Tu n’allais pas tarder à montrer le bout de ton nez. On se voyait régulièrement pour un moment des plus sensuels. Tu étais un des rares à être ce que j’appelle moi-même un régulier. Ça n’a rien de péjoratif, bien au contraire. C’était même un compliment, car d’habitude je ne revenais jamais vers mes amants. J’avais une collection plutôt impressionnante d’amants d’un soir, mais peu avait su réveiller mon intérêt. Ce qui nous avait rapproché, c’est que l’on avait exactement tous les deux aucunes envie de se caser pour une relation sérieuse. On était en quelque sorte ce que l’on peut appeler des sexfriends. Et souvent quand l’un ou l’autre avait une frustration, on prenait le plus malin plaisir d’une étreinte charnelle passionnée. Tu m’avais contacté et je m’étais empressé de te dire que j’étais libre aujourd’hui. Cela faisait longtemps que l’on ne s’était pas vu. On avait rendez-vous chez moi, vieille habitude. J’avais simplement enfilé un jean comme simple vêtement. De toute manière on n’allait pas les garder très longtemps. J’entends sonner, et je m’empresse de t’ouvrir. Je te souris. « Salut. » Je tire sur ton haut avant de refermer la porte derrière toi. Je te pousse contre le mur, collant mon corps contre le tien, déjà brûlant. Mes mains glissent déjà sur tes hanches alors que mes lèvres trouvent le chemin des tiennes. Pas besoin de mots, de paroles ou autres. Les gestes suffisent. Et franchement, je préférais parler après, exténuer de cette étreinte et surtout encore sur mon petit nuage de luxure.
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