais, vicieux. Je peux plus les entendre tes mots injurieux qui me dévoilent juste combien tu me dénigres. Alors ouais, je suis usé que tu me fasses pas assez confiance pour t'affirmer. Ça m'use d'être tourné en bourrique. Tu sais pas ce que tu veux alors viens pas me reprocher d'essayer d'être heureux sans toi. » Je souffle avec plus de hargne, pour me décharger de tout ce que je ressens. Je commence à pleurer tant l'émotion est forte. Je sanglote parfois, continue de verser des larmes. Je ne peux plus les retenir, surtout à cause de cette boule qui se forme dans la gorge et qui provoque ces pleurs incessants. « Alors arrête de dire des conneries que tu comprends même pas. Parce que tu as jamais rien compris. Tu as jamais saisi que je t'aimais comme un dingue, que ça me permettait d'accepter tes mots. Mais je peux plus me laisser traiter de la sorte. Je peux plus. J'ai plus la force d'endurer la violence de tes mots. Alors j'ai arrêté de te voir parce que quand je te vois, je suis pas capable de te repousser, d'arrêter de t'aimer avec autant de force ; et je craque, je succombe ! Et puis je retombe dans tes bras et c'est le cercle vicieux, parce qu'à côté de ça, toi tu veux pas de moi ! » Je hurle avec émotion. Ce n'est plus de la rage, je suis écœuré. J'étouffe dans cette explication oppressante. L'altercation est intense. « Je sais plus ce que tu veux Lip ! Tu es tout le temps contradictoire ! Un jour tu me veux, et le lendemain tu me jettes ! Alors dis-le au lieu de te renfermer ! » Je n'arrive plus à gérer toute cette incompréhension se portant sur tes propres sentiments.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 6 Avr - 23:41

Ma violence est verbale pour compenser toute cette rage qui grogne en moi. Je me sens possédé par ce sentiment amer qui me retourne les tripes avec tant de violence que je n’arrive plus à raisonner. La douleur est insoutenable et je prêche le faux dans l’espoir d’obtenir le vrai, mais tes propos ne font qu’assassiner plus cruellement mon cœur, qui se décroche de ma poitrine. Je ne pensais pas pouvoir un jour ressentir une telle douleur me lacérer la poitrine et me mettre à terre, mais tu as ce pouvoir sur moi. Ma fierté me conjure de fuir, de ne pas montrer ma faiblesse, mais tu ne sembles pas disposé à me laisser partir. Tes reproches s’accumulent, m’assassinent plus durement que jamais. Sans doute parce que je sais toute la vérité qu’ils renferment, parce que c’est ces mêmes tourments qui me donnent envie de fuir la réalité. Alors mon émoi s’affermit. Ma respiration est plus difficile que jamais et sans pouvoir les retenir mes larmes inondent mon visage alors que tes propos résonnent en moi comme de cruels coups de poignards. La douleur mêlée à la culpabilité rend ce cocktail d’émotions trop difficile à maitriser. Mon corps tremble, je perds toutes mes forces et me laisse tomber au sol comme un moins que rien. Les sanglots étranglent ma voix alors que je pleure comme un gosse. Cette envie est incontrôlable face à toutes ces vérités que tu me renvois en plein visage, la force de tes sentiments qui me sont précieux et qui me font si peur, car je ne sais pas gérer cela. Je reste muet tout le long de tes propos, bien incapable de répliquer la moindre chose. Tout est si confus dans mon esprit et ma fébrilité est si profonde, que ma fierté ne peut s’imposer à moi. « Si tu crois que c’est facile pour moi d’être comme ça, tu te goures, putain. » Je lâche dans une voix éteinte. « Tu crois que ça me rend heureux d’être comme ça, de t’insulter de la sorte, putain ! » Je te lance avec force en venant relever mon regard vers le tien. « Tu ne comprends pas que j’ai honte de ce que je te fais vivre, que ça me rend malade de le faire et de ne rien pouvoir faire pour lutter contre ça ? Tu crois que j’en ai envie ? Non. Et tous ces mots que tu prononces, putain. » Ma voix n’est que murmure alors que je glisse mes bras derrière ma tête pour cacher mes pleurs. Ça me tue encore plus. J’ai juste envie de vomir tant je prends conscience que Gabriel a raison. Qu’au fond, je ne fais que me voiler la face et que la vérité est là et que tu me la renvois à cet instant. Et ça me déglingue totalement, rend mon cœur si lourd. J’essuie le plus rapidement mes larmes qui noient mes joues pour tenter de reprendre contenance, mais c’est une utopie. A cet instant, je suis incapable de tout faire pour garder la face. La douleur est si profonde. « Je veux pas te perdre. » Il admet faiblement dans une petite voix. « Tu comprends pas que tu es ce que j’ai de plus cher dans ce monde après ma sœur ? Tu ne comprends pas que j’ai besoin de toi-même si je ne le mérite pas. Putain, arrête de te faire avoir par mes mots. Tu sais bien que pour toi, je serai prêt à tuer. Si ça tenait qu’à moi, je me buterai. » Parce que oui, j’en serai capable si je ne savais pas que ça te détruirai pour toujours. Ma voix n’est que murmure, brisée par ses pleurs que je tente en vain d’étouffer. Il n’y a que toi qui me mets dans un tel état. Tu devrais pourtant comprendre ce que je ressens pour toi. Je t’aime putain. J’en prends conscience et cela me rend plus perdu que jamais.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyVen 7 Avr - 10:30

Ta tristesse est communicative, elle me serre le coeur avec force. Nos mots tranchants rendent la douleur que plus conséquente, à en créer une véritable plaie béante au creux de ma poitrine. Il faudra beaucoup de temps pour qu'on guérisse de nos blessures nouvelles, pour éponger la morosité de nos esprits encombrés. On se bousille la vie actuellement en se déclarant des mots durs, déchirants, et pourtant criants de vérité. Tout semble si franc, sincère, que ça percute davantage nos sentiments bien rangés. Nos émotions s'activent facilement, et je me mets à verser des larmes sous le coup de ces sentiments qui me consument de toutes parts. Je suis incapable de les gérer, les apaiser, alors je les délivre. Quand je te vois tomber au sol, sur tes genoux, je comprends l'état de fragilité qui te dépasse. Mon coeur n'est plus que bouilli devant ce constat affligeant. J'ai réduit ta vie à néant, par ma connerie, en voulant me la jouer égoïste pour une fois. Les remords me pèsent tandis que je t'entends cracher ta hargne. Je ne sais pas quoi te répondre, je préfère te laisser continuer. Tu me fais comprendre que la douleur est aussi vive pour toi lorsque tu balances des propos aussi injurieux, que tu ne le fais pas après. C'est sans doute plus fort que toi, mais tu pourrais te retenir. T'efforcer à rendre la souffrance moins pénible. Tu te décharges finalement des sentiments que tu éprouves à mon égard ; tu balances tout ce que tu contiens sur le cœur pour entreprendre une déclaration d'amitié. Je me laisse tomber au sol, près de toi, pour venir attraper ton visage entre mes mains. Ton message me touche, me transperce le coeur d'amour et de bonheur. « Je sais tout ça Lip. » Sinon je m'entêterais pas à t'aimer avec autant de force, à te soutenir dans toutes les étapes de ta vie, quitte à être chaque fois en désaccord avec Gabriel. Je sais ce que tu vaux et je connais aussi la valeur de tes sentiments. Pourtant tu contredis souvent cette importance par tes mots, ta cruauté, ta violence, ton rejet, et ta non-confiance en moi. « Je voudrais juste que tu assumes ce que tu désires... que tu me fasses confiance, et te laisses emporter sans crainte. Que tu cesses de me voir comme ton Diable. » Je ne parviens à préciser ma pensée, à te faire comprendre tout le mal qui me ronge par ta propre responsabilité. « Tu me perdras pas. Je suis là. Je te lâche pas. Jamais. » Je te déclare avec toute la sincérité du monde en venant embrasser ta tempe et caresser tes cheveux, ta mâchoire. « Calme-toi. » J'appuie ma demande en embrassant ton visage avec douceur ; je dépose une quantité de baisers sur ta peau. Tout mon cœur est secoué en apercevant tes larmes, ta crise d'angoisse et de tristesse. Ce n'est pas habituel que tu t'écroules au sol, que tu te laisses morfondre dans ta douleur. Alors je déverse en toi autant de tendresse que je suis capable de te donner, sans jamais te lâcher, ni du regard, ni des doigts. Je ne te laisse pas plonger dans les bas-fonds, je te rattrape de justesse.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyVen 7 Avr - 19:17

Ma fébrilité et douleur est si profonde que je ne peux la contenir. Tes paroles criantes de vérité assassinent mon âme avec tant de violence. Je prends conscience de la réalité, des dégâts que je t’inflige par mon orgueil démesuré et cela me détruit totalement. Cela ne me laisse pas indifférent. Bien au contraire, ma culpabilité me plonge encore plus profondément dans l’inconscience. Tout implose au sein de ma poitrine et dévaste tout sur son passage. La déchirure que toute cette colère provoque détruit mon cœur en mil morceaux. Je suis incapable de garder la face, je t’avoue mes sentiments sans détour, car la peur de te perdre se fait réelle et profonde. Je te raconte que des mensonges quand je prétends pouvoir m’en sortir sans toi. Ma vie serait morose, vide de toute couleur, car je me sentirai plus cruellement dénué de sentiments. C’est pour cela que cela m’est difficile de l’assumer, parce qu’une part de moi aimerait être assez fort, ne pas te donner ce droit que tu disposes en maître. J’ai besoin de toi, merde ! Arrête d’en douter et de te faire avoir par ces putains d’injures que je ne pense pas, mais qui font que révéler une profonde peur au fond de mes tripes. Tu m’es précieux, Stan. Je tâche en vain d’amoindrir mes pleurs, mais rien n’y fait, pas même le contact de tes paumes autour de mon visage. « Non, tu ne le sais pas pour preuve, tu y crois à ses conneries. » Je lâche pour te contredire, car il m’est évident que si tu avais foi réellement en moi, comme tu désires que je le sois, tu ne te laisserais pas duper par tout ça. Or, ce n’est pas le cas. « Je n’y arrive pas. Ça me fouille la trouille tout ça. » J’admets dans une voix tiraillée par cette inquiétude qui me lacère la poitrine avec tant de violence et me rend si acerbe quand la réalité m’éclate en pleine gueule. « Si tu l’étais vraiment, tu crois vraiment que je reviendrai vers toi, comme je le fais à chaque fois ? » Je te questionne dans une voix faible et tourmentée. Le contact de ta peau contre la mienne me fait un bien fou. Je me laisse dompter de nouveau, ayant besoin de ta douceur et de tes mots. Je suis un paradoxe à moi-même. Je le sais, mais c’est dur d’aller à l’encontre de ma nature. Je suis un être craintif sous mes attitudes fières et rebelles. Alors, je ferme mes paupières, savoure la caresse de tes lèvres sur ma peau avant de te serrer contre moi avec fermeté. J’ai besoin de te sentir et je n’ai pas envie de te laisser t’envoler. Pas maintenant que je t’ai retrouvé. Rien à foutre de ce con qui t’attend dans ta cabane. « Je ne te lâcherai jamais. Tu le sais, hein ? » Je murmure dans une voix éteinte contre la peau de ton visage. J’espère que tu en as conscience.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptySam 15 Avr - 17:24

L'émotion qui nous submerge est puissante et on ne parvient plus à la contrôler, ni la freiner. Si au début c'est de la colère que tu me témoignais sans scrupule, à m'en déchirer le cœur, tu finis par taire cette hargne pour te guider plutôt vers une souffrance extrême. Tu verses des larmes, tu t'abats au sol, tu sanglotes et trembles, et je te rejoins pour t'accompagner dans ce moment de détresse. Si tu tombes, je te relève. C'est le principe de l'amitié ou plutôt ce que je m'entête à faire. Je voudrais te calmer, apaiser ton âme pour que tu te sentes en sécurité, libre d'aimer, de t'exprimer. « Je sais que je suis important. Ça ne veut pas dire que je le serais tout le temps. Alors forcément je m'inquiète quand tu me rabâches à quel point je suis mauvais. » Finalement tu évoques une vérité que je crains. Tu reviens vers moi chaque fois que tu es sous l'emprise des substances illicites, même si tu ne sembles pas le percevoir. « Tu reviens parce que tu es drogué Lip. » Je te fais la remarque car il faut qu'on pose tout à plat, et que je sens que c'est le moment. Un autre comme celui-ci, où tu es prêt à entendre mes sources de frustration ne se présentera pas de sitôt alors j'en profite pour tenter de t'éclairer. Tu me repousses chaque fois que ton esprit est libéré de toutes contraintes inconscientes. Tu as peur de moi, tu paniques, sans te donner la possibilité de savourer les instants matinaux qui s'écoulent devant nous. Tu les laisses s'échapper, te laissant emporter par l'angoisse conséquente. Tu n'as jamais été capable de me faire confiance avec puissance. « Je voudrais juste... que tu assumes. Je veux pas qu'on recommence et entendre tes insultes. » J'exprime mes désirs en espérant qu'ils coïncideront avec les tiens. Finalement je dépose des baisers contre ton visage blême et incrusté de perles salées, avant de sentir ton emprise contre mon corps. Tu me serres avec force, comme si tu avais peur que je m'échappe. Pourtant j'ai bien l'intention de rester là, près de toi. « J'en doute parfois mais je le sais au fond de moi. » Je souffle contre ton épaule tandis que je me retiens à ta taille. Je n'ai plus aucune envie de bouger.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyDim 16 Avr - 12:03

Je me sens misérable de fondre en larmes de cette manière, mais il m’est impossible de faire autrement. Toute cette fébrilité bousculée par tes paroles et par cette scène entrevue me lacère férocement la poitrine. Ma putain de fierté me pourrit la vie, mais comment faire autrement alors qu’elle est liée à ma nature, à mon passif ? Pourtant, toi, tu me connais, tu ne devrais pas te laisser berner par mes paroles acerbes, qui sont éloignées de la réalité, mais qui s’impose à moi sous l’effet de la panique, de cette affliction qui me ronge la poitrine d’avoir cédé à ce péché qui me semble éhonté et dégradant. Tout est si confus en moi. Je lutte de manière incontrôlable face à ces deux aspects de ma personnalité, mais as-tu conscience que mes mots acerbes m’écorchent autant que toi ? Parce que je ne suis pas aussi insensible que je le montre, qu’une fois la pression envolée, la réalité m’est douloureuse, mais je n’arrive pas à lutter. « Parce que j’ai besoin de toi, putain ! Stan ! » Je te déclare dans cette voix brisée par ces pleurs incontrôlables. « T’es ce qui maintient ma vie hors de l’eau. Oui, je suis un connard orgueilleux, oui je déteste être faible, mais je t’aime bon sang ! Et ça ne s’arrêtera pas. » Ma voix se veut répréhensible, car je désire que tu percutes tout cela, que tu prennes confiance, même si ça risque de titiller plus fortement ma fierté. J’ai besoin de ce rapport de force i je veux avancer et pour ça, il faut que toi-même aies conscience de tout cela. C’est malsain. Je le sais. Je finis par croire dans les paroles de ton connard d’oncle et ça fait mal, mais je veux juste que tu restes avec moi, égoïstement, parce que t’es ce que j’ai de plus cher. T’es le seul à pouvoir me maitriser, à avoir ce droit. Seulement, je ne peux pas aller contre ta nature et les blessures que je t’ai déjà infligées. Cela fait mal, je dois bien l’admettre. C’est douloureux d’être responsable de tes afflictions et cela me donne encore plus envie de me retourner la tête pour ne pas subir cette déchirure que cela me provoque. Tes aveux me retournent les tripes. Je suis chamboulé par ce que tu énonces. Je ne sais pas quoi y répondre, incapable de t’énoncer des propos que je ne suis pas sûr de tenir. « J’ai besoin de toi pour ça. Je veux essayer d’y parvenir. » Je souffle contre ton épaule sans resserrer mon étreinte. J’ai le cœur qui bat ardemment contre ma poitrine. Cette douleur a du mal à s’effriter. « Je suis désolé. » Je murmure contre ta peau. C’est un aveu sincère et profond que je te fais. J’avais besoin de le formaliser à cet instant où il a son sens. Du moins, c’est ce que je pense.
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MessageSujet: Re: l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8)   l'abandon, cette trahison au gout amer (stanislas - 8) EmptyJeu 20 Avr - 23:45

La scène est déchirante. L'émotion qui nous submerge, elle, est puissante, et brise la légère stabilité qu'on avait retrouvée. On se laisse dominer par la souffrance, sans avoir la capacité de la freiner. Je me laisse emporter par la peine surtout par empathie, quand j'aperçois tes prunelles étincelantes de larmes. Mon coeur se serre devant cette vision effroyable, et mon corps s'abaisse au niveau du tien pour t'accompagner dans l'abîme de ta souffrance. « Tu es même pas conscient sur le moment... Alors est-ce que tu as vraiment besoin de moi au fond... Des fois je me demande pourquoi tu reviens si c'est pour me repousser le lendemain... Tu penses que j'aurais changé entre temps ? Eh ben non, je te désirerai à chaque fois. » Je commente pour te faire comprendre que la réalité sera toujours identique le lendemain. La passion vorace m'aura animée, et ta rage se fera que plus violente. J'en ai assez de me prendre des coups dans la gueule et des poignards dans le cœur. C'est compliqué à gérer quand j'entends tes remarques acerbes, tes injures, alors que tu m'as toujours apporté soutien et affection. J'ai l'impression d'être dénigré pour ce que je suis ; rejeté par celui que j'aime de tout mon coeur. « Tu m'aimes oui, mais ça m'aide pas à savoir ce que tu veux Lip. » Je résume ma pensée avec douceur, pour te faire comprendre ce qui bloque dans mon esprit, et ce qui saccage ainsi ma vie. « Je suis complètement perdu. » Je souffle avec émotion. Alors qu'on devrait tout se confier, se pardonner. On devrait être liés comme on l'a toujours été, pour affronter ce qui te fout la trouille. Parce que ma main se tend chaque fois vers toi mais tu la balayes avec dégoût. Tu refuses mon aide. Petit à petit, on échange et tu sembles comprendre mon point de vue. Je me laisse bercer d'illusions un instant en t'écoutant murmurer des mots que j'attendais inespérément. « Vraiment ? » Je relève la tête vers toi pour apercevoir un brin de sincérité au fond de tes yeux. Elle est perceptible, à moins que je me laisse gagner par mes envies. « Car moi je suis tout disposé à t'aider. C'est tout ce que je veux. » Je continue en te laissant me prendre au creux de tes bras encore une fois. Je te laisse me serrer avec force, profitant de cette étreinte. J'entends finalement ton excuse au creux de mon oreille. Cet aveu me chamboule, torture mon coeur. Tu n'es pas habitué à demander pardon, car ta fierté bloque tout élan de culpabilité. Tu me bouleverses par ces quelques mots, et je ne réponds rien durant plusieurs secondes. Je profite seulement de cette émotion particulière qui s'empare de mon être tout entier. Je suis touché en plein coeur. « C'est pas grave Lip. Tant que ça change. » Je t'ai déjà pardonné au fond de moi, peut-être que tu le sais. « Parce que je veux que ce soit différent. » Je reprends avec ce goût d'espoir et de nouveauté en bouche, un sourire exposé sur les lèvres. Est-ce que j'ai été à ce point naïf d'avoir cru une seule minute que ton état de chagrin allait nous emporter vers une directive plus optimiste ? Que je pouvais te faire confiance ? Il n'y a que moi qui ne possédait pas suffisamment de lucidité pour remarquer que la réponse positive se dessinait déjà sous mes yeux.
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