WEYMOUTH
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

WEYMOUTH


 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

 

 Frôler la lumière - Gabwin

Aller en bas 
Aller à la page : 1, 2  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyMar 25 Avr - 16:54



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel est un peu perdu depuis quelques jours. Ou plus particulièrement depuis ce fameux soir ou il a récupéré Erwin soûl. Entre les baisers échangés et la nuit passée à ses côtés l’architecte a l’esprit embrouillé. Il pense de plus en plus à son ami, revoyant des images du passé. Quand ils étaient amants. Ces images lui donnent des envies qu’il a du mal à contrôler. Il se pose pas mal de question sur le fait qu’il désire à nouveau Erwin. Il faut dire que son ami lui a tendu une perche lors de la soirée qu’il avait passé chez lui après cette putain de dispute avec ce connard de Felipe. Du coup il est pas mal perturbé. Puis sa relation avec Stan qui part parfois en vrille. Ils partagent des moments de complicité intense mais Gabriel voit bien dans le regard de son neveu que quelque chose cloche. Mais il n’arrive pas à savoir quoi vu que le jeune homme se ferme comme une huitre. Et que parler de Felipe c’est comme jeter de l’huile sur le feu. Il a la sensation que sa tête va exploser sous toutes ces tensions. Il gère comme il peut. Parfois dans un verre d’alcool. Parfois dans une nuit de luxure, plus insolente que la précédente. Ou bien en allant faire une balade à cheval. D’ailleurs aujourd’hui il récupère Erwin et Connor vers quinze heures pour aller au centre équestre. Il espère que voir des chevaux comme de les monter fera du bien au gamin. Et à Erwin aussi. Même à lui. De toute façon ils ont tous les trois besoin de se vider la tête. Même s’ils ne sont pas tracassés par les mêmes raisons. Quoi que Erwin doit aussi penser à cette soirée et à ces baisers à la fois délicieux et envoutants. Il confirme par un SMS son heure d’arrivée, histoire de rappeler à Erwin leur rendez vous. Pas qu’il pense qu’il est oublié mais avec tout ce qu’il a en tête c’est peut être un peu passé à la trappe. Il finit de bosser sur son croquis. L’esprit plus dans les nuages que sur les plans de la maison qu’il est en train de créer. Et l’heure s’écoule. Il se sent en manque d’inspiration, presque vidé. Cela lui arrive rarement de bloquer par rapport à son boulot mais là il n’y arrive pas. Alors il allume une cigarette et profite un instant de son jardin laissant son regard vagabonder avant de se fixer sur le cabanon de Stan. Il soupire. La maison lui parait si vide ces derniers temps. Puis il rentre et va se préparer. Il est grand temps qu’il se mette en route. Il retrouve rapidement Erwin et Connor. Ils sont déjà prêt quand il arrive chez eux. « Salut vous deux. Vous allez bien ? En forme pour cette après midi équitation. » Il fait une accolade à Erwin, peut être un peu plus intense que d’habitude. Puis il se baisse pour serre Connor contre lui. Posant un baiser sur chacune de ses joues. « J’espère que tu es prêt à monter le poney que je t’ai fais réserver.Tiens regarde je l'ai en photo sur mon téléphone, il s'appelle Câlin. » Gabriel avait contenter le centre équestre parlant vaguement de la situation. Et la propriétaire lui a réservé le manège et le poney pour l’après midi. Il espère qu’un sourire viendra à nouveau orné le visage poupin de Connor. Ce qui pourrait en retour en faire naitre un sur le visage de son père. Ils montent tous les trois dans la voiture de Gabriel. Le voyage se passe tranquillement. « Alors comment cela se passe pour toi depuis la dernière fois ? » Ils n’avaient pas spécialement reparlé de cette soirée. Ils n'en parleraient pas en détail dans la voiture et surtout devant Connor, mais Gabriel veut s'assurer que tout aller bien pour Erwin.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyMar 25 Avr - 19:46

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
GABWIN
Depuis le décès de ma femme, Jane, j’oscille entre le rôle paternel et maternel avec une maladresse incomparable. Je dois bien avouer que je ne suis pas un père extraordinaire. Par le passé, je passais ses journées à travailler, ai entretenu une relation similaire à celle que j’ai eu avec mon père, voir à dénigrer mon rôle pour s’occuper de ma femme malade. Connor, bien que petit à l’époque, en porte aujourd’hui les séquelles et je sais que je suis en partie responsable. La seule présence inéluctable qu’il a toujours connu s’est envolée en un battement de cil, laissant derrière elle, un trou béant dans sa poitrine. La blessure que cela inflige à son esprit et son cœur est si profonde, qu’aucun de mes efforts actuels ont un quelconque effet sur sa psychologie. Cela fait mal à mon orgueil, à mon cœur enclin à détruire cette distance qui s’est nichée entre nous. Je m’efforce de demeurer confiant, optimiste pour ne pas laisser mon âme se faire happer par la détresse.  Je vois en ta proposition un moyen d’aborder les choses sous un angle différent. L’idée évoquée, transmise à mon enfant semble avoir son petit effet. Je le sens réceptif, plus enclin à se lancer dans cette expédition hors de cette demeure que je compte quitter durant un temps pour me ressourcer. Histoire de savoir ce qui est le mieux pour la suite. Cavalier depuis mon enfance, j’ai tronqué mon costume traditionnel pour une tenue de cavalier. J’aide Connor à revêtir la sienne et un léger sourire orne mes lèvres. « Prêt à l’aventure, petit cavalier ? » Je murmure avec douceur en lui tendant son casque de protection. J’obtiens un hochement de la tête, mais le regard légèrement brillant de Connor au fond de ses prunelles devenues mélancoliques vaut tout l’or du monde à cet instant. Tu arrives à ce moment-là et c’est tout naturellement que je t’’accueille avec un sourire bienveillant et empli d’affection à ton attention. Le trouble provoqué par notre dernière soirée demeure conséquent, mais je le mets de côté pour éviter de créer un malaise entre nous, que je juge inopportun. De ce fait, je t’étreins avec la même force qu’auparavant avec cette douceur que j’ai naturellement pour toi, mon ami précieux. Cela me fait du bien de sentir ton odeur. Cette réalité me désarme, mais je m’en nourris, car cette force m’est nécessaire. Je finis par te lâcher un sourire plutôt franc. « Cela fait un petit moment que je n’ai pas monté, mais je suis prêt à te montrer que je ne suis pas rouillé. Je suis sûr que Connor va te montrer que c’est dans les gênes des Friedrich ! » Je m’éloigne de toi pour venir glisser sa main paternelle dans la chevelure de Connor. De ton côté, tu l’étreins et ton bras vient effleurer mon poignet. Cela me trouble. J’ai comme la sensation de devenir de nouveau sensible à ton toucher, comme par le passé, sans en comprendre la cause. Tu lui montre en photo son futur compagnon et il prend en otage ton téléphone. Je crains que tu ne le revoies pas avant qu’on arrive au centre équestre, mais tu n’as pas l’air de t’en formaliser. On prend la route de ta voiture et rapidement elle prend le chemin vers le centre. Tu abordes subtilement la question qui brûle tes lèvres. Je sais que mon état pittoresque de la dernière fois hante ta mémoire. « Je vais bien. » Je te déclare avec douceur en venant te jeter un coup d’œil. Je n’ai pas reconsommer assez pour connaitre ce sentiment de perdition. La présence de Connor au quotidien m’a préservé d’une telle issue. « Et toi ? Avec Stan ? » Je te questionne avec douceur, car je demeure soucieux de ta situation, plus que la mienne pour le coup. Je m’inquiète pour Stan. Je l’ai senti tendu par SMS. Depuis, je n’ai pas osé le recontacter. Je crains d’avoir manqué de délicatesse. Une fois de plus.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyMer 26 Avr - 10:35



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Passer quelques heures en compagnie d’Erwin et de Connor cela enchante Gabriel. Même s’il est conscient qu’il va surement sortir de cette après midi encore plus perdu qu’il ne l’est. Erwin se fait ces derniers temps plus présent dans son cœur et ses pensées. Il vient se mettre entre Felipe et lui comme s’il était un bouclier de sécurité. Protégeant Gabriel de ses démons et surtout de ce petit con qui s’immisce dans son esprit avec violence et rage. Cela n’empêche pas à l’architecte d’avoir envie d’écorché vif le soit disant meilleur ami de Stan. Mais cela temporise la douleur et la haine qu’il ressent chaque jour d’avantage à l’encontre du jeune homme. Et qui ce décuple quand il voit Stan au bord du gouffre même s’il celui-ci lui dit que tout va bien. Et que c’est juste de la fatigue du à ses études et à son boulot. Gabriel ne relève plus ce genre de remarque car il sait que c’est peine perdue. Et que tout ce qu’il aura en retour c’est un fossé qui se fera plus imposant. Et il ne le veut pas. Alors il applique à la lettre, ou du moins il essaie, les conseils d’Erwin. Il est présent pour Stan mais ne s’impose pas. Il le laisse venir, tremblant chaque jour d’avantage. Il sait qu’un jour tout va s’écrouler. Et là il démontera Felipe. Mais en attendant ils retrouvent sourire aux lèvres, son ami et son fil. Un instant de bonheur dont il veut profiter à fond pour pouvoir affronter le reste de la tempête. Serrer Erwin contre lui, lui fait un bien fou. Il est le baume réparateur de toutes ses souffrances. Son odeur, sa chaleur apaise son âme tourmentée. Et ça cela faut tout l’or du monde. « C’est comme le vélo cela ne s’oublie pas ce genre de chose. Et toi rouillé je n’y crois pas du tout. Je m’en doute pas une seconde et puis il a fière allure dans sa tenue de cavalier. » Puis il salue Connor avec tendresse. Il aime ce gosse et cela lui brise le cœur de le voir se fermer au monde. Sans s’en rendre compte son bras frôle le poignet d’Erwin, sa peau réagit instantanément. Gabriel frissonne. Mais il reste concentre sur l’enfant. Laissant son cœur se remettre en douceur de ce simple effleurement. Connor a l’air serein et l’architecte ne dit rien quand il lui prend son téléphone. Si une photo de poney peut éveiller un peu de joie chez lui cela sera toujours ça de gagner. Un morceau de ciel bleu au milieu des nuages noirs. C’est juste ce que veux l’architecte. Ils s’installent dans la voiture et démarre. Parfois le regard de Gabriel glisse vers Erwin, il cherche à savoir si les démons de l’autre soir sont revenus. Il lui a tellement foutu la trouille. « J’en suis heureux. » Il le sent sincère même si le trouble reste là coincé au fond de son cœur comme une maladie qui le ronge avec avidité. En retour Erwin cherche à savoir aussi. « Disons que je fais aller. Quand à Stan il se perd tous les jours d’avantage et je ne sais pas comme le sauver. Même si j’essaie. » Sa voix est pleine de tristesse mais aussi d’impuissant. Il aurait pu mentir en lui disant que tout allait bien, mais il sait qu’Erwin aurait senti l’arnaque. Alors il reste honnête même s’il ne veut pas gâcher cet instant de bonheur dont ils tous tant besoin. « Mais tout finira pas s’arranger. Après ses examens on partira tous ensemble en vacance loin de tout ça. En tout cas je suis content de passer un moment avec vous deux. En plus en pratiquant une activité que j’affectionne particulièrement. » Il essaie d'oublier sa peine dans l'idée de ces vacances partagées. Ils arrivent rapidement au centre équestre. Gabriel se gare et tout le monde sort de la voiture. « On va se régaler. La journée est vraiment superbe. » Il ouvre le coffre et sort sa selle et tout le matériel pour harnacher son cheval. « Alors Connor prêt à rencontrer Câlin. » Et ils se dirigent vers les box. Gabriel pose ses affaires à l'entré du premier box. Il attrape Connor dans ses bras et s'approche. Le poney arrive immédiatement en voyant de la présence à l'entré de son box. « Connor je te présente Câlin. Câlin je te présente Connor. Vous allez être compagnon de jeu pour l'après midi. » Le poney vient chercher les caresses. Gabriel glisse ses doigts dans ses poils soyeux. Espérant que l'enfant en fera de même. Le premier contact est important et puis pour Connor cela peut être un moyen d'alléger sa peine. En tout cas Gabriel espère que cette après midi en compagnie des chevaux sera thérapeutique pour tous.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyMer 26 Avr - 21:22

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
GABWIN
Cet après-midi me semble prometteur. Le planning ne pourra que me changer les idées et me détendre. L’équitation, je la pratique depuis que je suis gosse. Rien d’étonnant pour le fils d’un cavalier et propriétaire d’un centre d’équestre, même si je préférai parfois me plonger dans la lecture que de monter un de ces majestueux chevaux. Cette passion nous a d’ailleurs donné un moyen de se rapprocher, même si j’ai eu peu d’occasion de monter en ta compagnie. En conséquence, je ne peux que rire à ta remarque. « Je pense pouvoir m’en sortir, c’est certain. Tout comme lui. » Je glisse ma main dans les cheveux de mon fils tandis que je te laisse l’approcher, l’embrasser et lui montrer son futur compagnon. Le frôlement entre nos deux chairs à un effet déroutant sur mon cœur. Ma sensibilité éveillée à ta chair me questionne et me tourmente, bien que je camouffle par cette nonchalance. Je ne désire pas créer de malaise entre nous et très bientôt, nous prenons le chemin du centre équestre. On prend place dans ta voiture et tu profites de ce moment de trajet pour aborder subtilement ma situation. Je m’efforce de te rassurer sans en faire trop. Tu le remarqueras sans aucun doute, mais je ne te mens pas vraiment. Je n’ai pas flanché de nouveau. Du moins, la présence de Connor m’a épargné cette peine. Je ne veux pas perdre la face pour lui. Je ne veux pas être un de ses pères qui s’enivre sous le regard innocent et désemparé de son enfant. Je m’impose cette limite et cela m’empêche de sombrer trop souvent dans l’ivresse, qui m’apporte un semblant de réconfort lorsque je lâche prise et me permet de ressentir cette peine latente lorsque la solitude m’envahit. Seulement, comme toujours, je ne m’attarde pas sur moi. Je m’intéresse à ta situation, que je sais toute aussi complexe. Tu m’indique ce n’est pas la grande joie, que Stan continue de sombrer et je ressens ton impuissance. Alors ma main vient naturellement se poser sur ta cuisse comme toujours pour t’apporter mon soutien par un geste, car les mots me semblent inopportuns. Tu t’efforces d’avoir confiance sur les effets que le voyage envisagé aura sur nos cœurs. Je l’espère également, même si rien n’est sûr. Je te souris avec douceur pour simple réponse et ma main relâche ta cuisse sans s’attarder. J’essaye de chasser ce trouble qui envahit ma poitrine à chaque contact depuis cette dernière nuit passée en ta compagnie. Je n’arrive pas à me l’expliquer, à y donner un sens et je ne préfère pas le faire, encombrer mes pensées de tout cette fébrilité qui m’envahit. C’est plus simple de profiter de l’instant présent, sans se prendre la tête. Finalement, on arrive au centre équestre, ce qui met un terme à ma réflexion et on se dirige naturellement vers les boxes. Connor semble montrer de l’entrain puisqu’il prend les devants et s’avance dans ce lieu, qui lui est étranger. Il a plutôt l’habitude de trainer dans les sentiers du centre de mon père lorsqu’on leur rend visite. Toujours avec ton téléphone en main, il avance devant nous, nous attend en silence. S’il semble montré de l’enthousiasme, il demeure silencieux, mais je ne m’en formalise pas. Tu finis par le prendre dans tes bras pour lui montrer son futur compagnon. Je te laisse faire, vous observe, un sourire niché sur les lèvres. Tu as toujours eu l’instinct paternel. Le fait de t’être occupé de Stan comme d’un fils t’a aidé à le développer. Mon regard te sonde avec attention. Tu ferais un bon père, bien qu’il faille t’apprendre à lâcher la bride parfois. Cela me fait sourire légèrement alors que le spectacle qui s’offre à mes yeux est attendrissant. Vous formez un bon duo. Cela m’émeut et je me pince les lèvres sans dire un mot. Je reste en retrait, car je ne veux pas briser ce petit moment entre vous. Je te regarde apprivoiser mon fils, l’aider à se diriger vers son nouvel compagnon et cela à l’air de fonctionner. Connor vient doucement caresser l’animal. Un sourire fin vient même orner ses lèvres. L’émotion me prend la gorge avec tant de force que je me vois contraint de m’éloigner pour le cacher. J’inspire profondément en venant attraper une cigarette pour la glisser entre mes lèvres. Je suis tellement sensible quand ça concerne mon fils que chaque petite avancée, aussi futile qu’elle soit, inonde mon cœur d’un soulagement profond, qui me retourne les tripes. C’est sans doute idiot de l’être, mais c’est mon fils et j’aimerai tellement qu’il puisse gouter au bonheur d’être un enfant au lieu de souffrir en silence d’une blessure, qui ne pourra jamais être résorbé. Il a perdu sa mère. Rien, ni personne ne pourra la remplacer. C’est une douleur indélébile, comme celle d’avoir perdue la femme de ma vie. Je m’isole quelques instants pour reprendre mes esprits et fumer au calme. Je déteste tellement cette sensation de faiblesse qui envahit ma poitrine.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyJeu 27 Avr - 18:51



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

La taquinerie vient les deux amis caresser avec tendresse. Gabriel a besoin de glisser de la légèreté dans leur échange pour oublier ce qu’il ressent dés qu’il se trouve en compagnie d’Erwin. Toutes ses émotions qui l’embrouillent bien trop pour rester objectif au sujet des sentiments qui le transpercent de part en part. Et puis il a vraiment envie de voir Erwin et Connor sourirent c’est vital pour lui. Mais aussi pour eux. Cela éclairera également son ciel assez assombri ces temps derniers par tout ce qu’il vit avec Stan. « Je n’ai aucun doute la dessus monsieur Friedrich. Tant bien ton fil va te faire la pige. Avec la jeunesse on ne sait jamais, ils sont tellement pleins de surprise. N’est ce pas Connor ? » Gabriel  essaie de faire rentrer l’enfant dans leur échange, et il y parvient d’une certaine manière quand il lui montre la photo du poney. Le portable de l’architecte devient comme un point d’encrage pour Connor, mais du moment qu’il réagit et qu’il montre de l’intérêt pour la suite du programme c’est l'essentiel. Cela n’empêche pas Gabriel de ressentir le trouble qu’un frôlement de peau éveille en lui. Erwin lui retourne les tripes et pourtant le contact n’a duré que le temps d’un souffle. Au prêt de son ami il a toujours trouvé apaisement et force. Mais là il est pris dans la tourmente. Une tourmente que l’architecte ne sait plus comment gérer. De plus il ne saisit pas pourquoi toutes ses émotions viennent le tirailler et l’envahir de la sorte. Bon il est fragilisé par ce qu’il traverse. Mais ce qui se passe avec Erwin n’arrange rien et ne fait que le perdre d’avantage. En même temps cela lui fait un bien fou d’éprouver toutes ces choses. Parce qu’elles le ramènent dans son passé et il en oublie son présent bien trop douloureux. La route jusqu’au centre équestre se déroule sans encombre. Quelques mots échangés sans être approfondis mais suffisamment rassurant  pour les soulager l’un comme l’autre. Même si ce qui l’apaise le plus est le geste d’Erwin sur sa cuisse. Geste qui devient ces temps derniers comme une douce brulure qu’il voudrait encore plus intense, voir intime. Cela lui retourne d’avantage son cœur et ses tripes et il a la sensation que ce ressenti est partagé. Une fois au centre équestre ils se dirigent rapidement vers le box de Câlin. Gabriel a hâte de présenter le poney à Connor. Il espère que cela va l’aider à entrevoir autre chose que la tristesse qui habite son regard. Il le prend naturellement dans ses bras. L’enfant ne dit mot. Et tous les deux s’approchent du poney oubliant un instant Erwin qui reste en retrait. Gabriel parle avec tendresse et les gestes se font naturellement. La main de l’enfant suit la main de l’architecte dans la caresse du poney. « Tu vois comme il est doux et comme il aime ça. Tu veux lui faire un bisou sur le front. » Connor fait oui de la tête et Gabriel le penche doucement pour lui permettre de poser ses lèvres sur le haut de la tête de Câlin. « Erwin tu as vu ça ? » Il se retourne mais ne voit pas son ami. Il ne veut pas inquiéter Connor du coup il ne dit mot. Il pose l’enfant au sol. « Tu restes là deux secondes. Je vais chercher ton papa. » Le poney vient chercher d’autres caresses du coup Connor se concentre sur lui. Tenant toujours le portable de Gabriel dans sa menotte. Gabriel reste vigilant et ne lâche pas l’enfant des yeux. Il n’a pas à partir bien loin pour voir son ami en train de fumer. « Alors on se planque pour se taper une petite clope. » Mais vu le regard d’Erwin, il sait que c’est pour autre chose que son ami c’est mis à l’écart. « Tu vas bien ? » Gabriel sait que Erwin est sensible et en ce moment bien plus que jamais. Il passe son bras autour de son cou dans un geste tendre cherchant à lui apporter son réconfort. Le trouble vient le saisir avec rage. Son cœur s’emballe même comme s’il n’était qu’un adolescent. « Aller viens tout va bien se passer Er. Et il a besoin de toi aujourd’hui plus que jamais. » Ils avancent tous les deux. Connor est toujours là. Gabriel a même la sensation de l’entendre murmurer des mots aux oreilles de Câlin. Il lâche Erwin, pas qu’il a peur de surprendre le gamin, il les a déjà vu se tenir comme ça. Mais parce que ce qu’il ressent est trop perturbant sur l’instant.  «  Tu veux que l’on aille le seller. Je suis certain que tu as hâte de le monter. » Gabriel est attentionné et tendre dans ses mots et ses gestes. Il rentre dans le box suivi de Connor et d’Erwin.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyJeu 27 Avr - 21:06

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
GABWIN
Ma pudeur naturelle m’empêche d’exprimer l’émotion qui me gagne. Ce genre de désarroi doit être masquée, car mon orgueil ne peut tolérer de l’afficher. Ce n’est pas quelque chose dont je suis fier, mais cela fait partie de moi. Malgré mes airs murs, ma sensibilité est réelle et exacerbée dans des moments comme celui-ci. Je frôle du bout des doigts un petit espoir qui ébranle tout mon être. Ce que je vois vivre sous mes yeux a une saveur si rafraichissante pour mon cœur meurtri par toute cette douleur. Cela me fait du bien de sentir Connor s’ouvrir de nouveau. Ce n’est qu’un petit pas, mais il a tant de signification à mes yeux. Je te dois cette lueur d’espérance, car contrairement à moi, tu as une expérience et une aisance à toucher les gens. Ma sensibilité à fleur de peau a du mal à être contenue. J’attrape une cigarette que je glisse entre mes lèvres pour reprendre mes esprits, évacuer toute cette agitation qui gagne mon âme. Mon absence semble se faire remarquer, car tu reviens vers moi. Tes paroles m’obligent à te faire face. Mon regard embrumé par l’émotion se plonge dans le sien et comme toujours, ma pudeur m’oblige à reprendre contenance. « Oui, oui. » Je murmure avec une fragilité dans ma voix. Tu n’es pas dupe et glisse ton bras autour de mon cou dans une action bienveillante, qui me fait un bien fou. Je te souris faiblement en venant plonger mon regard dans le tien. Je te suis reconnaissant, mais un trouble d’une nature différente rend l’étreinte plus complexe à gérer. Cela m’échappe d’être si sensible à ces contacts naturels entre nous. Je ne parviens pas à me l’expliquer ou du moins, il m’est plus facile de ne pas m’attarder sur cela pour éviter d’entrevoir des réponses toutes aussi déroutantes. Nos regards sont empreints d’une fébrilité conséquente. Je l’entrevois dans la lueur de tes prunelles et je ne sais pas comment l’interpréter, car cela fait appel à une intimité entre nous deux qui échappe de mon contrôle. Sans m’en rendre compte, mon rythme cardiaque s’est endiablé dans ma poitrine tandis que tu m’entraines à vous rejoindre. Tes paroles me chamboulent. Je sais que tu as raison, mais cela va m’être difficile de regarder cette avancée sans ressentir mon être s’envahir de cette boule d’émotions trop vives pour être contenu. « Tu as raison. » Je murmure dans un ton faible en venant tirer sur ma cigarette. Mon regard perdu se plonge dans le tien avant que tu ne rompes cette étreinte et redirige vers le box. Je te suis, gardant ce silence pour tenter de gérer ces différents troubles qui bousculent mon être. Je finis ma cigarette que j’éteins, mais la scène que j’entrevois entre le poney et mon fils ne fait qu’accroitre cette fébrilité que je m’efforce de contrôler. Je me rapproche de lui et glisse naturellement ma menotte dans sa fine chevelure. « Tu veux le monter ? » Je lui demande avec une voix douce encore troublée par ce chaos émotionnel que je ressens. Il relève son regard vers moi et hoche la tête. Il me tend ton téléphone et je le prends dans mes mains pour le ranger dans ma poche avant de venir prendre Connor dans mes bras. Tu es en train de seller le poney et je te fais confiance. Mon regard s’ancre sur les traits de Connor, la lueur de ses prunelles me donne du baume au cœur et un sourire attendri se niche naturellement sur mes lèvres. L’animal sellé, tu nous invites à approcher et c’est tout naturellement que je viens placer mon fils sur la selle. Tu l’aides à mettre son étrier et je fais de même de mon côté. Je m’assure qu’il ne bascule pas, mais je te laisse gérer la suite. Je sens que tu en as besoin, que cela t’éloigne de penser moroses et te redonne une place importante, celle d’un père dont Stan te prive indirectement en prenant de la distance. Je sais que c’est une douleur que tu as du mal à encaisser, bien que je ne doute pas de la place que tu as dans le cœur et la vie de Stan. Seulement, ce n’est plus un enfant. Je suis certain que je vivrai la même chose dans quelques années. Rien n’est jamais simple.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyJeu 27 Avr - 23:15



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

Gabriel ne fait même pas attention quand Erwin s’éloigne. Il est trop occupé avec Connor. Il essaie de tout faire pour que l’enfant se laisser happer par la douceur du poney. Et cela à l’air de marcher. Il ne peut s’empêcher de penser à Stan à cet âge et à la tristesse qui habitait aussi son regard. A croire que la vie aime faire souffrir les gens et plus particulièrement les enfants. Ils n’ont rien demandé et on les prive de leur sourire sans même les préparer, ni les prévenir. Cela serre le cœur de Gabriel. Connor avait tout pour être heureux. Mais la vie a tout gâché. Laissant en retour deux êtres terriblement blessés et détruits. Quelle pourriture. Gabriel se laisse porter par l’instinct comme il le faisait avec Stan. La fibre paternelle a toujours fait parti de lui, il faut dire qu’il a du en jouer très tôt avec son neveu. Même si en ce moment il ne sait plus trop ou est sa place avec Stan. Ce qui aggrave sa douleur et ses angoisses. Mais la lueur de bonheur qu’il voit naitre chez Connor suffit à cet instant à lui réchauffer son cœur meurtri. Il finit par prendre conscience qu’une personne manque à l’appel de ce moment de tendresse. Erwin c’est mis à l’écart. Gabriel part le rejoindre car il ne veut pas le laisser seul dans un moment pareil. Il  lui apporte son soutien. Même si leur rapprochement lui fait entrevoir bien plus. Il essaie de ne pas penser à toutes ses sensations qui se déversent en lui comme un flot intense et brulant. Il cherche un semblant d’explication. Après tout l’un comme l’autre sont fragilisés par les emmerdes de la vie, alors logique que leur amitié se soit faite plus présente. Même si là c’est toute autre chose qu’il ressent alors que la chaleur du corps d’Erwin se distille contre le sien. Et l’intensité des yeux de celui-ci, quand ils se glissent dans les siens, est bien loin de celle qu’ils partagent d’habitude. Mais ils sont fatigués, fébriles, fragiles, épuisés par les affres de leur existence. Et cela ce cumule chaque jour d’avantage. Les emportant dans un tourbillon dont ils ont du mal à sortir. Même si ni l’un ni l’autre ne l’avoue. Gabriel sait juste qu’il n’éprouve pas de crainte, il est juste déstabilisé et chamboulé. Puis ils rejoignent Connor qui n’a pas lâché le poney. Il remarque le regard de son ami. Mais il ne dit rien, il lui laisse apprécier pleinement de ces quelques minutes de bonheur. A son tour il est touché par l’amour qu’il voit entre les deux. Et le reste se fait naturellement. Connor accepte de monter Câlin, Erwin récupère le portable que son fil lui tend pour le ranger. Gabriel ne les perd pas du regard, il en profite pour seller le poney. Puis Erwin prend son fils dans ses bras pour le mettre sur la selle. Chacun d’un côté ils mettent les pieds du petit cavalier dans les étriers. Gabriel fait les dernières vérifications. « Tu es bien installé ? » Gabriel regarde Erwin, un regard plus profond que les autres. De quoi faire frissonner l’architecte. « Tiens-toi au pommeau. » Il positionne les mains de l’enfant tout en lui glissant la bride dans les mains. « Ne t’en fais pas ton papa va aussi les tenir. » Il attend qu’Erwin prenne les rênes  sous le cou du poney. Gabriel pose sa main dans le dos de Connor pour qu’il se sente en sécurité. « Tu es prêt pour aller au manège ? » Il n’attend pas de mot de la part du gamin, juste un mouvement de tête ou un sourire pour lui faire comprendre qu’il est partant pour aller plus loin dans l’aventure. Ils sortent du box tout doucement. Le poney est calme. Gabriel le caresse. Tout en restant en permanence à contact avec l’enfant. De tant à autre son regard vient chercher celui de son ami. Il espère y trouver une lueur plus sereine. « Il est vraiment fait pour ça je crois. » Ils arrivent au manège. Gabriel ouvre la porte et ils rentrent. Tout en restant chacun d’un côté du poney ils font le tour au pas. Le silence qu’il s’installe durant la petite balade n’est pas pesant, au contraire il est réparateur. Car Gabriel voit dans les yeux d’Erwin comme dans les yeux de Connor quelque chose de nouveau et de beau. Son cœur se sent léger d’un coup. En regardant son ami et son fils, il est un peu nostalgique. Il sait qu’il ne sera jamais père même s’il a eu la joie de vivre cet amour avec Stan. Mais jamais il ne tiendra dans ses bras la chair de sa chair. Cela lui fait mal parfois car il aurait aimé vivre ce bonheur. Mais il ne se voit pas vivre avec une femme. Il ne se voit pas tomber amoureux non plus d’une femme. Il se demande même s’il sait ce qu’aimer provoque vraiment au sein d’un cœur. Quoi que parfois quand le sien s’agite face à Erwin il se dit que cela doit être assez proche. Même s’il trouve cette idée complètement dérisoire et surement illusoire.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptySam 29 Avr - 18:50

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
GABWIN
Mon cœur ébranlé par toutes ces émotions si confuses, qui l’oppressent, s’efforce de regagner un peu de sérénité. Cela est complexe de ne pas laisser cette émotion submerger mon être face aux images offertes à mes yeux. L’amour que je porte à mon fils est trop conséquent pour que je ne puisse pas me sentir bouleversé par cette lueur d’espoir que cette rencontre engendre. Cette sortie au centre équestre semble avoir des vertus bénéfiques sur l’âme de Connor. Je le sens s’ouvrir à de nouvelles choses de nouveau. Si son mutisme persiste, je vois cette étincelle au fond de ses prunelles, qui vaut tout l’or du monde. Je le laisse savourer ce moment, prend sur moi pour ne pas laisser mon émotivité prendre le dessus. Je me tiens là, mais te laisse mener la danse, car j’ai comme la sensation que cela te fait du bien. Cela doit te rappeler de vieilles sensations ressenties aux côtés de Stan. Tu as toujours eu une facette très paternaliste. Le rôle de père n’est pas un mystère pour toi. Tu as dû apprivoiser l’âme tourmentée et perdue de Stan pour tisser cette relation qui vous lie l’un à l’autre. Bien sûr, avec l’âge, chacun conserve des secrets pour l’autre et tu n’as plus le même pouvoir que par le passé. Cela ne change rien l’amour qui vous lie si fortement. Je veux croire qu’il en est de même avec mon fils, bien que j’aie une approche plus réservée que la tienne. C’est ma nature et je ne peux pas vraiment lutter contre elle. Je te dois ce doux espoir. Je le sais et je t’en suis particulièrement reconnaissant. Si je ne suis pas en mesure de te le faire comprendre par mes mots, mes regards et sourires ne doivent pas te tromper. On rejoint le manège dans un silence simple, nullement pesant. Cela fait du bien. Il m’est possible de me remettre de mes émotions, sans perdre de vue mon rôle de protecteur. Je veuille tout comme toi à la sécurité de mon fils. Je nous sens complémentaires dans cette action. Cela me trouble, car j’ai toujours sentie ce sentiment qu’en compagnie de Jane. Je ne sais pas trop quoi en penser et nos regards partagés, qui se croisent, empreints de cette émotion impossible à repousser, ne font qu’accroitre cette confusion au fond de mon être. Ta remarque arrache mon rire. « Je t’ai dit, c’est dans les gênes des Friedrich. » Je te souris tendrement et ponctue mes propos par un clin d’œil attendri. « Bientôt, tu monteras aussi bien que moi ou tonton Louka, voire grand-père. » Il sait que son père l’amène souvent en balade lorsqu’il monte son fils dans sa famille. Il s’est sans doute pris d’affection pour cette passion sans s’en rendre compte. En tout cas, il trouve que son fils a une bonne posture. Peut-être qu’il aimerait prendre des cours et suivre indirectement cette tradition qui s’est mise en place du côté de leur famille ? C’est une possibilité sur laquelle il va méditer s’il entrevoit cette ambition dans le regard de son fils. Connor prend de l’assurance tandis qu’ils poursuivent les tours au sein du manège. Il a cette lueur bienfaitrice dans le regard et c’est un vrai enchantement de sentir un brin de bonheur frôler son âme tourmentée. Je me laisse emporté par cette douce chaleur et me détend simplement. Mes traits sont moins crispés, empreints de cette fatigue. Le silence est de maitre de mon côté. Je te laisse avoir un moment avec lui, car cela ne pourra que t’apporter une douce sensation au sein de la poitrine. Je suis sûr que tu vois également que ton initiative a peut-être débloqué quelque chose en Connor.  

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptyLun 1 Mai - 9:22



" Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."

L’instant est fort. Plein de complicité. Un mélange de sensation des plus intenses se fait au sein de son cœur. Tout ce que Gabriel cherche c’est à donner un peu de bonheur à Connor. Il lui offre quelques heures d’évasion pour rendre son cœur moins lourd. Il veut aussi apaiser l’âme de son meilleur ami et la sienne par la même occasion. Et cela à l’air d’opérer. Doucement mais surement. Câlin distille son effet bénéfique sur les trois. Il n’y a pas besoin de mots ou de gestes plus francs. Leurs regards parlent suffisamment. Même Connor se lasse happer par cette sensation. Cela rend l’architecte heureux parce qu’il voit le regard d’Erwin s’emplir d’une autre flamme. Il en aurait presque la larme à l’œil. Son cœur est touché par un amour sans fin pour cet homme. C’est quelque chose de beau, de pur. Quelque chose qu’il n’a jamais éprouvé avant et qui éveille son cœur à d’autre horizon. Mais il reste concentrer sur Connor et conscient que tout reste utopique. Il veut juste qu’ils profitent à fond. Et c’est tout tranquillement qu’ils arrivent au manège. Connor se sent en sécurité entre son père et l’architecte. Chacun jouant son rôle comme des boucliers pour parait à tout éventualité. Gabriel apprécie de retrouver ce genre de complicité, il l’a souvent partagé avec Stan. Et elle lui manque énormément. Mais son neveu a grandi et il a perdu d’une certaine manière ce besoin d’avoir Gabriel tout le temps au prêt de lui. « Oui c’est sur. » Ils commencent à faire le tour du manège au pas. L’enfant se détend. Il laisse même ses mains venir caresse la crinière du poney. Un semblant de sourire se dessine sur ses lèvres quand son père dit qu’il montera bientôt aussi bien que lui, que son oncle et même que son grand père. Cela fait rire Gabriel. « Je suis certain que tu leur feras la pige à tous les trois même. » Il fait un clin d’œil à Connor cherchant à augmenter leur complicité. L’instant est agréable, chacun prend sa dose de bonheur dans ce moment de tranquillité. Ils se sentent loin de tout et surtout lui des douleurs qui les oppressent depuis trop de temps. « Après on ira en balade. Papa et moi on prendra des chevaux. Et tu vas nous accompagné. Je connais un superbe sentier et je pourrais même te montrer un endroit secret. Mais faudra me promettre que cela restera entre nous. » Il veut le rendre curieux pour lui donner envie de prolonger le moment. Cela marchait à tous les coups avec Stan. Quand il n’avait pas envie de sortir ou d’aller à un endroit. Il ne tenait plus en place quand Gabriel lui faisait entrevoir ce genre de surprise. Et cela à l’air de faire son petit effet sur Connor aussi. Et monter fera le plus grand bien à l'architecte et à Erwin aussi. Puis il regarde son ami. « On ne fera que du pas. On peut même monter à cru si ça te dis. Cela vaut vraiment le coup d’œil. Et Connor va apprécier. Il pourra monter avec toi puis avec moi. » Comme tout le monde est d’accord ils ressortent du manège. Leurs chevaux sont déjà sortis attacher aux barrières, Gabriel avait donné des directives. Reste plus qu’à les seller ou juste poser un tapis selon leur choix de monte. Ils ramènent Câlin à son box, Erwin descend Connor et Gabriel lui ôte sa selle. Connor lui fait un gros câlin. « Au retour on reviendra le voir. On lui portera une carotte. » Il sourit à l’enfant et ils ressortent du box. « Alors monsieur Friedrich tu veux monter comment ? » Gabriel sait déjà qu’il va monter à cru c’est le genre de plaisir qu’il s’accorde parfois. Il a la sensation d’être encore plus en harmonie avec sa monture. « Et toi Connor tu veux monter avec qui au départ ? » Il se doute qu’il va dire avec son père, mais parfois les enfants sont plein de surprise. Il glisse un regard complice à Erwin. Il le trouve apaiser même si les affres de la douleur marque encore son visage, son regard est plus posé, plus serein. Il le trouve beau. Désirable même. Il frissonne à ses pensées. Troublé encore une fois par ce sentiment nouveau et déroutant.


good vibes.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin EmptySam 6 Mai - 10:01

Frôler la lumière.


Il est parfois de purs instants de transparence où semble s'effacer toute frontière entre le dehors et le dedans. Où l'âme et le jardin se regardent, se découvrent accordés et s'accueillent dans la paisible évidence d'une amitié plus ancienne et fidèle que la mémoire des jours."
   
GABWIN
Le moment de complicité que je partage avec toi m’apporte une dose de bien-être à laquelle je regoutte après une longue période de douleur. C’est un petit rayon de soleil dans ce ciel ombrageux qui domine nos existences. L’après-midi passe en un éclair. Après avoir fait quelques tours de manège au sein du centre, on se décide de faire une balade en cheval, à cru, pour profiter de cette belle journée ensoleillée. Contre toute attention, Connor te choisit en premier lieu. Tu dois lui apporter une sensation de sécurité, que je n’ai pas naturellement. Il faut dire que tu as plus d’expérience dans ce domaine que moi. Je te souris, nullement vexé, plutôt attendri par l’émotion que je vois te prendre la gorge. Tu as tout pour faire un père exceptionnel. Lorsque je te vois t’occuper de Connor, j’ai la sensation de te revoir avec Stanislas et j’en viens à penser qu’il serait temps pour toi de gouter également à ce gout singulier de te trouver une femme, qui t’offrira ce bonheur de prendre soin de toi et de t’offrir un enfant. Tu ferais un amant et un père exceptionnel. Je suis certain qu’elles doivent être nombreuses à vouloir partager ta vie. Cette idée me trouble légèrement. Il est vrai que je ne t’ai jamais vu dans une relation amoureuse avec quiconque. Tu es un électron libre, qui donne l’impression d’être sans attache, mais je sais à quel point, tu aspires à trouver la paix et le bonheur. Stanislas te l’apporte d’une certaine manière, mais lui-même est susceptible de faire sa propre vie et il te faudra l’accepter. Tout comme je vais devoir accepter que Connor fasse la sienne dans un avenir plus ou moins proche. On finit par rejoindre ma demeure, dans une ambiance bonne enfant, bien que Connor ne décroche que des sourires. Cela m’est suffisant. J’ai l’impression que cette journée lui a insufflé une inspiration et une certaine sérénité. Je t’en suis reconnaissant. Connor retrouve l’étage dès que nous rentrons, grimpe les escaliers pour tronquer ces vêtements pour une tenue plus convenable avant de prendre son bain. Il nous laisse seuls, ce qui réveille un trouble involontaire au sein de ma poitrine. J’enlève ma veste, t’invite à faire de même, car je ne compte pas te mettre à la porte. « Encore merci de nous avoir invité pour cette journée. Je crois que ça lui a fait beaucoup de bien. » Je murmure avec douceur. L’émotion dans ma voix est vive, s’exprime également par la lueur de mes prunelles. Je viens t’offrir une accolade amicale sincère et bienveillante. Mon bras autour de ta nuque, je m’enivre de ton odeur sans m’en rendre compte tandis que ma peau semble se troubler par une chaleur qui s’immisce dans mes veines. Je suis perdu par cette complexité que prend nos étreintes depuis quelques temps. Surtout depuis notre dernière soirée. « Tu veux prendre un verre avant de rentrer ? » Je te questionne en desserrant mon étreinte et chasser ce trouble qui m’envahit. Je n’ose pas revenir sur nos dernières rencontres. Cela nous a toujours été bénéfique de ne pas mettre de mots sur des émotions si complexes. Je serai de toute façon incapable de les définir.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Frôler la lumière - Gabwin Empty
MessageSujet: Re: Frôler la lumière - Gabwin   Frôler la lumière - Gabwin Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Frôler la lumière - Gabwin
Revenir en haut 
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
 Sujets similaires
-
» Regarder vers l'avenir - Gabwin
»  Combattre nos démons - Gabwin
» Chercher ton pardon - Gabwin
» Céder ou lutter - Gabwin
» Danser avec l'enfer - Gabwin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
WEYMOUTH :: RPs-
Sauter vers: