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  Combattre nos démons - Gabwin

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MessageSujet: Re: Combattre nos démons - Gabwin    Combattre nos démons  - Gabwin - Page 2 EmptyVen 21 Avr - 16:35



" Que l’on fasse le mal, il avertit. Que l’on fasse le bien, il exhorte à la persévérance. Que l’on soit en difficulté ou en danger, il assiste, soulage et délivre. Un tel homme est, vraiment, un ami véritable et distingué."

Gabriel s’isole quelques minutes dans la cuisine. Il veut reprendre ses esprits. Mais il ne pense qu’au gout des lèvres d’Erwin. Gout qui persiste sur sa bouche. Anesthésiant tout le reste. A cet instant il oublie tout. Sa douleur par rapport à Stan. Sa rage par rapport à Felipe. Il n’y a qu’Erwin qui hante sa tête. Erwin et ce baiser si doux. Donné sans raison ou bien, pour bien trop. Il essaie de comprendre mais y a t-il quelque chose à comprendre. A-t-il besoin de chercher une explication ? Il revient au salon. Il est toujours perdu et il voit que son ami est aussi perdu que lui. Comme en début de soirée il fait de l’humour pour dédramatiser cette situation. Même si elle n’a rien de dramatique. Elle est juste perturbante. Inexplicable. Peut être gênante. Mais pas plus. Et puis faut-il expliquer un baiser donner juste par amitié. Après tout, certains se font des accolâtes, ou bien se serrent la main pour se remercier. Erwin a choisi de déposer ses lèvres sur celle de Gabriel. Une façon de lui montrer que l’architecte est important à ses yeux. Et c’est ce que ce dit Gabriel ou essaie de ce dire. A cet instant il y a tellement de choses qui déboulent dans son crâne que faire le tri serait perdre son temps. Pire se serait comme chercher une aiguille dans une meule de foin. Analyser ne sert à rien. Vouloir comprendre ne sert à rien. Il doit juste se dire qu’à cet instant Erwin en avait envie. Si au départ il reste distant, Gabriel cherche à nouveau le rapprochement. C’est comme un besoin contre lequel il ne peut pas lutter. Et puis il n’a pas  envie de lutter. Il lutte déjà contre Stan et Felipe c’est bien suffisant et épuisant. Pour son corps. Pour sa tête. Le regard bleu d’Erwin le trouble et le fait sombrer à nouveau. Et il se laisse emporter par le désir et l’envie. C’est d’abord la main de Gabriel qui frôle la peau d’Erwin. Un geste doux et portant si puissant. Comme une promesse vers un autre horizon. Puis il vient retrouver les lèvres de son ami poussé par une pulsion qu’il ne peut contrôler. De toute façon il n’en a aucune intention. Il veut juste retrouver la saveur du baiser échanger quelques minutes plus tôt. Et tant pis pour le trouble et tout ce qu’il va engendrer. De toute manière ce n’est pas leur amitié qui va s’effondrer pour un baiser. Et il se laisse griser. Envouter. Enivrer. Il a juste besoin de ces sensations déroutantes. Un moyen d’anesthésier tout le reste. C’est à son tour de s’excuser. Erwin est complètement largué cela sentant dans sa voix. « Je le crois aussi. » Est-ce que c’est une excuse ? En tout cas pour le moment ils voient cela comme moyen d’explication. Leur détresse les rapproche. Ses doigts s’attardent au niveau du cœur d’Erwin difficile d’ignorer les battements rapides qui résonnent. Il répond à son sourire. Aller ce coucher serait plus prudent. Mais cela ne dérangerait pas Gabriel s’ils s’éternisaient sur le canapé. Caler l’un contre l’autre. « Okay. » Gabriel se lève et attrape à nouveau Erwin pour l’aider à se lever à son tour. Il retrouve la chaleur de son corps. Et les sensations que ce rapprochement provoque encore. « Oui on a besoin autant l’un que l’autre. Je suppose que tes nuits sont autant difficiles que les miennes. Peut être même plus. C’est là que l’on se rend compte que partager est agréable. » Gabriel trouve même son lit trop grand en ce moment. Quand il se trouve un ou une partenaire, il ne finit jamais la nuit avec. Il se tire parfois comme un mal propre pour retrouver la froidure de ses draps. Et il se rendort rarement. Ou sur le petit matin épuisé à force de lutter contre des images qu’il voudrait ne plus voir. Et sans trop se l’expliquer il prend directement la direction de sa chambre. Sans vraiment y réfléchir. Comme pousser par quelque chose. Ou c’est juste la fatigue qui fait son œuvre. Il pousse la porte et là il saisit. « Merde. J’ai zappé la chambre d’ami. » il est vraiment à côté de la plaque. Il regarde Erwin, il voit très bien qu’il a besoin de se coucher. « Je te pose là et j’irais dans la chambre d’ami. Tu vas profiter du lit du maitre de maison. Ce n’est pas donner à tout le monde. Tu es un privilégié. » Personne à par lui n’a dormi dans ce lit. Sa chambre c’est son royaume. Quand Gabriel  rentre avec un amant ils finissent dans la chambre d’ami. Il aide Erwin à s’assoir sur son lit. Il lui quitte ses chaussures. L’aide pour son pantalon. Et ouvre les draps. « Aller glisse toi au chaud et essaie de ne plus penser à tout ça. Demain sera un jour meilleur mon ami. » La lueur du regard d’Erwin est comme une échappatoire pour Gabriel. Sa main se glisse à nouveau contre sa joue. Il s’installe sur le bord du lit. Il veut attendre qu’Erwin s’endorme avant de partir de la chambre. Enfin il veut juste prolonger cet instant presque intime. Ou il y a juste la douceur qui trouve sa place. Il se laisserait bien aller contre lui pour dormir. Il se sentirait apaiser. Il se sentirait libéré de tous liens qui l'enchainent à cette vie de merde.


good vibes.
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MessageSujet: Re: Combattre nos démons - Gabwin    Combattre nos démons  - Gabwin - Page 2 EmptySam 22 Avr - 16:53

Combattre nos démons


Que l’on fasse le mal, il avertit. Que l’on fasse le bien, il exhorte à la persévérance. Que l’on soit en difficulté ou en danger, il assiste, soulage et délivre. Un tel homme est, vraiment, un ami véritable et distingué.
    GABWIN
Je me sens profondément confus face à tout ce qu’il se passe entre nous. Cette intimité qui se lie entre nous à un effet bouleversant qui ne me laisse pas indifférent. Pourtant, je ne parviens pas à en identifier les raisons. Cela me semble si complexe de qualifier la nature réelle de notre relation. Comment pourrait-il en être autrement ? Je ne me suis jamais posé toutes ces questions. Je me suis toujours senti bien en ta compagnie et notre amitié a toujours été un bien précieux à mes yeux. Cela m’a toujours satisfait et même lorsque nous avons franchi pour la première fois cette limite, il n’y a jamais été question de laisser un malaise s’installer entre nous. Cela est arrivé. Cela a été une expérience singulière dans la beauté de notre amitié, que je n’ai jamais remis en question. Encore aujourd’hui, je serai disposé à franchir cette barrière pour sauver ton âme d’une perdition totale, car je connais tes blessures et tu as juste parfois besoin d’une âme charitable et douce pour calmer la bête qui sommeille parfois en toi. Je l’ai été et malgré mes propres démons, je serai disposé à tenir ce rôle de nouveau pour t’éviter toute folie. Pourquoi chercher une raison autre que mon amitié profonde à ton égard ? Cela n’a pas de sens, mais aujourd’hui, cette intimité qu’on créée me questionne réellement. Je perçois que certaines choses basculent et cela m’atteint, car je ne suis plus aussi serein que par le passé. Du moins, c’est ce que je m’efforce de croire. Ce soir, je me sens incapable de songer posément à tout ça. Je pense que nous avons besoin de nous poser, d’apaiser nos êtres tourmentés par tous ces évènements qu’ils nous malmènent. Je te demande de m’amener dans la chambre et tu t’exécutes. Tu m’aides à me relever et cette proximité ne vient nullement amoindrir la fébrilité qui domine mes sens. Je m’accroche à toi et prend note de tes propos. « Sans doute. La solitude doit être moins difficile, mais ce n’est pas si simple. » Je déclare avec douceur. Ce n’est pas un exercice facile pour moi. Ma nature ne me permet pas d’exposer mes émotions avec la même aisance que les autres. Ce n’est pas par manque de confiance en toi. C’est juste une question de fierté et de capacité à exprimer ouvertement mes émotions. Je préfère encore solliciter ta présence indirectement que de te dire que j’ai besoin de toi. Seulement, tu en as l’habitude et je sais que tu ne m’en tiens pas rigueur. Tu attends patiemment que je vienne vers toi, alors que ce n’est pas forcément dans ta propre nature. C’est ce qui rend notre amitié si complémentaire. On prend le chemin d’une chambre. Je ne fais pas attention que tu me conduis vers la tienne. Cela ne m’inquiète pas. Cela n’a aucune importance pour moi. Ce ne serait pas la première fois qu’on partage le même lit. On le faisait souvent quand on était étudiant. « Ne te prends pas la tête pour ça. Tu as qu’à dormir avec moi. » Je lâche avec douceur alors que tu m’aide à prendre place sur ton lit. « J’ai toujours été un privilégié. Ce n’est pas ce soir que je vais m’en plaindre. » Je ris doucement en usant de cette petite pointe de fierté que j’en ai toujours ressenti. Cela m’amuse tandis que tu m’aides à retirer mes chaussures. Je tâche de défaire la chemise de mon costume avec maladresse, mais je finis rapidement en boxer pour être plus confortable dans le lit. Je ne ressens pas de malaise à exposer mon corps finement musclé, mais frêle. Rien à voir avec le corps que tu as, mais je ne m’en suis jamais plaint. J’ai une stature trop fine pour être aussi corpulent que toi. Je m’allonge dans tes draps et ta main vient de nouveau frôler ma joue. « Allez viens, Gab. » Je te lance dans un petit sourire. Je ne veux pas qu’il y ait de malaise entre nous. Dormir avec toi, dans ton lit, ne doit pas représenter un tabou. « Comme tu dis, un peu de compagnie ne nous fera pas de mal, mon ami. Je sens qu’on en a besoin autant l’un que l’autre. » Je viens doucement dégager ta main pour la presser et je m’écarte pour te laisser la place de me rejoindre. Tu te déshabille sous mon regard et je te souris. Tu demeures toujours un homme magnifique et je ne l’ai jamais. La vision me trouble, mais je la masque pour juste savourer cet instant doux en ta compagnie. Tu finis par me rejoindre et je me contente juste de me mettre sur le dos. Ma main vient rejoindre ton poignet avec douceur pour l’étreindre. « Je suis heureux de t’avoir dans ma vie, Gab. Ce serait encore plus dur sans toi. » Indirectement, j’espère que ces paroles sincères viendront rassurer et amoindrir ton inquiétude à mon égard. Tu en fais plus que tu l’imagines.

   CODES ET AVATARS BY MAY
   


             
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MessageSujet: Re: Combattre nos démons - Gabwin    Combattre nos démons  - Gabwin - Page 2 EmptySam 22 Avr - 23:23



" Que l’on fasse le mal, il avertit. Que l’on fasse le bien, il exhorte à la persévérance. Que l’on soit en difficulté ou en danger, il assiste, soulage et délivre. Un tel homme est, vraiment, un ami véritable et distingué."

Aller dormir est surement la meilleure des solutions. Après ces deux baisers, leurs âmes sont trop perturbées et leurs cœurs trop ébranlés pour réfléchir à quoi que ce soit. Pour penser ou analyser. Rien ne sort de bien. Au contraire la situation semble encore plus complexe quand les questions viennent titiller son esprit. Gabriel a juste envie d’appuyer sur la touche stop et se laisser bercer par le silence. Les émotions l’ont chamboulé le livrant en pâture au doute. Au trouble. Il se torture en essayant de comprendre. Il cherche des réponses mais ne maitrise pas les questions. Tout ce qui ressort de cette situation ce sont les sensations qui sont venues le titiller avec douceur mais aussi avec force et rage. Des émotions qu’il n’a jamais réellement éprouvé de cette façon. Il voit bien qu’Erwin est autant perdu que lui. Entre l’alcool et les baisers il a de quoi. Gabriel s’en veut de l’avoir dérouté d’avantage. Mais en même temps ce partage fut si doux. Tellement doux. Bien trop doux. Pourtant leurs lèvres se sont justes goutées. Gabriel ne peut oublier ce gout de trop peu qui est venu le caresser. Il est tellement perdu dans ses pensées qu’il se dirige directement avec Erwin dans sa propre chambre. Quand il s’en rend compte le seuil est déjà franchi. Il se sent complètement con sur le coup. Étudiants ils ont souvent partagé le même lit, même avant d’être amants. Cela ne leur a jamais posé le moindre souci. Mais là Gabriel ne veut pas embarrasser Erwin. Ils ne sont plus des adolescents. « Cela ne te dérange pas. » Sa voix est tremblante comme s’il avait la trouille. La trouille de quoi ? Du coup il se sent plus idiot. Pourquoi cela dérangerait Erwin ? L’ami le seul à avoir partagé jusqu'à l’intimité de sa couche. Putain Gabriel tu dérailles. « Il est vrai que tu ne t’aies jamais plein de l’être. » Il l’aide à se déshabiller. Il sourit trouvant cette situation amusante avant d’être troublante. Il le trouve beau dans ses gestes hésitants. Son regard glisse sur ses courbes. Son corps est toujours autant frêle mais terriblement séduisant. Erwin se retrouve en boxer et Gabriel l’aide à entrer dans les draps. D’un geste plein d’amour il l’effleure. Le doute s’empare encore de lui. Et les mots de son ami viennent le caresser. Il cède. De toute façon il n’a plus de force pour quoi que ce soit. « Tu as raison peut être que la nuit sera plus douce si on est l’un prêt de l’autre. » Erwin presse la main de Gabriel avant de lui faire de la place. Il se déshabille à son tour. Il sent le regard de son ami caresser ses formes. Il répond à son sourire. Il essaie de contrôler les battements de son cœur. Comme la chaleur qui s’empare de lui. Puis il rejoint Erwin dans le lit. Celui-ci se met sur le dos alors que Gabriel s’installe sur le côté pour l’observer avec douceur. La main d’Erwin vient s’emparer de son poignet. Les mots qu’il prononce touche en plein cœur l’architecte. « Je suis heureux de t’avoir dans la mienne. Sans toi j’aurais déjà coulé. » Couler sous le poids des idées morbides qui lui titillent les tripes. Et elles vont loin ses idées horribles. Trop loin même au point qu’il flippe. Mais à cet instant il se sent bien. Et n'a besoin de rien d'autre. Même si un tas de questions restent sans réponses. Même s’il a peur de l’avenir. Pour Erwin. Pour Stan. Pour lui. « Dors bien. » Il pose un baiser sur son front. Il ne veut pas le troubler d’avantage. Ni se troubler d’avantage. Il ferme les yeux. Il est sur que la nuit va être douce et apaisante. Qu’il n’y aura pas de cauchemars. Peut être un sommeil sans rêve mais pas de douleur sous ses paupières. Son souffle se calme. Son corps se détend. Morphée lui tend les bras et il se laisse emporter comme le ferait un enfant. Ne pensant qu'au gout des lèvres d'Erwin sur les siennes. Cela lui met du baume au cœur.


good vibes.



RP TERMINÉ
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