Do you mind if I steal a kiss? | Sigrik

Journée de merde... Sigid s'était disputée avec ses parents, elle leur avait simplement demandé de sortir, ils avaient refusé, car elle était déjà beaucoup sortit dans la semaine et elle s'était emporté en prétextant que ce n'était pas juste que Philae puisse sortir autant qu’elle le voulait. Sa mère lui a alors reproché ses notes désastreuses en maths et son père lui a rétorqué que Philae était en bonne santé.

C'est alors qu'en fin de soirée, une fois ses parents couchés que Sig sortie de la maison familiale pour se rendre dans le quartier Ouest, il pleuvait, il faisait froid, mais rien à faire, sa santé ne devrait pas l'empêcher de sortir. Elle couru un peu dans la derniers mètres -chose qu’elle faisait très rarement puis se dirigea vers l'appartement d'Elyo. Elle venait voir son ami, il était celui à qui elle se confiait après tout... Puis lui ne vivait pas avec ses parents, le chanceux.

Elle toqua à la porte, trempée et le souffle court, la pauvre n'a absolument aucune endurance. Elle se frotta les bras, elle avait terriblement froid. Elle toqua de nouveau à la porte. Elle attendit un peu, colla son oreille à la porte essayant d'entendre quelque chose qui lui assurerait la présence de quelqu'un dans cet appart. Elle s’apprêta à toquer une troisième fois quand la porte s'ouvrit. « Oh, Ulrik » A la base elle venait voir Elyo, mais finalement, ce n'était pas plus mal que ce soit Ulrik qui lui ouvre la porte. C'était mieux. Elle lui adressa un léger sourire puis l'attrapa par la nuque pour l'embrasser, elle était en train de le tremper, mais tant pis.


 

Son cœur battait à la chamade tandis qu'ils s'embrassaient, ça faisait du bien, mais ça s'arrêta bien trop vite à son goût, Ulrik s'écarta pour la laisser entrer et avant qu'elle ne comprenne quoi que ce soit il lui fit enlever ses chaussures... « Ok »  Elle prit son visage entre ses mains, mince elle se sentait nulle d'un coup " sérieux Sig qu'est-ce que tu fou ?! " Sigid le laissa faire, elle le suivit jusqu'à la chambre en se mordillant la lèvre. « Excuse moi de débarquer comme ça... Je suis sorti en douce de chez moi, je ne t'embête pas, j'espère ? »  Elle se frotta les bras doucement et grimaça, ses vêtements étaient glacés... Elle commença alors à les retirer, tout en le regardant, il était très prévenant comme gars en vrai. D'où lui venait cette sale réputation franchement ? « Merci »  Elle se mit à rougir légèrement. « Tu veux bien que je reste cette nuit ? »



 

Sigid n'était pas pudique, mais c'était adorable qu'il se retourne... Elle qui pensait qu'il ne se gênerait pas pour mater. Il aurait pu, ou alors la cicatrice le dérangeait. C'était une possibilité, elle ne le souhaitait pas cependant. « Pas grave pour Elyo.. . Je suis contente de te voir Ulrik. » Elle était désormais en sous-vêtement, elle regarda les affaires qu'il avait posées sur le lit et prit le T-shirt pour l'enfiler. « C'est à cause d'une dispute, tu trouveras sans doute ça puéril, l'ado qui sort en douce parce que ses parents ne voulaient justement pas qu'elle sorte ce soir-là. »  Elle souffla et s'assit sur le lit oubliant le jean qu'Ulrik avait gentiment sortit pour elle. « Ils me couvent de trop, Philae sort autant qu'elle veut et avec qui elle veut, mais moi non. »  Elle le regarda en souriant doucement. « C'est stupide. »  Elle se mit à rire et passa une main dans ses cheveux humides. « On a jamais parlé de toi... »  Elle se mordilla la lèvre, il n'était absolument pas obligé de lui parler de sa vie, ils pouvaient faire pleins de choses sans parler...

Sigid souriait doucement en le regardant s'installer près d'elle, c'était agréable de le savoir proche ainsi. C'était bête comme sentiment, elle ne se sentait pas groupie, en général elle n'était pas de ce genre, elle n'irait pas demander à Ulrik de lui signer son soutif comme certaines filles du lycée ont déjà fait... Elle voulait juste se sentir proche de lui comme ce soir, et discuter.. Et l'embrasser, c'était tellement chouette de l'embrasser. Putain Sig, ne tombe pas amoureuse.

« Tu as de la chance Ulrik Strøm. » Elle lui donna un léger coup d'épaule avant de se mordiller la lèvre. « Le truc, c'est que j'ai toujours été malade et je le serai toujours, j'aurais toujours un traitement anti-rejet à prendre, je le sais, je connais mes limites et ça nous ferait tellement de bien à tous, qu'ils s'inquiètent un peu moins »

Sigid soupira doucement avant de le regarder, il n'avait pas l'air de vouloir en dire plus, elle comprenait totalement même si ça la frustrait un peu de ne pas en savoir plus sur lui, évidemment elle pouvait choper des infos auprès d'Elyo, mais ce n'était pas pareil. À sa remarque sur le t-shirt, elle se mit à sourire, un vrai beau sourire, elle en était à la limite de rougir. « Je sais merci » Elle lui vola alors un léger baiser avant de s'allonger sur le lit en regardant le plafond. « Merci de me laisser rester. »

Sigid ne put s'empêcher de sourire quand Ulrik affirmait être son ami... C'était agréable d'entendre ça, elle n'était donc pas juste une fille qui avait tendance à vouloir beaucoup l'embrasser, elle était aussi son amie. Sig s'efforçait de regarder le plafond plutôt que lui, sinon il était certain qu'elle lui sauterai dessus encore une fois. Elle sentit alors son regard sur elle et elle ne put s'empêcher de sourire encore plus, elle mourrait d'envie de le regarder aussi, mais elle fixait toujours ce plafond, elle se lançait une sorte de défi en s'empêchant de tourner son regard vers lui. Pour résister à la tentation elle ferma les yeux quelques secondes, ce sont les lèvres d'Ulrik s’emparant de sa bouche qui la fit rouvrir les yeux, ce baiser l'avait surprit, mais il était plus que bienvenu.
L'adolescente passa ses bras autour du cou de son ami pour partager ce baiser avec lui, ses doigts glissèrent même dans les cheveux super soyeux d'Ulrik. « Amis hein ?» Elle se mit à rire légèrement contre ses lèvres et tentait de parler sans trop s’éloigner de sa bouche « Je n'ai pas l'habitude... De faire ça... Avec mes amis.. Mais c'est cool... Je devrai essayer avec d'autre » Elle pouffa de rire doucement, c'était bien évidemment une plaisanterie, Ulrik n'était pas qu'un ami pour elle, ni même qu'un objet de fantasme, il y avait un petit truc qui faisait de cette relation quelque chose de pas commun. Mais il ne faudrait pas s'emballer.