Sujet: I'm sick, not blind (ft. Alice) Ven 9 Juin - 23:31
Les journées sont extrêmement longues quand on a uniquement droit à des comics qu'on a déjà lu des centaines de fois et à la télé qui diffuse des émissions style Les Feux de l'Amour, ça fait au moins la vingtième fois que Victor est prétendu mort, c'est bon on a compris à force, puis ils changent trop de fois d'acteur ça en devient très chiant. Bref. Tout ça pour venir au fait qu'au final, je me tortille dans mon lit, je me couche dans tous les sens, je m'amuse même à m'allonger puis faire pendre ma tête dans le vide alors que toute les infirmières me disent que c'est mauvais, mais elles ne peuvent pas me blâmer, ça fait vingt ans que je vis ici. Heureusement j'avais les visites de mon frère ainsi que les visites de sa meilleure amie que je connaissais depuis aussi presque longtemps que lui la connaissait, Alice. Ma seule vraie amie si on peut dire ça comme ça, puisque les autres sont des hospitalisées ou encore les infirmières qui trainent par ici. Actuellement la tête à l'envers, je regarde la porte en espérant voir une tête que je connais apparaitre dans l'entrée ou du moins voir quelque chose pour m'occuper, je sais pas, un nouveau malade qui va passer du temps avec moi, car j'attends toujours mon Augustus Waters sans le cancer là, au bout d'un moment ça devient long. Je me remets correctement tandis que ma tête tourne quand je vois des jambes féminines entrées dans ma chambre, j'en déduis donc que c'est Alice qui vient me rendre visite et souriant grandement, je me lève de mon lit en tanguant légèrement par le fait que je suis allée trop vite.
-Aliceeeeee !
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Sujet: Re: I'm sick, not blind (ft. Alice) Jeu 22 Juin - 19:09
I'm sick, not blind
Ft Luna McFly & Alice Everghton
Comme toujours, après les cours, soit j’allais rendre visite à mon meilleur ami ou bien alors je prenais la direction de l’hôpital pour aller y retrouver Luna, sa sœur. Toutes les deux on s’est tout de suite bien entendu et avec le temps, celle-ci a fini par devenir une véritable amie voir même plus. Bien que je me confie énormément à Orion, je considère Luna comme ma confidente et je sais que lorsque j’ai besoin de parler à quelqu’un d’autre que mon meilleur ami, elle est là pour m’écouter, tout comme je suis là pour elle quand elle a besoin. Bref ce jour-là, j’avais décidé d’aller tenir un peu compagnie à celle-ci, histoire qu'elle ne s'ennuie pas trop entre les quatre murs de sa chambre. Et puis il fallait que je lui parle de quelque chose qui me tracassait depuis quelques jours. Connaissant Orion il lui avait sans doute parlé à elle aussi, mais bon pas grave, il fallait tout de même que j'aborde ce sujet avec elle. Ainsi, après plusieurs minutes de trajet en voiture, j'avais filé droit dans la chambre de la jeune femme et une fois devant celle-ci, j'allais prendre la parole pour la saluer, quand tout à coup Luna, manqua de tomber.
- Doucement ma belle ! Ne va pas te casser quelque chose.
L'accompagnant ensuite à son lit, je m'étais assise à ses côtés et passant une main dans mes cheveux, j'avais repris à son attention :
- Alors, comment ça va aujourd'hui ? Prête à sortir bientôt de ce bâtiment pour aller t'installer chez ton frère ?
Inutile d'aborder le sujet qui fâche de suite, autant prendre de ses nouvelles avant, c'était tout de même le but principal de ma visite à la base.
Comparée à Lydia, Alice elle passait crème. Bien sûr, au début de son amitié avec Orion j'ai été du genre à me méfier car il s'agit quand même de mon jumeau et je déteste plus que tout au monde le voir souffrir, sachant qu'à l'hôpital, il ne peut pas venir quand il veut ou encore me téléphoner quand il veut, et j'avais hâte de le rejoindre, comme ça je pourrais être là à n'importe quelle heure de la journée pour lui. Je savais qu'Orion avait beaucoup compté sur Alice lorsqu'il était au plus bas et que j'étais toujours enfermée dans ces quatre murs affreusement blancs, depuis les années, je n'avais pu déduire qu'une seule chose ; qu'Alice était une fille bien pour mon jumeau. Ou en tout cas, je n'avais pas encore de dossier judiciaire contre elle.
Tellement contente de voir la blonde débarquée, j'avais oublié que me lever d'un coup comme ça n'était pas la meilleure idée qu'on puisse avoir, juste après avoir eu la tête à l'envers quelques minutes. Quand elle me rattrapa et me raccompagna à mon lit, qui en soit, n'était pas bien loin. Ce n'est pas comme si ma chambre était comparable à un palace. J'avais bien envie de lui dire que j'étais solide comme un roc mais... ça aurait été trop ironique. Trop d'ironie tue l'ironie. Quand elle aborda le sujet de ma sortie, je ne pus m'empêcher de faire un grand sourire en tournant ma tête vers elle.
-Tellement ! J'attends ça depuis trop longtemps, Alice. J'en peux plus, je compte les jours depuis qu'on me dit que bientôt je vais pouvoir quitter ce maudit hôpital ! Et toi, comment ça va ?
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