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 Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)

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MessageSujet: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMer 19 Avr - 22:39

C’était un concours comme les autres. Normalement. Il n’était pas primordial pour la coupe des nations dont la finale avait lieu en juin. J’étais bien placé, et il me restait deux incontournables du circuit : Paris et Tokyo, qui allait se passer en compagnie de mon homme, normalement. Mais, pour ce concours, j’avais décidé de laisser Horian au repos et de prendre Uppsala, une jument quelque peu impétueuse que je lançais cette année, l’année prochaine elle devait partir dans une écurie de prestige. À part Horian qui était mon cheval de tête, et une autre jument, je lançais beaucoup de jeunes chevaux dans les concours, pour le compte de certains propriétaires qui voulait soit une plus-value, ou simplement voir leurs capacités. Uppsala m’était confiée pour un an, je l’avais déjà prise sur cinq concours, on ne faisait pas de résultats mirobolants, mais elle était assez caractérielle, et ses résultats s’en ressentaient. La régularité n’était vraiment pas son fort. Heureusement j’avais assez de caractère pour la contrôler quand elle avait décidé de ne pas écouter. À l’échauffement, elle semblait dans un bon jour, elle répondait parfaitement à la main et ne laissait pas trop traîner la patte sur les barres comme ça peut lui arriver sur le parcours. Si on pouvait faire un sans-faute, ce serait parfait.

Après un bon échauffement, c’est notre tour d’entrer sur la piste. Un tour rapide pour lui faire voir les chandeliers aux couleurs un peu trop vives et les soubassements impressionnant avant d’aller saluer le jury. J’avais aperçu dans la foule Gabriel, toujours présent dans les compétitions, on avait sympathisé au fil du temps. je lui fais un signe de tête avant de partir au galop une fois la cloche sonnée. Tout se passe bien pendant les six premiers obstacles. Mais, c’est dans l’entrée du triple que les choses se corsent. Une mauvaise entrée dans le premier vertical, a rendu compliqué l’approche, une foulée plus loin, de l’oxer du triple. Malheureusement Uppsala n’a pas pu se réceptionner correctement, tombant à genoux et c’est la chute assurée. Un silence nous entoure alors que j’ai l’impression que le temps passe au ralenti quand le sol s’approche, projeté au-dessus de ma jument par l’atterrissage. Ce n’est pas ma première chute, heureusement, je me recroqueville pour tenter d’amortir ma chute, la jument parvient à se relever mais ne peut pas m’éviter. un sabot écrase mes jambes en un craquement sinistre et l’autre bute dans mes reins, me faisant rouler un peu plus loin. Uppsala se met à s’enfuir effrayée, tandis que je sens la noirceur m’envelopper, les bruits s’éloignant peu à peu… « Louka... » Seule pensée cohérente qui se forme dans ma tête, je veux l’entendre. Mais une voix lointaine semble m’appeler mais trop loin pour que je la comprenne. Je sens à peine mon corps, alors que mes yeux sont grand ouvert. J’ai l’impression d’être anesthésié. La vision floue m’empêche de voir les visages qui sont au-dessus de moi.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyLun 24 Avr - 23:52



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel a toujours aimé l’ambiance des concours. En tant que fan d’équitation il aime pouvoir assister à ce genre d’évènement. Quand il n’a pas la chance de pouvoir se déplacer il les regarde à la télévision quand ils sont retransmis, même si cela ne lui procure pas autant de plaisir. Il a commencé très tôt à être un passionné, le fait de lui-même pratiquer l’équitation a renforcé cette passion. C’est son père qu’il l’a emmené voir son premier concours, son cœur se jour là avait souvent failli exploser hors de sa poitrine tellement les émotions avaient été décuplées et intenses. Et en grandissant ce bonheur éprouvé s’était fait plus imposant. Il vibrait autant que les champions à chaque obstacle franchi. Il ressentait même un pincement au cœur quand il y avait des chutes. Il n’avait pas spécialement de cavalier préféré. Il était plus en admiration devant les chevaux parfois et leurs performances toujours plus surprenantes. Et puis un jour il y a eu Ismaël Desjours. Ce jeune homme l’a carrément séduit dans sa façon de monter. Et dans sa manière de respecter ses chevaux. Une maitrise parfaite. Quelque chose qu’il n’avait jamais vu, une complicité unique entre l’homme et la bête. Et depuis ce jour où il a eu le plaisir de le voir pour la première fois, il suit assidument sa carrière. Et il est présent sur les concours auquel Ismaël participe dés qu’il le peut. Il a eu l’occasion de le rencontrer et de discuter avec lui en toute simplicité. Ce qui fait qu’il l’apprécie d’avantage, et un lien d’amitié c’est tissé au fil de leur rencontre. A chaque fois que le jeune cavalier rentre sur un parcours Gabriel est en émoi.

Comme aujourd’hui. Au moment ou Ismaël et sa jument Uppsala apparaissent Gabriel ne les quitte pas des yeux. Il a même la sensation que le jeune cavalier l’a repéré dans la foule. Et le signe de tête que fait le jeune homme avant la cloche lui confirme cette sensation. Il faut dire qu’il prend toujours des places au plus prêt pour admirer pleinement le spectacle. Et à comme chaque fois qu’il vient le voir il soulève ses pouces en signe de soutien avant le départ de l’épreuve. Il a la sensation que la jument est tendue mais il sait que le jeune homme maitrise parfaitement sa bête. Et puis ils s’élancent. Ils passent haut la main les six premiers obstacles. Gabriel respire même s’il reste les plus difficiles notamment l’oxer du triple. Il ne sait pas pourquoi mais il sent l’approche trop rapide. Et la jument se réceptionne mal. La chute suit rapidement. Le silence se fait. Gabriel se lève. Il a envie de crier mais aucun son ne sort de sa bouche. Son cœur rate un battement quand il voit Ismaël tombe au sol. « Putain Ismaël. » C’est plus un murmure qu’autre chose, pourtant il a la sensation qu’il perce le silence que la chute impose. Tout est allé si vite qu’il n’a pas tout suivi. Il quitte sa place pour se rapprocher au plus prêt. Il veut avoir des nouvelles d’Ismaël. Pour lui la chute a été violente et il a eu l’impression que la jument avait écrasé son cavalier. Mais il essaie de rester positif, ce n’est pas la première chute du jeune homme. Un attroupement se fait autour d’Ismaël. Gabriel joue des coudes pour s’approcher, il est connu et on l’a souvent vu avec le jeune homme. Du coup on le laisse passer. Ismaël est couché au sol. Il a l’air inconscient. « Ismaël !! Il va bien ? Vous savez ce qu’il a ? » Il demande autour de lui, un peu perdu.  Les secours arrivent. Gabriel essaie de saisir ce qui se dit sur l’état de santé du cavalier. Mais personne n’a l’air sur. Cela le fait flipper d’avantage.


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMar 9 Mai - 0:10

J’appréciais l’adrénaline que me procurais les concours. La pression du résultat me donnait envie de repousser mes limites à chaque fois. Je sais que cela procurait parfois des sensations aux spectateurs et c’était ce que je cherchais. J’avais eu la chance d’en faire mon métier, ce qui était quand même rare, vu le peu de place qui existait réellement dans la compétition. On se retrouvait rapidement moniteur ou éleveur quand les résultats ne suivaient pas ou qu’on manquait de régularité. Ce qui n’était pas mon cas, je devais cela à mon côté quelque peu maniaque, et mon envie de m’approcher sans cesse de la perfection. Je prenais de nombreux éléments en compte quand il s’agissait de choisir mes montures pour le concours. Certains trouvaient que je me creusais un peu trop la tête. Mais si je ne prenais pas en compte tous les éléments, cela pourrait m’être compromettant ou même pour ma monture. Tout était une question de logique, de questionnement, il ne fallait jamais se baser sur nos certitudes, mais toujours se remettre en question. C’était la clé de la régularité selon moi. Parfois je n’étais pas facile à vivre, je le sais. Mais mes exigences étaient toujours teintées d’une raison. Je ne faisais rien sans réfléchir ou pour du vent. C’est cette exigence qui m’a amené à ce haut niveau, et je sais que je ne la ferais qu’accroître. Mais je suis aussi exigeant car je sais que cela rend bien mieux sur les parcours. Et l’exigence ne veut pas dire que je ne suis pas quelqu’un de sympathique, il faut simplement savoir faire la différence entre la personne que je suis pendant que je monte et quand je ne travaille pas.

Les concours m’ont aussi apporté personnellement beaucoup. Sans les terrains je n’aurais pas rencontré celui qui partage désormais ma vie. Et je ne t’aurais pas rencontré, me permettant ainsi de devenir ton ami. On ne se voyait pas vraiment en dehors des terrains de concours mais cela n’empêche pas une amitié assez forte de se créer. Je cherchais toujours ton regard avant de commencer un parcours, surtout quand Louka est absent. J’accroche pendant quelques secondes ton regard avant de me lancer sur le parcours avec une jument pas totalement en point. Peut-être une erreur de jugement de ma part, mais le fait que ce ne soit pas une de mes juments de tête mais juste un cheval que je lançais me donnait moins de possibilité de la prendre ou non sur un concours. Et, dès que je commençais à prendre la ligne de départ, je sens que ce ne serait pas facile. Je souffle un bon coup avant de sauter le premier obstacle. Tout se passe à peu près bien avant ce triple. Je sentais la chute avant même d’avoir pris le premier du triple. Mais la chute est violente, surtout la réception. Je suis projeté un peu plus loin par la force de l’impact dans le dos par les antérieurs d’Uppsala. Je perds rapidement conscience pour oublier la douleur. Je ne reprends pied que quand je sens que l’on me bouge. Je cligne des yeux avant de voir une foule agglutinée autour de moi, que des visages inquiets se demandant comment je vais. Mais une paire d’yeux clairs apparaît. Je tente de me relever, je ne suis pas le genre à être raisonnable et rester allongé en attendant de voir si tout va bien. Mais un problème de taille se pose. Je suis bien incapable de me relever, car je ne sens plus mes jambes. C’est un regard effrayé que j’affiche, la panique m’envahit avec violence. « Mes jambes…. Je ne sens plus mes jambes… » Cela sonne presque un cri de désespoir.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptySam 13 Mai - 11:17



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Le concours est déjà bien commencé et Gabriel n’attend plus qu’une chose c’est l’entrée d’Ismaël sur le terrain d’obstacle. Et plus l’heure de son passage approche et plus l’architecte sent la tension monter en lui. Il adore ce jeune cavalier, il a vite accroché à sa façon de monter et à sa façon d’être. Du coup il c’est mis à le suivre dans toutes ses compétitions. Et dés qu’il le peut il vient le voir comme aujourd’hui. Au début il était simple spectateur, avant de devenir fervent spectateur. Un lien d’amitié c’est tissé  entre eux. Il se renforce au fil de leur rencontre, même si elles n’ont lieu qu’au moment des concours. La passion du cheval rend ce lien plus intense, et Gabriel apprécie l’homme qui se trouve derrière le cavalier. Quand ils se lancent dans une discussion par rapport à l’art équestre plus rien ne les arrête ou presque. Et voilà qu’Ismaël se présente, il monte Uppsala. Une jument que Gabriel ne connait pas. L’architecte est toujours installé à la même place, du coup le jeune cavalier le repère assez vite et le salut d’un coup d’œil avant de s’élancer. Tout à l’air de se présenter sous les meilleurs auspices. Ils se lancent, il y a quelques hésitations de la part de la jument. Gabriel commence à connaitre certains signes et il a la sensation que tout ne se passe pas comme le voudrait Ismaël. Mais il met ça sur le compte du trac qui lui serre la poitrine. Et puis c’est une nouvelle jument. Il a parfois l’impression d’arrêter de respirer au moment du saut. La jument touche un obstacle et  … c’est la chute. Une chute violente qui laisse un silence pesant dans l’assemblé. Gabriel se lève et file rapidement pour avoir des nouvelles de son ami. Son cœur se met à battre au fur et à mesure qu’il s’avance vers le lieu de l’accident. Il entend des murmures, des bribes de paroles mais ne saisit pas tout. Ce qui l’angoisse encore plus. Le médecin est déjà au prêt du jeune cavalier et les pompiers arrivent rapidement. Il réussit à s’approcher au plus prêt en se frayant un chemin en jouant un peu des coudes. Il appelle Ismaël comme pour le rassurer sur sa présence, sans être sur que le jeune homme l’entende. Vu comment c’est passé la chute, il redoute le pire. Et lorsqu’il arrive prêt de lui, il ne sait que penser en le voyant allonger. Cela le bouleverse. Le regard d’Ismaël accroche rapidement celui de Gabriel. Celui-ci essaie de ne pas faire passer ses craintes. Les médecins et les pompiers s’affairent autour de lui. Il essaie de se lever mais il n’a pas l’air d’y arriver. Gabriel sent la panique monter dans les yeux de son ami. Il se rapproche et s’accroupit prêt de lui tout en laissant la place aux secouristes. Les mots du jeune qui résonnent comme une affreuse évidence. « Et ça va aller Ismaël. C’est un peu logique vu la chute. Ne bouge pas plus. » Sa voix se veut rassurante, mais les regards des médecins autour du cavalier montrent à quel point la situation est grave. Il attrape la main de son ami pour lui apporter réconfort et calme. Ce n’est qu’un petit geste mais il espère que cela l’aidera. « Je suis là. Tout va bien se passer. Je ne te lâche pas. » Il se doute qu’à cet instant Ismaël aimerait avoir Louka au prêt de lui, mais celui-ci est absent. Alors Gabriel fait de son mieux pour apaiser l’angoisse qui se fait plus intense dans le cœur du cavalier. Ils emmènent une civière et Ismaël y est posé dessus. Les secours l’éloignent de la foule trop oppressante et trop présente. Gabriel ne lâche pas sa main. Et son regard vient retrouver le sien. Il suit le mouvement jusqu’à l’infirmerie. Mais vu ce qui se dit Ismaël va être conduit à l’hôpital le plus proche pour passer des radios. « Je viens avec toi, ne t'inquiètes pas. » Encore une fois il fait pour rendre la situation plus facile. Mais il n'est pas certain d'y arriver vraiment.


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMar 23 Mai - 20:23

Quand j’étais en concours j’étais une tout autre personne. Je me concentrais uniquement sur ce que je dois faire et sur ma monture. Tout ce qui m’entourait était flou, jusqu’à mon entrée en piste. Là je reprenais pied dans la réalité pour quelques secondes avant de prendre le départ. Quelques secondes où je cherche toujours le regard de Louka quand il est là mais aussi de Gabriel, ainsi que de mon entraineur. C’était presque comme un rituel pour que tout se passe bien. Pourtant je l’ai fait aujourd’hui et cela n’a pas empêché cette catastrophe de se produire, comme si on ne peut pas tout contrôler, effectivement. Les secondes semblent ralentir et devenir des minutes alors que je vois le sol se rapprocher. Tout se passe tellement vite, et à la fois lentement. J’ai un gros trou noir avant de reprendre pied dans la réalité. Il y a un temps de battement. Un temps où je ne sais pas ce que je fais à terre avec tout ces gens autour de moi, et surtout ces regards inquiets braqués sur moi. Mai la réalité me rattrape plutôt rapidement, surtout quand des pompiers arrivent à ma hauteur. La douleur est brutale. J’ai l’impression qu’un camion m’a roulé dessus. Je roule des yeux, cherchant à comprendre ce qui se passe autour de moi, et surtout à voir des visages familiers, autre que les professionnels qui commencent à me soigner. Heureusement tu apparais devant mon visage, je ne t’avais pas entendu, comme si le son était brouillé en ce moment. Te voir me donne le courage de me relever, ce que je ne parviens pas à faire, tout simplement parce que mes jambes ne fonctionnent plus. J’ai beau essayé encore et encore mais j’ai l’impression d’avoir un poids mort en-dessous de mes hanches. J’espère que c’est provisoire même si cela n’empêche pas la panique de m’envahir. Tu tentes de me réconforter, du mieux que tu le peux. Bien sûr le seul qui le peut réellement c’est Louka mais il est sur le terrain, et il est hors de question que je ne le dérange dans cette mission, sinon je risque de mettre sa vie en péril, et je le refuse clairement. Je sais qu’il me le reprochera plus tard mais j’en assumerais la responsabilité. Ton contact m’est salvateur et je ne parviens pas à te lâcher. J’ai besoin de ce contact pour ne pas sombrer. Je ne sais même pas où ils m’emmènent, la panique me rend sourd à toute raison et cela doit se voir dans mon regard agité. « Ne le dis à personne. » Je sais que tu vas désapprouver cela, mais je ne veux pas que Louka soit au courant, c’est la seule pensée qui tourne dans ma tête.

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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyVen 26 Mai - 14:52



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel est complètement bouleversé lorsqu’il quitte les tribunes pour rejoindre la piste. Il retient ses larmes car il ne veut pas se laisser aller à penser au pire. Il a vu pas mal de concours et dont quelques chutes. Mais c’est la première fois qu’il voit tomber Ismaël. Des tribunes le choc a semblé violent du coup il n’a qu’une hâte être au prêt de son ami pour lui apporter du réconfort et surtout prendre de ses nouvelles. Quand  il le voit au sol, l’angoisse se fait plus forte au sein de sa poitrine. Il essaie de la cacher au fur et à mesure qu’il avance dans la foule déjà importante. Les murmures qui se répandent autour de lui comme un feu de joie, le perturbe mais il n’en tient pas compte. Il garde les idées claires pour ne pas penser au pire. Il veut juste voir Ismaël et s’assurer de ses propres yeux qu’il va bien.  Le jeune cavalier semble bien pâle et désorienté. Gabriel vient se saisir de sa main, il le rassure de ses mots du mieux  qu’il le peut. Les secours s’affairent autour de lui. Il se demande si Ismaël a fait attention à sa présence. Il a l’air ailleurs ce qui est logique. Les choses se précipitent. Le jeune cavalier veut bouger, se lever même mais il constate que ses jambes ne suivent pas le mouvement. De quoi le paniquer d’avantage. Encore une fois il essaie d’être rassurant, vu sa chute c’est surement normal, même si cela l’inquiète comme cela inquiète les secours qui veulent l’évacuer. Gabriel serre d’avantage sa main, Ismaël est conscient de sa présence et d’une certaine façon cela l’apaise. Même si l’angoisse reste forte par rapport à la paralysie des jambes de son ami. Il lui sourit, lui parle doucement. Il ne le lâche pas lorsque les secours soulèvent la civière. Il sent son ami complètement paniqué. « Ismaël calme toi tout va bien se passer. » Et puis il y ces mots qu’il prononce faiblement. Gabriel regarde le jeune homme surpris. Il hésite un instant n’étant pas sur de comprendre sa phrase. « Quand tu dis personne tu entends même Louka. » Il est vrai qu’il ne l’aurait pas appelé tout de suite, en tout cas pas avant d’avoir eu de vrais nouvelles à lui donner. Il ne comptait pas le déranger juste pour lui dire qu’Ismaël était tombé. « Je pourrais l’appeler une fois à l’hôpital quand on en sera plus  sur ton état de santé .. ou tu ne veux vraiment pas qu’il soit au courant de ta chute. » Ismaël est tellement angoissé qu’il n’arrive plus à réfléchir c’est surement pour ça qu’il a demandé à Gabriel de n’avertir personne. De toute façon l’architecte ne compte pas l’ennuyer avec ça. Il le lâche le temps que les secours le monte dans l’ambulance. Il demande dans quel hôpital il l’emmène. Et puis il monte avec lui et reprends sa main. Il essaie de garder un visage serein mais l’angoisse est là. Plus forte au fur et à mesure que les secondes s’écoulent. « Tout va bien aller. L’hôpital n’est pas loin. » Difficile de cacher ce qu’il éprouve à cet instant, même s'il fait tout pour le cacher.


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMar 30 Mai - 22:12

Je voyais mon rêve se briser en mille morceaux avec cette chute. Mais pas seulement ça, c’est ma vie qui s’écroule. Parce que je vivais essentiellement grâce à ma passion, et je ne me vois absolument pas faire autre chose. Je tombe rarement, et surtout jamais avec une telle violence. le retour dans la réalité et brutal, et je peine grandement à l’accepter. La douleur se répand dans tout mon corps, comme un venin qui se propage mortellement. Et tout ce qui se passe autour de moi crée une atmosphère d’angoisse palpable qui ne m’aide pas à recouvrer mon calme. Je sens que quelque chose se trame sans que je puisse poser le doigt dessus. C’est probablement ce qui est le plus angoissant. Alors que je suis entouré de la foule étouffante, je me sens encore plus seul. Parce que personne ne m’explique ce qui se passe et me laisse dans le flou complet. Mais, finalement tu apparais dans mon champ de vision, apaisant ainsi une partie de mon angoisse. Alors que je tente de me relever mes jambes ne répondent pas, et j’ai beau essayé, je sens que ce n’est pas simplement le choc de la chute mais quelque chose de plus grave, je le sens. Je n’aime pas la panique qui m’envahit et qui devient incontrôlable. Je serre ta main à t’en broyer les os, probablement, mais j’ai besoin de sentir qu’il y a encore quelque chose qui arche et surtout que quelqu’un est là pour moi. La colère, la honte et surtout la peur me fait perdre tout mes moyens. Cependant la panique ne me submerge pas totalement car tu es là. Je veux simplement que ce soit un mauvais rêve, que je me réveille et sentir ses jambes, qui n’ont pas décidé de revenir. Mais ce rêve est simplement la réalité, je dois affronter ma plus grande peur. J’ai du mal à gérer tout cela et surtout à me calmer. « Mais non rien ne se passe pas comme ça doit se passer ! » Je m’emporte car je suis incapable de gérer mes émotions. Mais une idée s’ancre dans ma tête. Je ne pouvais pas en parler à Louka pas avant son retour. J’ai trop peur pour sa vie. « Surtout pas Louka. » Je suis catégorique dessus, il n’y a que moi qui peut lui dire. Ce que je n’ai pas l’intention de faire. Je ne veux pas qu’il se mette en danger pour moi ou qu’il est des problèmes à cause de loi. « Je ne veux pas qu’il le sache, il serait capable de faire quelque chose d’irréfléchi à cause de moi. Je ne peux pas le laisser faire cela. » Peut-être que ça te paraît insensé, mais le fait qu’il risque sa vie tous les jours me freine à l’inquiéter sur mon état. Je n’ai jamais aimé mentir, mais je préfère cette fois le mensonge à la vérité. Je laisse les secours me monter dans l’ambulance pour prendre la direction de l’hôpital. Je n’avais pas de nouvelles de la jument, si elle était blessée ou non. Tellement de choses que j’ignore. Tu essaies de me réconforter alors que je vois que tu n’est pas mieux non plus.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptySam 3 Juin - 11:26



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel fait tout pour cacher son angoisse et sa peur face à Ismaël. La chose n’est pas évidente car vu la chute du jeune cavalier, il se doute bien que cela ne doit pas être bénin. Et tout ne fait qu’augmenter quand Ismaël déclare ne pas pouvoir bouger ses jambes. La peur se lit sur son visage. Et il doit en être de même sur le visage de l’architecte. Mais il le rassure du mieux qu’il peut tout en gardant contact avec lui par un simple geste de la main. Il est sur que cela doit lui apporter du réconfort. Même s’il n’est pas visible sur le coup. Là c’est plutôt la colère, la rage, la peur qui parle. Plus que toutes les autres émotions. Mais c’est une réaction logique. Gabriel a déjà fait face à des angoisses quand Stan tombait ou avait un souci de santé. Il sait dont comment maitriser certaines choses. Mais le jeune cavalier parait si désemparé, que tout est beaucoup difficile à gérer. Et cela sentant jusque dans sa voix. C’est comme s’il perdait pied face à la situation. Ne plus sentir ses jambes doit être un enfer pour Ismaël et il doit penser bien trop vite. Alors qu’il ne connait rien à l’ampleur de son état de santé. « Essaies de rester positif. De ne pas te laisser gagner par l’angoisse. C’est peut juste une réaction logique de ton corps suite à cette vilaine chute. » Il parle avec douceur. Toujours pour le rassurer. Même si au fond de lui l’angoisse monte aussi. Il est surpris face à la réaction du cavalier au sujet de Louka, mais il la respectera. Pas la peine de lui causer plus de tracas. « Okay. Je ne préviens personne pour le moment. On verra au fur et à mesure. De toute façon il faut que je pense à toi là. Et pas aux autres. » Même si Gabriel comprend parfaitement le fait qu’il pense à son petit ami. Dans des instants pareils, on a envie d’avoir les gens que l’on aime prêt de soi. Enfin quand cela est possible. « Je comprends. Ne t’inquiète pas pour ça. Au pire cette chute ne sera qu’un mauvais souvenir dans quelques heures et tu n’auras même pas besoin de l’avertir. » C’est vraiment ce qu’espère Gabriel. Qu’il n’y est rien de grave. Que tout cela soit juste un blocage du à la peur et rien d’autre. Gabriel monte dans la l’ambulance après que les secouristes est mis la civière en place. Il garde sa main dans la main d’Ismaël. Il les regarde faire. Écoute les échanges sans trop comprendre les termes médicaux. Mais certaines phrases le perturbent et cela se voit sur son visage. Ils arrivent enfin à l’hôpital. Il sort et se met de côté pour laisser les médecins prendre soin de son ami. Il les suit le regard inquiet. Le cas d’Ismaël est rapidement pris en charge. On lui place une perfusion. Les infirmières et les médecins s’avèrent autour de lui comme des petites abeilles dans une ruche. Gabriel suit chaque mouvement. Son regard vient trouver parfois celui du jeune homme. Il lui sourit toujours pour le rassurer. Et lui faire part de son soutien. « On va devoir l’emmener pour des radios. Mais vous pouvez attendre là. » « Okay merci. » Puis il pose sa main sur l’épaule d’Ismaël. « Courage. Tout va bien se passer. Je reste là. A toute à l’heure. » Et il regarde le brancard s’éloigner. D’un coup le stress et l’angoisse lui tombe dessus et il se met à pleurer. Puis il s’installe sur une chaise et attend le retour de son ami. Les heures semblent interminables.  


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMar 6 Juin - 9:18

Je ne sais pas comment gérer cette situation. Et le fait d’avoir le monde autour de moi m’angoisse encore plus. Je sens la tension qui augmente autour de moi, plus la mienne qui ne descend pas, cela rend compliqué le moment avant que les secours ne me prennent en charge. Le pire moment est quand je ne parviens pas à bouger mes jambes. L’incompréhension se lit sur mon visage. Je sens que ce n’est pas simplement que la chute en elle-même. C’est comme si une partie de mon corps manquait à l’appel. C’est terriblement effrayant. Je n’arrive pas à passer au-dessus de tout ça. Je ne peux pas accepter que cela m’arrive, je trouve cela presque injuste. Je n’ai pas mérité de subir une telle épreuve. Pourtant ce n’est pas la première chute que j’ai. Mais la malchance a joué avec moi. Je ne peux qu’espérer que cela aille en s’arrangeant, mais étrangement, je n’ai pas trop d’espoir. C’est une conviction qui est en train de s’ancrer en moi. Pourtant je sais bien que je ne dois pas mettre la charrue avant les bœufs, ce ne serait pas une bonne chose. Mais je ne peux pas empêcher mon esprit de ressasser cette idée de plus en plus claire. Tu tentes de me rassurer et je t’en suis reconnaissant. Pourtant je ne suis pas convaincu par tes mots. « Peut-être. Mais, je suis persuadé que c’est plus grave que ça. Je le sens en moi. » Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire, mais c’est comme ça que je le vois en ce moment. Mais j’aborde un sujet qui me tient à cœur. Je ne peux pas avouer ma chute à Louka, pas alors que lui met sa vie en danger sur le terrain. Il n’a pas à s’inquiéter de ma personne, ce doit être le contraire. « Même après. Il fait un boulot assez dangereux pour s’inquiéter en plus de ma personne. » Pourtant j’aurais tout donné pour qu’il soit là en train de me tenir la main. J’aurais tant besoin de lui et de son calme légendaire pour m’apaiser mais il est actuellement à des milliers de kilomètres de là. Tu as peut-être raison que ce cauchemar sera oublié dans quelques jours ou quelques semaines, mais au fond de moi je reste persuadé que cela ne passera pas au bout de quelques jours. Ce mensonge allait probablement me desservir un jour, se retourner contre moi, mais je ne peu pas inquiéter Louka c’est plus fort que moi. « Oui peut-être, et si ce n’est pas le cas, c’est à moi de lui annoncer. Quand il rentrera » Je sais que je le mettrais devant le fait accompli, mais c’est plus fort que moi, je ne peux pas lui dire que je brise toute notre relation, toute ma vie parce que mes jambes ne fonctionnent plus. Je me laisse transporter par les secours, finissant par me murer dans un silence pesant. Je laisse les professionnels faire leur travail, sans les aider ou les en empêcher, j’ai éteins mon esprit, me renfermant sur moi-même. Je n’écoute même pas ce qu’ils te disent. C’est comme si plus rien n’avait d’importance, soudainement. Je voyais ma vie s’en aller, tout ce qui faisait ma vie. C’est comme si plu rien n’avait l’air intéressant autour de moi. Je sombre dans un état léthargique que je ne peux même pas combattre car je n’en ai pas l’énergie. Tu dis que tu m’attends là et j’apprécie vraiment ton geste. Je réponds par un faible sourire avant de fermer les yeux. Subir des examens pendant des heures n’allait pas arranger mon état. Surtout que tout le monde se plaisait à taire ce qui se passait réellement pendant tout le long de ses fichus examens. Ils finissent par me ramener en chambre en me disant qu’ils viendraient rapidement me dire les résultats. Je me tourne vers la fenêtre me murant dans cette solitude.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) EmptyMar 13 Juin - 12:10



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

L’angoisse est palpable, dans l’ambulance qui les emmène à l’hôpital. Elle entoure Gabriel comme Ismaël. Pas évident de la cacher ou d’y faire face. Elle a un degré différent pour les deux hommes. Ils ne se posent pas les mêmes questions face à la situation plutôt inquiétante. Mais les craintes restent les mêmes au fond. Gabriel essaie de dissimuler son mal être un maximum aux yeux du jeune cavalier. Il se fait rassurant en cherchant des explications au fait qu’il ne sente plus ses jambes. Et être négatif, alors qu’aucun pronostic n’a été engagé, semble prématuré pour l’architecte. Il veut croire que c’est juste une réaction de son corps face à la chute. Mais Ismaël est loin d’être idiot. Et le fait que ses jambes ne lui répondent plus ne lui fait rien envisager de positif. « C’est juste le contre coup. S’il te plait Ismaël reste positif. » Mais la voix de Gabriel perd de l’assurance sur le coup. Lui aussi se fait du souci, même s’il essaie de le cacher un maximum. Ismaël ne veut même pas avertir Louka, il est vrai qu’il est en mission. Et pas sur que cette nouvelle facilite sa tâche, même si pour Gabriel sa présence pourrait aider son ami. Mais il comprend. Le boulot de Louka est assez dangereux, il n’a pas besoin d’une faiblesse en plus avec tout les risques que cela pourrait impliquer. Et en plus Ismaël se sentirait encore plus coupable. « Promis je ne dirais rien. Tu fais à ta manière. Je suis là de toute façon. Même si je ne suis pas Louka. Je ne compte pas te lâcher. » Gabriel apprécie énormément Ismaël. Leur amitié, même si elle est ressente compte pour lui. Du coup il ne va pas le laisser seul. Il restera auprès de lui le temps qu’il faudra. Et lui apportera son soutien dans cette épreuve. Mais il garde ou du moins essayer de garder, une part de positif dans ses propos. Tant qu’il n’a pas passé d’examens ils ne sont sur de rien. Et ils arrivent à l’hôpital ou le jeune cavalier est pris en charge. Il a l’air ailleurs comme s’il était en train de lâcher prise. Cela inquiète d’avantage l’architecte. Mais les médecins s’affairent, il est entre de bonnes mains. Gabriel reste seul dans la chambre pendant les examens. Il revoit la chute d’Ismaël des dizaines de fois. Il cherche à comprendre d’où vient la faute qui a causé ce drame. Mais il est trop obnubilé par les heures qui s’éternisent. Puis enfin le brancard revient. Mais pas moyen d’en savoir plus. Gabriel entend juste que les médecins passeront plus tard pour donner les résultats. Une infirmière s’approche de lui. « Vous restez ? » « Oui le temps de savoir au moins ce que les radios donnent. Et plus s’il le faut. » « N’hésitez pas à sonner s’il ne va pas bien. On lui a donné un calmant en perfusion. Je repasse tout à l’heure. » « Je n’hésiterais pas. Merci. Vous avez une idée de quand les médecins vont passer. » « Dans pas longtemps je pense. Il leur faut le temps de voir les radios pour juger de son état. » « Merci. » Et puis l’infirmière sort. Gabriel se rapproche du lit. Il attrape la chaise et la met à côté du lit. Ismaël est tourné vers la fenêtre, le regard dans le vague. Il s’installe. Il pose sa main sur l’épaule de son ami. Un geste rassurant et sincère. « Hey !! Tu vas bien ? » Il se doute que dans sa tête cela doit être le bordel. Il a du entendre des choses au cours de l’examen et il doit cogiter. « Tu n’as pas trop mal ? » Gabriel espère que les médecins ne tarderont pas trop, Ismaël a besoin de savoir ce qui se passe vraiment. Car là il est muré dans un silence inquiétant. L’architecte n’est même pas certain qu’il va répondre à ses demandes.  


good vibes.
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