l était une fois, un jeune homme fou amoureux d’une jeune femme. Ils avaient dans l’optique de vivre heureux et d’avoir beaucoup d’enfant. STOP. Qui a dit que les contes de fées existaient ? La vie de Joran n’a jamais commencé ainsi. Non. Déjà tout petit, il se sentait mal aimé par son père qui le battait. Le père de famille n’est pas un sein, c’est peut-être ce qui a valut un tel chemin dans la vie des jeunes garçons de la famille. Joran est un mafieux, un vrai, un dur, un sans-cœur. Il a régulièrement son flingue sur lui, surtout quand il a pour mission d’aller tuer quelqu’un pour le parrain. Le grand chef… Il tue sans remord. Alors, qui est-il pour en vouloir à son frère d’avoir tuer sa première petite amie et de menacer Cassie du même sort ? Le jeune homme aime Cassie, de tout son cœur. Autant que le parrain. Oui, car le parrain de la mafia canadienne est le père de Cassie. Bien sur la jeune femme au sourire pétillant ne sait rien de leurs vies de mafieux, et les deux hommes se sont mis d’accord. Tout deux préfèrent que la jeune femme souffre de l’absence de Joran plutôt de la perdre pour toujours.
C’est peut-être égoïste vu comme ça. Mais la souffrance qu’a eue Joran de la perte de Mathilde avait été si insoutenable, qu’il ne voudrait revivre cela pour rien au monde. Celle qui avait réparé son cœur en détresse avait été la belle Cassie, alors pourquoi la remercier en risquant sa vie ? Joran préférait souffrir et tenter de l’oublier que de rester avec elle, et qu’elle lui échappe d’un trou rouge dans son petit corps si fragile. Joran aimait vraiment Cassie, et je défie quiconque de le nier. Après tout, un sacrifice n’est-il pas une véritable preuve d’amour ? Joran pensait à elle chaque soir pour s’endormir, quand il y arrivait. Il pensait à elle chaque instant. Pour faire l’amour avec une femme, il se devait de boire ou de fumer un joint afin de ne plus penser à elle et de prendre son pied. Pour un homme, c’était différent. Le jeune homme d’un mètre quatre-vingt treize était actuellement chez tatoueur. Il venait de se tatouer un symbole qui était en hommage à Cassie. Simple le logo du bar où ils avaient eu leur première discussion bien qu’elle avait été électrique, si Joran ne lui avait pas renversé son café sur son magnifique tailleurs de haute couture, ils ne se seraient jamais parlés, et ça aurait été bien dommage.
Un film alimentaire sur le tatouage, placé à l’avant bras, il sort du tatoueur et marche dans la rue. Habillé d’un T-shirt, de sa magnifique veste en cuir -où est caché son flingue- et d’un jean banal, bleu. Il marchait sans vraiment regarder où il allait. Cassie lui manquait et il donnerait tout pour la revoir, mais pour l’heure, il avait une mission. Il devait tuer un gamin qui avait menacé de révéler un secret de la plus haute importance de la famille –la mafia bien sur-. Il savait où il devait aller, à l’heure précise pour lui ôter la vie. Mais, dans un angle de rue, sans vraiment s’y attendre, proche d’une supérette, Joran se retrouve nez à nez avec une chevelure rose qu’il reconnaitrait entre mille. Il n’eut le temps de dire un mot, qu’il s’en prend la plus grosse baffe de sa vie, au point de tourner le buste en arrière et de mettre sa main sur sa joue.
« Wow.. »
Il n’eut pas vraiment le temps de comprendre alors que sa joue commençait à le piquer.
« Aïeuh ! »
Il frotte sa joue et regarde Cassie, complètement béat. Savait-il qu’elle était rentrée à Vancouver ? Non. Il déglutit, gêné par la situation, en frottant sans joue, la manche de sa veste s’abaisse vers le coude dévoilant le tatouage fait quelques minutes plus tôt.
« Cassie… hum… T’es rentrée quand ? Et tes études ? … »
Que pouvait-il dire de plus, qu’il était désolé ? Il voyait surtout que les joues de la jeune femme devenait rouge de colère, mais, ne vous inquiétez pas, la prochaine baffe, il saurait l’arrêter.
GleekOut!
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Sujet: Re: Une baffe bien méritée Sam 25 Fév - 22:38
Tu n'aurais jamais dû jouer avec moi...
Joran & Cassie
On dit souvent que les contes de fées sont réalisables. Que le premier homme que l'on croise dans un conte est l'homme de notre vie. Mais ce n'est pas le cas. Non, ce ne sera jamais le cas. C'était ainsi que pensait que Cassie présentement. Elle n'avait plus envie de sortir avec quelqu'un. Rien que l'idée la dégoûtait. Elle n'en avait pas envie tout simplement. Comment pouvait-elle une seule seconde y croire après Joran . Bien qu'elle ne pouvait s'en prendre qu'à elle-même. On lui avait dit de se méfier. De faire attention, de ne pas lui faire confiance. Et qu'avait-elle fait il y a quelques mois de cela ? Elle lui avait fait aveuglément confiance. Elle était comme devenue sourde pour tout ce qu'on lui disait négativement sur lui. Mais qui était Joran ? Son premier amour. Celui avec qui elle avait de nombreux points communs dont la boxe. Celui pour lequel elle avait craqué enfant et dont elle était tombée amoureuse récemment; Comment expliquer la joie qu'elle ressentait lorsqu'elle se trouvait en sa présence ? Comment expliquer le bien qu'il lui avait fait lorsqu'ils étaient ensemble ? Aucuns mots n'auraient pu le décrire. Seuls les actes. Elle y avait naïvement cru d'ailleurs à cet amour qui aurait pu durer encore longtemps. Qui aurait pu continuer jusqu'à ce qu'ils se lassent l'un de l'autre si ça se trouve. Jusqu'à ce que la flamme s'éteigne. Bien qu'elle aurait pu être plus fort que jamais avec le temps, au contraire. Mais il a fallut qu'il retourne à Vancouver parce que sa mère était malade. Mais ça, Cassie l'avait même poussé dans le premier avion pour Vancouver. Pour qu'il puisse aider sa mère. Mais apparemment elle avait été encore une fois trop naïve. Pourtant il lui semblait que tout allait bien, absolument tout. Qu'il l'aimait autant qu'elle l'aimait. Elle avait cette impression si sublime. Si forte. Un sentiment qu'elle n'avait jamais vécu avec personne.
Mais il a fallut cette nouvelle brutale dans sa vie. Rien n'aurait put être aussi cruel et aussi brutal à ses yeux. Elle qui pensait que sa vie commençait à être parfaite. Il avait fallut que Joran l'appelle ce soir là. Qu'il lui dise que tout était fini au téléphone. Au début, elle avait voulu croire à une blague, riant nerveusement au téléphone pensant qu'il confirmerait cette pensées. Mais ensuite il avait été assez sec et distant. Elle avait compris. Elle n'en était qu'une parmi tant d'autres. Elle avait compris qu'il s'était joué d'elle. Qu'elle n'avait été qu'un petit jouet. Qu'une petite chose naïve pour qui il n'avait jamais eu de sentiments. La chute avait été plus que rude. Elle avait été même anéantissante. Elle a été ravie quand son père avait exigé qu'elle rentre à la maison après qu'elle ait fini ses examens. Elle n'aurait jamais pu lui être aussi reconnaissante. Elle s'attendait à ce qu'il soit de son côté. Son père adoré. Lui qui avait toujours été de son côté. Mais la chute avait été meurtrière dans le coeur de Cassie. Même son père était du côté de Joran. Elle se sentait trahie et comme manipulée. Comment Joran avait pu être aussi cruel ? La plaquer était une chose mais lui voler son père en était une autre. Elle haïssait plus que tout au monde et c'est encore le cas aujourd'hui. Comme ne pouvait-elle pas le haïr ? Elle imaginait même, contrairement à elle, qu'il était rapidement passé à autre chose et qu'il couchait à droite et à gauche sans aucune scrupule. Sans aucune conscience. Cassie se disait même qu'il devait avoir remis plus d'une fois sa propre soeur dans son lit. Qu'ils étaient redevenus sexfriend. Et ça, ça la tuait totalement. Mais heureusement, il n'avait pas croisé le chemin de la jeune femme. Elle l'aurait tué sur place sûrement.
Pour le moment, la jeune femme aux cheveux roses se dirigeait vers la maison d'édition dans laquelle elle travaillait en tant qu'assistante avec des cafés à la min. Un pour et un autre pour son patron. Elle y travaillait depuis un mois environ et elle adorait l'endroit. Elle pouvait au moins penser à autre chose et elle ramenait toujours à manger le soir pour elle et son grand frère chez lequel elle vit à présent. Avant qu'ils ne rentrent à Vancouver ils n'avaient jamais été proche. Mais à présent c'était comme s'ils ne pouvaient plus se quitter. Il la protégeait sans cesse de tout maintenant. Contrairement à son second frère. Ils s'étaient rapprochés aussi mais un peu moins, il était celui qui la faisait souvent sortir pour lui faire rencontrer des gens mais c'était plutôt l'effet contraire qui se passait. Elle se braquait souvent puisqu'on les hommes qui venaient la voir étaient généralement bourrés et lui demandaient sans cesse : " Bah alors qu'est-ce qu'une fille comme toi fait pour être célibataire ? ". Et là, généralement, c'était la fin de la discussion et Cassie passait le reste de la soirée à boire encore et encore pour oublier ces mots pourtant si insignifiants. Pourtant si innocents. Mais ça ne l'était pas pour elle. C'était loin de l'être en réalité. Elle se demandait alors pourquoi exactement Joran l'avait quitté et se rappelait des moments douloureux dont la rupture et elle essayait d'imaginer le nombre de filles qu'il avait dû se taper depuis leur rupture. Et c'est ainsi qu'elle finissait bourrée la plupart du temps et que le lendemain était assez difficile. Mais c'était une manière d'essayer d'oublier. Piteuse certes mais c'était une façon d'essayer tout de même. L'aîné de ses frères détestait ça. Il détestait la voir bourrée. Avant elle avait l'alcool heureux mais maintenant elle avait l'alcool triste. Il l'entendait pleurer toutes la nuit alors qu'elle lui confiait qu'elle avait l'impression de mourir à petit feu depuis cette rupture. Elle disait le lendemain ensuite que c'était fini bien que ce ne soit pas vraiment le cas. Elle avait vraiment du mal à tourner la page au regret de son grand frère.
* Bzzz Bzzz *
Un message venait de lui être envoyé. Elle vit que le destinataire n'était autre que son père. Mais même si elle n'avait pas envie de répondre, sa curiosité était trop forte pour résister à cela et elle lut quand même le message. Il lui implorait pour la énième fois pour organiser un dîner au restaurant. Chose qu'elle continuait d'ignorer. Elle ne pouvait pas accepter. il allait lui parler de Joran forcément et elle n'était prêt. Elle n'était même pas sûre d'être prête un jour. Mais elle espérait que oui sinon cela voudrait dire qu'ils avaient définitivement coupés les ponts et ça, Cassie ne s'en remettrait jamais. Absolument jamais.
Mais alors qu'elle rangeait son téléphone dans son sac et qu'elle ne regardait pas en face d'elle, quelqu'un lui rentra dedans. Elle eut à peine relevé la tête qu'elle vit Joran en face d'elle. Bien évidemment elle avait du mal à croire qu'il était là. mais contrairement à ce quoi aurait pu croire, elle ne lui sauta pas dans les bras non. Au contraire, elle lui colla une énorme gifle. Tellement forte qu'un bruit se fit entendre. Elle en avait besoin. C'était trop. Beaucoup trop pour elle qui avait du mal à oublier le mal qu'il lui avait fait. Et puis il posa une des questions sur elle comme s'ils étaient de vieux amis qui se retrouvaient soudainement. Sauf que ce n'était pas le cas. Absolument pas le cas. La jeune femme aux cheveux roses faillit lui coller une seconde gifle encore plus forte que la précédente mais elle se ravisa. Elle devait se calmer.
« Oh eh bien je pensais que tu ne voulais plus me voir ? Donc tu m'adresses la parole donc ? C'est assez étrange. Tu peux te pousser ? Je dois aller à mon travail. J'imagine que ce que tu m'as dit il y a deux mois ne change pas, donc je ne vois pas ce que j'ai à te dire. »
Cassie n'avait absolument rien d'autre à lui dire. Elle le détestait et elle avait envie de le tuer pour tout le mal qu'il lui avait fait mais elle n'avait pu résister à se perdre dans son regard quelques instants. Bordel, qu'est-ce qu'elle l'aimait. Mais elle ne pouvait pas. Leur amour était fini ou du moins du côté du brun. Elle ne comprenait même pas pourquoi il lui demandait tout ça. Ne pouvait-il pas simplement l'ignorer pour lui rendre les choses plus simples ? Ou mieux, ne jamais croiser sa route ? Mais la jeune femme savait que ça ne marcherait pas. Qu'elle ne pourrait jamais l'oublier. On n'oublie jamais sa première fois. On n'oublie jamais son premier amour. Encore moins lorsque l'on ignore ce que l'on a fait pour qu'une histoire d'amour ne s'arrête.
Code by Joy
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Sujet: Re: Une baffe bien méritée Mer 15 Mar - 16:40
Joran & Cassie
Une baffe bien méritée
V
ous pensez tous que Joran est heureux ? Pourquoi ? Parce qu’il sourit ? Il fume ce qu’il veut ? Il boit ce qu’il veut ? Il sort où il veut ? Il a des amis sur qui compter ? Il semble heureux ? Eh bien, je vous réponds, non, il ne l’est pas. Certain pourront croire que c’est à cause de son père qui lui fait payer un loyer et sa mère qui est gravement malade, mais en vérité, pour lui, il est déjà orphelin, il est presque sur que sa mère ne survivra pas, et son père n’est déjà plus son père à ses yeux. En revanche, je peux vous dire qu’il est complètement détruit tout simplement parce qu’il est conscient d’avoir brisé le cœur à la femme qu’il aime, celle qu’il aime au point de la quitter pour la protéger de son frère cadet. Tous les soirs, le jeune homme ne cesse de repenser à la sensation de ses lèvres contre les siennes, de son corps contre les siens. Même si Joran peut avoir n’importe quelle nana dans cette ville dans son lit, il doit avouer qu’aucune n’arrive à la cheville de sa princesse. Les photos de classe étaient encadrées dans sa chambre, les filles qui y entraient poser des questions, il répondait simplement que c’était la meilleure année de sa vie. Ce qui est vrai, son année où il a passé à apprendre à connaitre Cassie est pour lui la meilleure. Joran est détruit bien qu’il le cache, il aimerait pouvoir la serrer dans ses bras, lui dire à quel point, il l’aime lui raconter toute l’histoire avec son cadet, qu’il cherche à le préserver, mais il s’est promis de la protéger jusqu’au bout, de la laisser dans l’ignorance, il s’était mis d’accord avec son père. Joran était sans cesse en combat avec son cœur et sa raison, mais jusque là ça avait été gérable, il ne l’avait pas dans les pattes, il était cependant loin de se douter qu’elle était rentrée à Vancouver, personne ne lui avait dit. Elle qui aimait tant étudier, il pensait qu’elle serait allé au bout de ses études et qu’il avait le temps de montrer à son cadet que le bonheur pouvait être important dans la vie d’un humain. Mais là, tout allait se remettre en question. Et si elle était là… Peut-être que son cadet était revenu aussi. Joran ne savait pas quoi penser.
A vrai dire, il n’avait pas le temps de se mettre à penser puisqu’il s’est pris la baffe de sa vie. Jamais une femme ne l’avait baffé aussi fort. Jamais une femme n’avait osé lever la main sur lui, son père le faisait suffisamment. D’ailleurs, si on regardait bien sur l’arcade du jeune homme, on pouvait voir qu’il était légèrement ouvert, une croute refermait la blessure. Il y a trois jours, il s’est battu avec son père qui avait demandé à sa femme de faire à manger alors qu’elle peine à se lever, Joran est devenu fou et s’est embrouillée avec son père jusqu’à se battre. Joran était un autre homme. Cassie ne le reconnaitrait pas, c’était certain. Le blond regarde la main de son ex petite amie qu’il aimait tant lever la main pour lui en foutre une deuxième, ce qu’il pouvait comprendre, il ferme les yeux attendant l’atterrissage finalement. Lui-même avait envie de se baffer à cause de sa question. Il n’avait pas le droit de lui poser une simple question comme cela. Il l’avait brisé, en se brisant lui-même, alors pourquoi poser une question comme si rien ne s’était passé ? Joran avait simplement envie qu’elle lui parle, qu’elle lui pardonne dans le fond, bien que ce sera sans doute impossible. Il l’écoutait sentant son cœur se fendre d’avantage à chaque mot de la jeune femme. Joran déglutit en la regardant. Elle voulait déjà partir… Ce qui était compréhensible. Il inspire et se décale pour la laisser passer. Ses mots avaient été cru et sauvage, mais il ne voulait pas qu’elle parte ainsi, alors au risque de se prendre une deuxième baffe, le jeune homme se retourne et lâche ces mots malgré lui.
« Cassie, je t’aime. »
Il avait son regard sincère mais avec une pointe de peur. Pas qu’il avait peur de Cassie, non. Il avait surtout peur de la perdre pour toujours. D’autant plus que si elle savait pourquoi il faisait ça, pourquoi il la laissait seule, elle s’en foutrait, elle ne peut pas comprendre la douleur de perdre la personne qu’on aime, et pourtant, c’est un sentiment qui à vacciner Joran à vie. D’autant plus depuis qu’il sait que c’est son frère qui lui a retiré Mathilde de sa vie. Il déglutit en la fixant avant de reprendre.
« Je sais que tu me hais, et c’est compréhensible. Mais… »
Il se coupe, il ne trouvait pas tellement d’excuse à lui dire en cachant la vérité à nouveau. Joran aimait Cassie et personne ne pouvait le nier. Dernièrement, il a fait l’amour avec une jeune femme, et laissez moi vous faire la confidence, que le prénom qui est sorti de sa bouche n’est en aucun celui de la jeune femme en question. Cassie ne sortait plus de sa tête.
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