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 Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)

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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptyMar 4 Juil - 22:02

Je me mure dans le silence pendant le trajet en ambulance. Je ne veux pas t’inquiéter davantage avec mes idées noires. Mais comment puis-je positiver alors que je suis cloué dans un brancard en direction de l’hôpital. Je n’ai même pas la force de t’affronter du regard ou même d’en parler. Je me renferme dans mon mutisme. Je regarde le paysage défilé, imaginant ce que sera désormais ma vie sans l’usage de mes jambes. Bon peut-être que j’exagère un peu trop. Mais je ne vois pas comment je pourrais songer à autre chose alors qu’en quelques secondes ma vie a été fauché en l’espace de quelques secondes. Et dans cette ambulance, l’ambiance est pesante, ce qui est totalement normal. Et je ne fais rien pour l’arranger. Tu tentes de me sortir de mon état en me rassurant, ce qui est peine perdue, je n’entends pas la conviction dans ta voix. Tu devais être aussi chamboulé que moi, comment t’en vouloir ? je ne sais pas ce que tu as pu ressentir en voyant ma chute mais ce ne devait pas être évident. Je te supplie de ne rien dire à Louka, que je ne veux pas inquiéter si ce n’est que passager, et je connais assez mon homme pour savoir que s’il l’apprend il risque de se laisser déconcentrer par ce qui m’arrive et qu’il peut lui arriver n’importe quoi. Je ne pourrais que me sentir encore plus coupable s’il était blessé par ma faute. Tu acceptes sans rechigner ce que je demande, ce qui soulage on cœur. Je me tourne vers toi et te fait un maigre sourire, tout ce dont je suis capable. « Merci. Je te revaudrais cela. Et j’aimerais vraiment que tu restes, je n’ai pas très envie de me retrouver seul, même si je ne suis pas d’une très bonne compagnie, désolé. » J’appréciais ta compagnie, généralement j’étais plus bavard que cela généralement. Néanmoins ta présence à quelque chose de rassurant. Et c’est le dernier rempart avant une solitude totale. Je suis peut-être enfermé dans ma coquille, mais je suis bel et bien conscient de ta présence. Malheureusement je dois partir en examen. Ils finissent par me donner un calmant qui me font plonger dans le monde des songes. Je ne sais pas trop ce qui se passe. Je reviens après une éternité et tu m’attends toujours. Je devrais me sentir flatté, mais les résultats trainent et je n’aime pas cela, car c’est rarement de bon augure. Mai je n’ai pas le choix de prendre mon mal en patience. Je ne t’adresse pas la parole, bien trop stressé pour dire quoi que ce soit. Je n’écoute même pas ce que tu dis à l’infirmière qui m’a ramené. Je regarde le paysage triste en-dehors de l’hôpital. La vue n’est pas très réjouissante. Mais c’est toujours mieux que les murs blancs où je suis enfermé pour un certain temps probablement. Moi qui aimait sortir, monter, et surtout ne pas rester enfermer dans mon appartement, j’étais forcé et contraint de rester cloué au lit. Je me sens terriblement épuisé, et une envie certaine de demeurer seul, chose qu’il ne faut pas. heureusement tu sais ne pas être trop expansif pour que je puisse tolérer ta présence. Ton geste à la fois discret et rassurant ne me dérange pas. Pourtant j’émet qu’un seul grognement comme réponse. Je suis un vrai ours mal léché quand je me sens contrarié et bon sang je le suis vraiment. « Ca dépend où. J’ai toujours l’impression qu’un camion m’est passé dessus. » je grimace. Malgré les anti douleurs, j’ai l’impression qu’une partie manque à l’appel et c’est terriblement angoissant.

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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptyLun 17 Juil - 10:49



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel essaie de maitriser son angoisse face à Ismaël, surtout que le jeune cavalier est loin d’être serein. Ce qui est assez logique vu ce qu’il lui est arrivé. Mais si en plus l’architecte l’accable de sa propre peur cela risque d’être pire. Alors il reste un maximum positif, même si la situation prête  à l’inverse. Il a besoin que son ami garde le moral et l’esprit clair. Il ne veut pas qu’il s’enfonce dans un brouillard dont il aurait peine à sortir. Mais c’est relativement difficile. Ismaël est assez négatif et Gabriel un peu perdu parce que c’est la première fois qu’il se retrouve face à ce cas. Bon il a géré les bobos de Stan, son anorexie, il l’a même conduit à l’hôpital. Mais là le cas s’avère bien plus grave car il est loin d’être idiot et il ne peut s’empêcher de penser au pire. La paralysie. Mais il ne l’évoque pas. L’idée doit déjà trôner dans l’esprit du cavalier qui ne cesse depuis la chute de répéter qu’il ne sent plus ses jambes. Ils parlent de Louka son petit ami et de la façon d’agir avec lui. Pour le moment le silence est de mise par rapport à l’accident. Ismaël préfère attendre que de compliquer d’avantage la situation et Gabriel respecte sa décision même si pour lui la présence de son homme pourrait être d’un grand réconfort. « Tu n’as pas à me remercier c’est tout à fait normal. Si on ne peut pas compter sur ses amis dans les coups durs à quoi ils servent. Et ne t’en fait pas tu te rattraperas plus tard. » Gabriel sourit, pour l’apaiser, lui faire passer le message que tout ira bien. Même s’il n’en est pas certain à cent pour cent. En tout cas il compte bien rester le temps qu’il faudra au prêt du cavalier pour s’assurer que tout va bien pour lui. Et pour surtout lui apporter son soutien au moment ou les médecins viendront lui parler de ce qu’il a vraiment. Mais avant d’avoir le verdict il faut qu’il passe des examens. Pour Gabriel les minutes paraissent interminables. Et puis Ismaël revient toujours aussi abattu. L’angoisse se lit dans son regard même s’il le détourne pour le laisser se perdre sur le paysage que la fenêtre offre. Gabriel ne sait que faire. Rester silencieux le tue à petit feu. Mais parler n’apporterait rien de plus. Car il ne sait que dire. Il ne veut pas remuer le couteau dans la plaie déjà béant. Et tant qu’ils ne seront pas le résultat des examens cela ne sert à rien de polémiquer sur l’état de santé du jeune cavalier. L’architecte vient juste lui apporter son soutien par quelques gestes. Cherchant à l’apaiser comme il apaisait Stan dans ses moments de grande détresse. Il lui demande juste pour la douleur même si les infirmiers lui ont administré tout ce qu’il faut pour le soulager. « Tu m’étonnes un peu logique quand même. » Il ne peut s’empêcher de le voir grimacer. « C’est quoi que te tracasse Ismaël ? Est-ce qu’ils t’ont dit quelque chose aux examens et que tu tais. Tu peux en parler tu sais. Je ferais de mon mieux pour t’aider. Je me doute que tu as peur et que c’est difficile. Mais te murer dans le silence ne fait que te miner d’avantage. Si tu as envie de crier ta rage ou de pleurer tu en as le droit. Cela te soulagera. » Gabriel resserre l’étreinte de sa main sur l’épaule de son ami. La porte s’ouvre enfin et les médecins rentrent dans la chambre. Le visage de l’architecte se crispe un peu. Quel va être le verdict ? Cela l’angoisse d’avantage. Il ose à peine regarder Ismaël.


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptySam 5 Aoû - 19:01

Tu fais bonne figure face à moi, et même si je ne peux pas te montrer ma reconnaissance en ce moment, j’apprécie ta présence dans ce moment. Tu sembles te retenir pour ne pas m’inquiéter davantage. Ce qui est compliqué car j’ai l’impression d’avoir atteint le summum de l’inquiétude. Je n’allais pas crier de joie alors que ma vie venait d’être bouleversé presque à vie, même si je dois garder un infime espoir que tout n’est pas perdu. Pourtant, je n’arrive pas à entrapercevoir cette lumière. Je sais que je te fais endurer ma négativité, ce n’est pas très juste car tu ne mérites pas ma mauvaise humeur. Je remarque bien ton air un peu plus fermé, signe que j’ai certaines certitudes qui ne sont pas aussi infondées que ça. Mais je tais mes pensées noires, les dire à voix haute, c’est comme si elles se concrétisaient et je ne peux pas accepter cette situation, je refuse de croire que mes pires craintes se réalisent. Dans tout ce mic mac, on aborde le fait que je devrais mettre au courant Louka, ce que je refuse de faire pour le moment. Ce n’est peut-être pas une bonne idée, ni même la bonne décision mais pour le moment c’est la seule solution que j’entrevois. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète et que ça mette en danger sa vie. je ne le supporterais pas. Je préfère le protéger, même si cela doit avoir des conséquences sur notre couple. La vie de Louka est bien plus importante que la mienne ou mon propre bonheur. Je te remercie et je me promets de te rendre la pareille plus tard, quand j’aurais les idées un peu plus claires, si ça arrive un jour. Tu restes à mes côtés, malgré ma mauvaise humeur, ce qui est très appréciable de ta part. Tu es même encore là à mon retour d’examen. Je ne suis pas moins angoissé, mais ta présence finit par réellement m’imposer. Je te tourne le dos pour que tu ne vois pas mes larmes. LE silence emplit la pièce, il est lourd, pesant. Je n’ai pas la force de parler et de tenir une conversation. Pourtant l’envie de me retrouver seul me fait peur. L’attente est longue avant qu’un médecin ne décide de venir pour nous donner les résultats. Je blémis et ne parviens pas à formuler une seule parole. Je sens ta main sur mon épaule, contact rassurant dans l’ouragan qui me dévaste. Je ne desserre pas mes lèvres. Je ferme les yeux. « Comment vais-je annoncer ça à Louka. » Car même si je décide de ne pas lui annoncer maintenant, il faudra bien qu’il l’apprenne un jour, et je ne veux surtout pas être un fardeau pour lui. Je suis totalement perdu, et je ne peux pas m’empêcher de croire au pire. Je t’avoue que j’ai l’impression d’être passé sous un camion tellement la douleur est lancinante. Mais ce n’est pas la douleur physique le pire mais celle de l’esprit. « Tout. L’impression que ma vie est détruite. Je sais bien qu’il y a pire que moi, mais sans mes jambes je ne peux plus rien faire. Et je suis certain que ce n’est pas temporaire. » Je soupire alors que je te fais enfin face. Je ne peux pas me cacher indéfiniment. On finit par frapper à la porte et un médecin entre. Il a l’air austère, probablement parce qu’il n’apporte pas de bonnes nouvelles, je crains.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptyJeu 17 Aoû - 18:10



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel essaie de rester calme. Il essaie de ne pas penser au pire. Il se dit que c’est le choc qui paralyse les jambes d’Ismaël rien de plus. Mais au fond de lui une petite voix lui crie le contraire. Mais il ne doit pas flancher ne serait ce que pour son ami. Il a déjà le moral dans les chaussettes. Il doit en plus affronter cela tout seul. Vu que Louka est loin et pas spécialement joignable. De toute façon pour le moment pas question de lui dire. Ismaël est intraitable sur ça. Même si cela chagrine l’architecte, il compte respecter la décision du jeune cavalier. De toute façon il ne le lâchera pas. Sauf s’il le renvoie. Ce qui pourrait bien arriver selon les résultats. En attendant il est là dans la chambre à tourner en rond comme un lion en cage alors qu’Ismaël subit divers examens pour voir les dégâts. Puis il revient, il semble encore plus détruit que lorsqu’il est parti. Gabriel ne sait pas trop comment s’y prendre. Mais il se montre prévenant et attentif aux souffrances que son ami éprouve. Cela lui retourne le cœur de le voir prendre de la distance. Cherchant peut être du réconfort dans un autre horizon que celui de la chambre où il se trouve. Ou alors il cache ce qu’il éprouve, la rage, la peine, et bien d’autre chose. Mais Gabriel reste là et fait acte de présence. Sans s’imposer il se fait rassurant. Ou du moins il essaie. Difficile de savoir comment réagir quand on se trouve en face d’un mur. Et c’est ce qu’il ressent face au silence de son ami. Silence logique mais tellement pesant. Il voudrait pouvoir soulager ses souffrances et apaiser son cœur mais l’architecte se sent démuni et impuissant. « Pour le moment pense à te remettre. Tu verras au moment adéquat pour Louka. » Gabriel le sent si perdu que cela lui chavire le cœur. Il éprouverait surement la même chose dans un cas pareil. Une perdition immense sans aucune issue. Et la douleur doit finir de l’achever moralement. Et les mots d’Ismaël confirment les craintes de Gabriel. Comment lutter face à cette détresse qui emplit la pièce de son poids. « Attends de voir les médecins. Tant que tu ne connais pas les résultats de tes examens tu ne peux pas savoir. Je comprends qu’il a des choses que tu ressens au fond de toi. Mais reste positif. Ou du moins essaie. » Il serre d’avantage sa main contre son épaule. Il retrouve le regard d’Ismaël, il comprend qu’il a pleuré. Cela le rend encore plus fébrile. Il ne sait que faire, ni que dire face à cette situation. Gabriel sait à quel point l’équitation est importante pour son ami. Perdre ses jambes serait une vraie descente en enfer pour lui. Et puis la porte s’ouvre et le médecin rentre. Le silence ce fait à nouveau pesant. A sa tête il ne doit avoir rien de bien réjouissant à dire. Même s’il a accompagné Ismaël, il ne veut pas imposer sa présence. « Tu veux que je sorte pour parler tranquillement avec le médecin. » Il attend la réponse du cavalier. Il se pliera à sa volonté. Même si l’abandonner durant ce moment difficile lui crèvera le cœur.  


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptyMer 23 Aoû - 0:17

Heureusement tu tentais d’apporter un certain calme dans la pièce. C’était un sacré avantage car si tu avais laissé paraître ton stress et ton angoisse, je n’aurais pas tenu et aurait littéralement craqué en mille morceaux. Déjà que ce n’est pas évident de gérer ça là, alors que je suis totalement dans le flou. La chute et toutes les conséquences qui sont encore floues commencent à obséder mon esprit. Je ne cesse d’y penser et de m’enfermer finalement dans ces pensées sombre. La seule pensée réellement lucide que j’ai c’est de préserver Louka de tout ça, qu’il puisse faire son travail tranquillement sans se mettre en danger inutilement.  Et puis peut-être que j’en fais toute une caisse et que ce n’est pas si grave que cela, finalement. Mais pour cela il fallait déjà attendre les résultats des examens. L’attente dans la chambre d’hôpital me paraît interminable. Cette attente est source de stress et d’angoisse. Tu m’apaises par ta présence, même silencieuse. Je ne veux pas alourdir ton stress et certainement ta peine déjà bien présente. Je regarde l’extérieur, nostalgique, et surtout ivre de colère contre cette épreuve qui m’attend. Ma vie ne sera jamais plus la même. Je ne dois pas te faciliter la tâche avec mon comportement, mais je suis simplement incapable de faire autrement. Pourtant je ne veux pas que tu partes. Je ne veux surtout pas me retrouver seul car je ne sais pas de quoi je serais capable si il n’y a personne. Je ne suis pas du genre à être raisonnable, c’est bien connu. Tu tentes de me remonter le moral par des paroles totalement censées mais qui ne parviennent pas à m’atteindre. Peut-être parce que la douleur est encore trop vive. « Je ne sais pas comment faire. » Je t’avoue à brûle-pourpoint. Je me sens tellement démuni que cela m’effraie. Je finis par t’avouer ce qui m’effraie dans cette situation, ce sentiment que ce n’est pas que passager. Tu tentes de me raisonner, pourtant je suis bel et bien certain que les médecins me diront la même choses et confirmeront ainsi mes craintes. « Je vais tenter, mais ce n’est pas facile, et vu la tête qu’ils avaient pendant mon retour ce n’est pas de bon augure. » Je finis cependant par me tourner vers toi une fois que mes larmes se sont taries. Je vois tes traits tirés par l’anxiété et l’inquiétude. Je tente un sourire maladroit, mais le coeur n’y est pas. Tu me connais assez pour savoir que je venais de perdre une part importante de ce qu’est ma vie, je dirais même ce qui est essentiel à ma vie. Je n’ai pas l’envie ni le temps de renchérir qu’un médecin pénètre dans la chambre. La tension monte d’un cran alors que sa tête est loin d’être avenante. Tu me proposes de sortir pour me laisser parler tranquillement au médecin. « Non. Tu peux rester, s’il-te-plaît ? » Je n’ai pas envie de rester seul face à l’annonce. Annonce qui confirme mes craintes puisque la paralysie est confirmée, elle n'est pas définitive mais la rééducation n'est pas encore envisageable pour le moment.
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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptySam 26 Aoû - 9:25



" La peur est la plus terrible des passions, parce qu'elle fait ses premiers efforts contre la raison, elle paralyse le cœur et l'esprit."

Gabriel a l’horrible sensation que les heures s’éternisent. Il ne sait plus que faire pour remonter le moral  d’Ismaël. Il comprend parfaitement l’angoisse du jeune homme. L’équitation c’est sa passion et s’il se retrouve privé de ses jambes, cela va lui pourrir son avenir. Sa vie. L’architecte espère que la situation ne sera pas trop grave, que c’est juste le contre coup du à la chute. Il essaie de se persuader de cette vérité mais c’est assez compliqué. Parce qu’il n’est pas idiot et qu’il voit bien l’ampleur de la chose. Parfois même des images de la chute viennent terrasser son esprit avec violence. Il ne dit mot, cache son inquiétude pour ne pas déstabiliser son ami. En tout cas il fait tout son possible pour remonter le moral du cavalier. Pour le maintenir à flot. L’épreuve est difficile. Il veut qu’Ismaël  se sente épauler et encore plus quand le sujet Louka vient envahir la conversation. Sujet assez délicat vu qu’il est absent et qu’Ismaël ne veut pas l’inquiéter inutilement vu son boulot. L’architecte comprend sa demande, elle est justifiée, même s’il se doute que pour le jeune homme la décision est douloureuse. Il se sent impuissant. Gabriel le sent distant et perdu, mais il se doute que sa présence quelque part le rassure et l’apaise. « Tu sais les médecins ne sourient pas souvent. C’est peut être leurs tronches habituelles. Faut pas te fier à ça. » Il se met à rigoler, il cherche à détendre l’atmosphère. Par sur que cela marche. Mais il fait de son mieux pour que son ami garde de l’espoir. Et ne sombre pas. Et l’attente a l’air de s’éterniser. Et puis la porte s’ouvre enfin sur le médecin. Gabriel se dit que ce n’est pas trop tôt. Que de les laisser ainsi dans l’angoisse devenait intenable. Il propose de sortir, ne voulant pas s’imposer dans ce moment. Mais Ismaël lui demande de rester. « Okay pas de souci. » Il se met en retrait, se montrant discret. Et les mots tombent. Tranchant comme une guillotine. Gabriel se sent mal pour son ami. Cela lui glace le sang. Ce n’est pas irréversible mais la guérison sera longue. Et puis le docteur sort. Un silence  pesant se fait, quelques secondes voir quelques minutes. Gabriel ne sait pas trop quoi dire au départ. Il s’approche à nouveau du lit de son ami. Pose sa main sur son épaule. « Faut que tu retiennes une chose c’est que ce n’est pas définitif. Bon il va falloir du temps mais il y de l'espoir. Faudra juste que tu sois patient. » Il serre sa main d’avantage pour lui apporter encore une fois tout son soutien. Et lui montrer qu’il est là et qu’il restera au prêt de lui le temps qu’il faudra.


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MessageSujet: Re: Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2)   Un chamboulement imprévu. (Gabriel #2) - Page 2 EmptyVen 1 Sep - 18:21

Les minutes s’égrènent comme des secondes, ce qui me donne l’impression que le temps s’écoule à une lenteur agaçante. Je dois attendre les résultats qui tardent. L’attente est terrible et source d’angoisse, elle me laisse le temps d’imaginer tout et n’importe quoi. Dans mon malheur j’ai l’infime chance de t’avoir, de ne pas être seul. Je devais être insupportable, mais je ne peux pas faire autrement. Je ne peux pas sourire alors que l’idée de ne plus pouvoir marcher me taraude l’esprit. Je sais que tu ne veux pas m’inquiéter, que tu ne veux pas alimenter ma propre angoisse et je t’en suis reconnaissant. Tu essayes même de me remonter le moral pour que je ne sombre pas trop, mais il m’est difficile de m’arracher un sourire. Ce n’est pourtant pas dans mon habitude de voir les choses de manière aussi noire. Même si je peux me montrer parfois pessimiste, surtout en ce qui concerne mon avenir avec Louka, que c’en est parfois énervant. Alors je veux éviter une inquiétude inutile pour lui, toujours avec cette envie de le protéger lui avant moi. Ce serait toujours ainsi. Tu essayes de me conforter face à mes craintes devant la tête des médecins lors de mes examens. « Je ne sais pas, c’était simplement pire que d’habitude. » Je finis par néanmoins par relever un coin de ma lèvre, ce qui ressemble enfin à un sourire. On finit par être interrompu par le médecin qui rentre pour enfin m’annoncer ce qu’il en est. Tu finis par me demander si je souhaite rester seul, mais je ne peux pas avouer que l’angoisse est encore pire depuis quelques secondes. Et le fait de me retrouver seul devant l’annonce c’est encore pire. Heureusement tu restes et même si tu te tiens à distance, je me sens nettement plus rassuré. Pourtant la sentence est lourde. Elle tombe comme un couperet. Je ne peux pas y échapper, et ça alourdit mon cœur. Les larmes demeurent coincées au coin des yeux, elles refusent désormais de couler. Même si on me laisse croire que je peux remarcher un jour, je sais que ce ne sera pas dans quelques mois et que ce sera très long. Je regarde à l’extérieur, imaginant ce que serait maintenant ma vie. Tu te rapproches et finit par entrer en contact avec moi. Ta main me rassure légèrement, me sort même de ma torpeur. « Je sais mais c’est difficile de continuer à espérer quand on n’a aucune certitude, du moins pour le moment. » Une infirmière finit par entrer pour annoncer que les visites sont terminées. Je soupire. « Je crois qu’elle estime qu’il est temps que tu arrêtes de tenir la chandelle. » Je tente de faire une blague, mais elle sonne creuse. « Merci d’être resté, en tout cas. »
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