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 ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon

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MessageSujet: ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon   ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon EmptyDim 25 Mar - 11:59


Quand il était rentré de son rendez-vous avec Avalon, Leland avait vaqué quelques temps à ses occupations, mais très vite l’image de la jeune femme était revenue habiter ses pensées, l’empêchant de se concentrer sur les tâches qu’il devait accomplir.

C’est capricieux une rencontre quand on y réfléchit. Une passe mieux assurée et il n’aurait probablement jamais échangé un mot avec elle de toute son existence. Certains verraient dans cet alignement planétaire un signe du destin, une intervention divine qui lui montrait la voie à suivre, ce genre de connerie. En bon pragmatique, il consentait à admettre qu’il s’agissait là d’un heureux hasard, et c’était déjà pas mal. Car, peu importe comment on les appelle, ce n’était pas dans ses habitudes de faire de telles rencontres, et ça l’intriguait d’autant plus. Et s’il était rarement pleinement convaincu de quoi que ce soit, il était certain d’une chose : il avait très envie de la revoir.

Fort de cette conviction, il lui fallait maintenant étudier les modalités de cette relance. Appel ou texto ? Pour lui proposer quoi ? Et la question cruciale entre toutes : quand la prise de contact devait-elle avoir lieu ? Rien qu’à envisager toutes les incertitudes, Leland fut pris d’un léger vertige et il dut s’astreindre à respirer plus profondément pour retrouver son calme.
Prenons les choses dans l’ordre. Déjà elle lui avait laissé son numéro de téléphone, c’était bien pour lui permettre de la contacter, ce qui constituait un bon point pour lui. Ensuite, appel ou texto. Là encore la réponse allait de soi. Il n’était pas certain qu’Avalon ait installé sur son téléphone une de ses applications qui permettent de lire les messages à haute-voix, du coup autant éviter de prendre le risque que son message ne soit jamais lu en l’appelant directement. Déjà ça ferait plus chaleureux et en plus ça limiterait les possibilités d’erreur de transcription de son message. Au moins s’il faisait une boulette, il ne pourrait s’en prendre qu’à lui.
Le prétexte pour lui proposer de se revoir était également tout trouvé. Au pub, elle s’était montrée intéressée par son métier et avait semblée enthousiaste à l’idée qu’il lui montre un de ses scénarios. Du coup même si c’était là pure politesse de sa part, il pouvait toujours se servir de cette excuse.

Satisfait de voir l’horizon de ses interrogations s’éclaircir considérablement, il profita de l’euphorie du moment pour s’atteler à LA question épineuse entre toutes : le fameux quand. Et n’ayant jamais été dans une situation comparable auparavant, il se trouva fort dépourvu lorsque le questionnement fut venu. Mais il n’était pas seul dans cette galère, son ami Google était là pour l’aider. Il s’installa donc devant son ordinateur, et dans la barre du moteur de recherche, entra la requête suivante : « Quand contacter une fille sans risquer de paraître pour un relou ou un psychopathe ? ».
Première réponse : « Comment aborder une fille sur Facebook ? » sur www.onlineseduction.fr. Non seulement l’article n’apportait aucune réponse à la question qu’il se posait initialement, mais un coup d’œil rapide sur le site en question et il en venait à se demander s’il n’aurait pas été plus pertinemment de le baptiser www.devenirunpredateursexuelsurfacebook.com. Ou au moins plus honnête.
Il ignora la deuxième suggestion (« Comment draguer sur Facebook : méthode prouvée et efficace » sur www.seductionbykamal.com, qui ressemblait furieusement à la première) et passa directement à la suivante. « Ne pas être relou avec une fille - technique de séduction » sur… forum doctissimo ! En voilà une source qu’elle est bonne et fiable ! Hop, on clique !
Déception. Grosse déception même. Quand on pense à la simplicité de la question posée et au nombre de posts qui tournent autour du pot, c’est à se coincer les noix dans une porte quand même ! De rage Leland ferma la fenêtre de navigation, éteignit son portable et décréta qu’il attendrait deux jours avant d’appeler Avalon. Et pas aux heures des repas car 1) elle risquerait de travailler à ce moment-là, et 2) elle risquerait de le prendre pour une espèce de démarcheur, ce qui pourrait la mettre dans de mauvaises dispositions à son égard.

Le lendemain (ou Leland demain, si l’on ne fait pas attention), il dut résister à la tentation d’appeler sur le champ. Comme François Pignon il avait vraiment besoin d’être fixé, mais il parvint à se tenir au plan prévu et c’est donc deux jours plus tard qu’il composa son numéro.
L’appel fut détendu, agréable. Elle semblait contente de lui parler et parut emballée par sa proposition (du moins, autant qu’on puisse en juger par téléphone). Ils convinrent qu’ils se verraient dès le lendemain, ce qui laisserait à Leland le temps de mettre en ordre son appartement. Il l’informa que l’ascenseur ne montait pas jusqu’à son appartement sous les toits et que par conséquent, il serait plus simple qu’elle l’appelle quand elle serait arrivée pour qu’il vienne la chercher.

Après avoir raccroché et s’être offert une petite danse de la victoire, il se mit aussitôt à ranger le bordel qui s’était quelque peu entassé depuis la dernière visite qu’il avait reçu - ses parents, il y a un petit mois - et à ouvrir en grand les fenêtres, histoire d’aérer un peu.

Jour J, M moins dix minutes. L’appartement est nickel, Leland fin prêt. Il tourne comme un lion en cage. Mais comme un lion légèrement anxieux pour être tout à fait honnête. Tout va bien se passer. Tout va bien se passer…
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MessageSujet: Re: ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon   ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon EmptyMar 8 Mai - 13:10


Leland&Avalon
Viens chez moi, j'habite chez la Martine

Quand vous donnez votre numéro à un garçon, vous vous attendez à ce qu’il vous rappelle. Bien souvent, cela ne se produit pas et s’ensuit de longues séances de papotage entre copines pour évaluer le degré de connard dudit garçon. Mais lorsque cela se produit vraiment, la question est : quel délai doit-il prendre avant de passer ledit coup de fil sans passer pour un gros rustre ou pire, un mec qui ne pense qu’avec sa qu*ue ? Avalon était partagée sur le sujet. Elle ne donnait que rarement son numéro de téléphone aux mecs et de ce fait, elle ne réfléchissait pas souvent à cette problématique. Mais maintenant qu’elle était dans cette situation, une fois dans son lit tard le soir, elle y pensa. Son téléphone fermement tenu dans sa main, elle attendait une quelconque vibration ou une sonnerie qui lui indiquerait que Leland était impatient de la revoir. Elle n’espérait pas non plus grand-chose de ce potentiel rendez-vous, ne souhaitant pas mettre la charrue avant les bœufs. Mais elle avait trouvé cet instant avec lui totalement agréable et souhaitait le reproduire dans un autre contexte. Alors, combien de temps allait-elle attendre avant d’avoir de ses nouvelles, s’il comptait lui en donner ?

En tout cas, pas le soir-même. Ni le lendemain matin. Autant dire que la jeune femme était déçue. Dans un des derniers Cosmo que sa mère lisait, il était dit qu’un garçon devait attendre 3 jours avant de recontacter une jeune femme, pour ne pas paraître trop empressé ni trop nonchalant. Est-ce que Leland avait lu Cosmo et attendait les trois jours réglementaires ? Est-ce qu’elle devait s’inquiéter des lectures de Leland, justement ? Partagée, Avalon avait fini par se concentrer sur son travail, gardant tout de même l’oreille attentive en cas de sonnerie de téléphone. Mais le jour qui suivit leur rencontre, toujours rien.

Persuadée qu’il allait finalement attendre le troisième jour, la jeune femme se fit une raison et arrêta d’attendre quoique ce soit. Ce fut donc au moment le plus inopportun qu’elle reçue un appel de ce garçon. Le deuxième jour. Décidément, il était plein de surprises, et ce sans moquerie. Ou presque pas. La jeune femme avait vite craché le dentifrice dans sa bouche pour lui répondre, adoptant un ton détaché qu’elle voulait naturel, bien qu’elle ait été très nerveuse.

De ce fait, le lendemain, elle arriva à l’adresse qu’il lui avait indiqué, un peu anxieuse tout de même. Merci au GPS vocal qui lui avait permis de venir seule, sans l’aide de personne. Se mordillant la lèvre, Avalon s’avança vers la porte du bâtiment et appuya sur le bouton de l’interphone, espérant ne pas se tromper. Une fois la porte ouverte, elle entra et attendit patiemment que son rendez-vous vienne la chercher pour monter les escaliers menant au… grenier de Cendrillon ?
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MessageSujet: Re: ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon   ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon EmptyMer 9 Mai - 17:57


Les dix minutes passées à attendre avaient été particulièrement pénibles. Les interrogations se bousculaient dans sa tête, mais de manière confuse, de telle sorte qu’il lui était très compliqué de se concentrer sur une en particulier. Il se sentait tiraillé entre l’impatience de la voir arriver et l’inquiétude que leur rencontre ne soit pas à la hauteur de ses attentes. Ce qui était pourtant paradoxal, car il aurait été bien incapable d’exprimer quelles étaient ses attentes ; il avait seulement l’impression qu’il allait la décevoir, et se décevoir du même coup. L’idée d’appeler pour annuler lui traversa brièvement la tête, mais il la chassa aussitôt. Il avait fait ça toute sa vie, reculer dès qu’une situation qui l’angoissait se présentait, et où est-ce que cette stratégie l’avait mené ? Absolument nulle part. Célibataire à trente piges passées, avec le Kalahari comme vie sentimentale, tu parles d'un bilan.

Fort heureusement il fut tiré de ses réflexions par le bruit de l’interphone. Soulagé, il se précipita un peu trop rapidement pour répondre, indiquant à Avalon qu’il arrivait. Comme un idiot il lui ajouta de pas bouger, ce qui le conduisit à se frapper le front avec la paume de sa main. Comment paraître pour un gros désespéré en deux secondes, par Leland Brubaker.

L’ascenseur n’étant pas immédiatement disponible au sixième, il dégringola les étages restants quatre à quatre, ne ralentissant qu’au premier, le temps de se refaire une contenance. Un vrai gamin ! Quand il la vit, un grand sourire benêt éclaira son visage, sourire que Dieu merci, elle ne pouvait voir. Il la salua chaleureusement en lui faisant la bise, lui demandant si elle avait trouvé son immeuble facilement.

« On va prendre l’ascenseur jusqu’au sixième, mais après l’escalier pour arriver chez moi est plutôt tortueux. J’espère que tu n’as pas le vertige. De toute façon j’ai prévu les mousquetons et les cordes, cette fois tu ne risques rien. »

Effectivement, une fois sortis de l’ascenseur, il fallait emprunter un long couloir qui se terminait par un renfoncement dissimulant une porte de service, invisible depuis chacune des portes qui s’étalaient sur le palier. Un vestige de l’époque où le bâtiment était encore un magnifique hôtel particulier dont le standing imposait que les moindres désirs de ses occupants puissent être exaucés, à toute heure du jour ou de la nuit, en un temps record. Et si on appréciait la réactivité et l’empressement des petites mains, on ne poussait pas le vice à vouloir les saluer quand elles rentraient chez elles après le service. D’où la porte de service dérobée qui évitait ces moments gênants pour tout le monde.

Aujourd’hui, Leland ne voyait d'ailleurs plus que des avantages à son appartement sous les toits. Non seulement les hautes marches de pierre nue constituaient un excellent exercice pour l’entretien de ses fessiers, mais surtout son loyer était à peine la moitié de ceux payés par les autres locataires de l’immeuble. Quand il l’avait visité, le coup de cœur avait été immédiat, il l’avait pris immédiatement. Le lendemain, il venait y déposer ses premiers cartons.

Lors de la montée, il essaya de se montrer prévenant, il avertissait Avalon des pièges nombreux de l’escalier - le plafond bas qui obligeait parfois à se pencher, les marches hautes et inégales - le plus naturellement possible. Il évita de mentionner les nombreuses toiles d’araignées, pas très sûr de sa réaction et dont la présence était imputable au fait que le service d’entretien arrêtait son exploration de l’immeuble au sixième étage, malgré ses nombreuses demandes. En bon chevalier servant, il ouvrait la marche, s’assurant qu’Avalon évite les arachnides qui tissaient tranquillement dans leur coin. Il ne lâchait pas sa main, et badinait joyeusement.

« Je sais que ça n’en a pas forcément l’air comme ça, mais je t’emmène dans un vrai donjon. J’ai dit donjon ? Je voulais parler d’appartement bien sûr. Fais juste gaffe aux chaînes au niveau du canapé. Ça fait longtemps qu'elles n'ont pas servi. »

Encore quelques marches et ils débouchaient enfin sur l’appartement de Leland. Cette fois, il laissa Avalon entrer la première. Après avoir refermé la porte il constata que l’endroit sentait un peu trop le propre pour que ça soit vraiment honnête. A l’odorat ça ressemblait plutôt à un de ces logements témoins, destinés à vous faire vous projeter pour les acheter, mais qui manque cruellement de vie. Il guida son invitée jusqu’au canapé, la laissant y prendre place, pendant qu’il s’éloignait en direction du coin cuisine.

« Sois la bienvenue chez moi. Et surtout, fais comme chez toi. Tu veux boire quelque chose ? Chaud ? Froid ? Si jamais tu veux explorer mon antre, ne te gêne pas. A part la table basse qui se trouve devant toi, mes goûts en matière de mobilier sont plutôt… sommaires. Fais juste attention à ne pas te perdre. Dix-neuf mètres carrés quand même ! »

L’appartement formait un carré approximatif. Le canapé tournait le dos à la porte d’entrée, face à la fenêtre de toit qui offrait une vue plutôt sympathique sur le centre-ville de Vancouver. Des étagères, remplies pour l’essentiel de bouquins, s’étalaient le long du mur de droite. Le coin opposé était occupé par un lit une place, exceptionnellement fait pour l’occasion, tandis qu’un coin cuisine avait été aménagé directement à gauche en entrant. Les toilettes et la douche étaient sur le palier. Humour bourgeois, sans doute.
Debout devant le comptoir, Leland attendait qu’Avalon fasse son choix en l’observant discrètement. Depuis qu’elle était arrivé, il avait été plutôt bavard. C’était bon signe, elle lui plaisait vraiment beaucoup.
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MessageSujet: Re: ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon   ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon EmptyLun 25 Juin - 16:45


Leland&Avalon
Viens chez moi, j'habite chez la Martine

L’attente ne fut vraiment pas longue et cela représentait parfaitement ce qu’elle pensait de Leland. Il semblait être quelqu’un de vraiment prévenant et ses actions par la suite ne firent que lui confirmer ce qu’elle savait déjà. Une fois qu’elle lui eut confirmé que trouver son bâtiment n’était pas chose difficile, ils prirent l’ascenseur jusqu’au sixième étage, avant de grimper une volée d’escaliers qui semblaient similaires à ceux de Cendrillon, de la façon dont il en parlait et à l’odeur qui s’en dégageait. Avalon s’imprégnait de toutes les odeurs et tous les sons qu’elle pouvait percevoir, afin de mieux se repérer si d’aventure, elle revenait. Mieux vaut dire si que jamais. Leland faisait tout pour la détendre à sa manière, même si elle percevait une pointe de stress dans son humeur. Cela la rassurait, elle n’aimait pas vraiment sortir avec des garçons trop confiants en eux-mêmes.

« Combien de personnes tu as séquestrées dans ton donjon-appartement au juste ? » Lui répondit-elle à un moment, sur le même ton de la plaisanterie. Si elle avait buté une ou deux fois sur les marches un peu bizarroïdes, et s’était pris une toile d’araignée dans le visage (fort heureusement pour elle, elle n’en avait pas peur), le trajet se déroula sans encombre et l’odeur du propre lui confirma qu’ils étaient bien arrivés.

Leland la guida jusqu’à son canapé, où elle prit soin de s’asseoir à sa demande. La jeune femme tourna la tête autour d’elle comme si elle pouvait percevoir les détails de l’appartement. Elle eut un léger sourire à la boutade de son nouvel ami et tourna la tête vers l’endroit d’où provenait sa voix. « Je voudrais bien un thé s’il te plaît. Tu invites souvent des gens dans ton splendide et gigantesque appartement ? » Demanda-t-elle, toujours dans le même état d’esprit. Elle était curieuse d’en apprendre un peu plus sur les habitudes de vie de Leland Brubaker.
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MessageSujet: Re: ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon   ♫ Viens chez moi, j'habite chez la Martine (ma proprio) ♫ Ft. Avalon Empty

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