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 Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin

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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyMar 30 Jan - 17:10



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel taquine Erwin. Il se fait charmeur. Il use de mots et de gestes pour déstabiliser d’avantage son ami. Ce n’est pas pour le mettre en mauvaise posture juste pour le rendre plus fébrile. L’architecte est joueur et dragueur et il aime titiller Erwin. Il est un met dont il se délecte et qu’il savoure avec douceur, amour et respect. Sachant très bien que des barrières restent encore à mettre à terre pour que le jeu prenne une voie entre plus alléchante et plus intime. Même s’ils ont déjà ouvert la voie de l’intime. Aux yeux de Gabriel, avec cette fragilité Erwin est encore plus sexy et bandant. Il le désire d’avantage et aime la lueur qui anime son regard suite à ces actions. Pourtant Erwin ne se voit pas sexy, il se sent même comme un lycéen face à tout cela. Cette remarque fait sourire l’architecte. « Et bien comme ça cela va nous rajeunir. Comme un lycéen. Un petit puceau que je vais pouvoir pervertir par mes baisers et mes caresses. » Il entre dans le jeu, et fait tout pour y entrainer son partenaire. Il ne le force en rien. Le laisse maitre du jeu. Même s’il prend souvent la barre pour mener la danse. Mais Erwin est libre d’y mettre un terme à tout moment. Gabriel veut que tous deviennent naturels entre eux. Les gestes, comme les baisers, comme les envies de luxure. Il est conscient que pour lui la route est plus facile. Mais il est prés à servir de guide à son ami, qu’il désire comme un amant, et qu’il aime comme l'homme avec qui il a envie de passer sa vie. Gabriel joue sur les mots. Il glisse habillement des sous entendus. Pare la soirée d’envie et de désir. Invitant Erwin à une suite plus charnelle et torride. Il se nourrit de ce qu’il lui donne. Même si cela peut paraitre fuguasse, l’architecte sait que c’est vrai et profond. Il enivre et envoute pour déguster plus tard son dessert. Erwin fera un merveilleux dessert, mais avant cela il y a le repas. Et les divers plats. Il compte bien continuer à distiller son charme au cours du souper. Les sens de la table étant étroitement liés pour lui aux sens du désir, aux sens du plaisir et à l’acte amoureux. D’ailleurs l’architecte profite d’un instant de rapprochement avant de libérer Erwin pour passer à table. Et même là il se fait charmeur en lui apportant toute son attention. Ils attaquent l’entrée. Et Gabriel continue à se faire dragueur. Espérant que cela est plaisant pour son ami. Pour lui, il est un cœur à conquérir même s’il sait qu’il le possède déjà un peu. « Avec toi pas du tout. Tu voudrais que je sois plus sage ? » Il retire son pied prés à le remettre en fonction de la réponse de son ami. Il sourit aux mots d’Erwin. Il est vrai que Gabriel a toujours été un homme plein d’assurance au prés de ses amantes comme au prés de ses amants. Mais là il cache sa fragilité et sa trouille par sa façon d’être. Au fond il a peur de ce qui pourrait découler de cette relation, il a surtout peur de voir Erwin choisir un autre chemin pour sa vie de couple. « Tu n’es pas un novice, tu as juste des expériences différentes et c’est logique. On n’a pas eu la même vie. Et tu sais mon assurance elle est fragile Erwin. Parce que ce je ressens c’est tellement fort. Que je me dis que c’est la seule façon de le contenir. » Gabriel n’a jamais été amoureux, ou s’il a été il l’a caché parce que celui qu’il a aimé avait pris un autre chemin. Et il avait la chance à nouveau de pouvoir laisser battre son cœur pour lui. Mais la peur est là aussi et elle est bien présente. Il la cache juste sous son assurance. « Oui je sais. N’hésite pas à me dire si certains de mes actes ou de mes mots te gênent ou te mettent mal à l’aise. Il est vrai que je suis tactile, mais je l’ai toujours été. J’ai besoin de te toucher. De t’embrasser. De te serrer contre moi. Mais je peux me contenir si tu veux. Je ne veux surtout pas que cela te pèse. On est ami avant tout et tu peux me parler sans crainte. » Gabriel le regarde avec douceur avant de poser sa main contre celle d’Erwin. « Je ne veux pas passer pour un étudiant en manque. » Le sexe a toujours fait parti de la vie de l’architecte et même quand il ne le pratiquait pas avec un partenaire réel, il le faisait avec un partenaire virtuel. D’ailleurs un l’a rendu vraiment accro. Au point qu’il aurait aimé le rencontrer pour le baiser physiquement. Mais depuis qu’il a avoué ce qu’il ressentait à Erwin. Il c’est calmé. Il ne va plus sur le site de son amant virtuel. Et il ne va même plus chercher du plaisir ailleurs. Bon il n’est pas devenu chaste sa main l’aide parfois quand le désir est trop cuisant. Mais il a juste envie d’Erwin. Puis il se lève pour débarrasser les assiettes de l’entré et allait chercher la suite. Au passage il en profite pour embrasser la nuque de son ami. Parlant tout contre sa peau. « Et pour les codes il n’y a pas de secret. Tu es désirable et j’ai juste envie que tu en prennes conscience. Je veux juste que tu vois à quel point tu me troubles. Même d’un regard. » Puis il s’éloigne légèrement tremblant et il revient avec le plat suivant pour s’assoir sagement à sa place.



good vibes.


Dernière édition par Gabriel de St Roc le Lun 5 Mar - 17:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyJeu 1 Fév - 22:20



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Tu cherches par tous les moyens a accentué ma fébrilité à ton égard. Cela semble te plaire d’avoir un tel pouvoir sur moi et je me sens bien incapable de m’en dégager. Sans doute parce que malgré ce trouble qui m’habite face à ma faiblesse, une part de moi-même savoure ce petit jeu que tu mets en place entre nous. Cette confiance que tu affiches, qui imprègne chacun de tes gestes est enivrante, te rend encore plus séduisant que tu ne l’es déjà. Tu dégages un charisme évident, qui m’a toujours envouté, sans que j’en prenne réellement conscience. Je t’ai toujours trouvé séduisant, mais mes œillères m’empêchaient de te voir comme un objet de convoitise, de désir. C’était toi et j’avais juste besoin que tu sois là pour me sentir bien. Rien a changé aujourd’hui. Tu demeures indispensable à mon équilibre et malgré ce trouble conséquent qui m’envahit, ta présence demeure inestimable. En conséquence, j’essaye de chasser ce trouble par de l’humour. Je te taquine, met en évidence ma fébrilité pour que tu prennes conscience que je ne suis pas indifférent à tout cela. Cela doit se voir, mais je ne sais pas comment exprimer ce trouble que tu provoques en moi. Je me contente donc de sourire à ta question. Non cela ne me dérange pas que tu ne sois pas sage avec moi, c’est juste encore nouveau et perturbant. J’ai juste la sensation d’être un novice face à toutes ses actions que tu mets en œuvre pour entretenir la flamme de la passion. Un art que je ne maitrise absolument, que je n’ai jamais employé. Je te l’avoue indirectement, tente d’exprimer ce qui traverse mon esprit. Encore une fois, tu te montres bienveillant à mon égard, m’avoue que ton assurance cherche juste à camoufler ta fragilité et c’est fou, mais cela me rassure de ne pas être le seul à me sentir perdu face à ce qui s’immisce dans nos cœurs. Il me faut juste du temps pour m’acclimater à tout cela, à apprendre ces codes, sans être certains d’y parvenir. J’ai trente cinq ans, peut-être espérer changer l’essence même de nous-même à cet âge ? Je me le demande en toute sincérité. « Cela ne me gêne pas. » Je te rassure au sujet de tout ce que tu évoques. Je te souris doucement, légèrement amusé par cette conversation. « J’apprécie tout ce que tu me donnes, c’est juste que j’ai encore du mal à m’habituer à ce changement. Cette intimité qui se lie entre nous est si intense qu’elle me foudroie à chaque fois. Ce n’est pas déplaisant, juste nouveau. » Et encore plus violent que lorsque notre relation a basculé sur le plan charnel pour la toute première fois. L’affection qu’on se porte doit y faire énormément. Elle n’a fait que s’accentuer au fil des années. Tu es devenu bien plus qu’un ami, un frère. Tu fais partie intégrale de ma vie et sans toi, je me sentirai sans doute complètement égaré. Tu te lèves pour débarrasser, si mon premier réflexe est de me lever pou t’aider, ton action me fait égarer cette idée. La caresse de tes lèvres contre ma nuque, les propos que tu prononces, tu me prends au dépourvu et j’en reste muet, juste capable de te fixer de mon regard clair et pénétrant. Tu t’éclipse donc dans la cuisine pour ramener le plat. J’en profite pour boire une grande gorgée de mon vin pour tenter de faire fuir le trouble qui m’assaille. Je me lève naturellement à ton arrivée, glisse ma main sur ton dos lorsque tu as déposé le plat. « Installe-toi, je vais faire le service. » C’est le premier rapprochement que j’initie entre nous, dans le but de te décharger un peu, mais surtout pour amoindrir mon trouble. Ma main s’égare sur ton épaule que je viens serrer doucement en signe d’affection alors que j’attrape ton assiette et te sert. J’en fais de même avec la mienne après avoir rompu ce contact et m’assoie à ma place. « Cela a l’air délicieux. Rien à voir avec ce que je te réserve quand tu viens à la maison. » Je n’ai jamais été un grand cuisinier et tu le sais, mais ta cuisine est un véritable délice. Tu me gâtes, alors je savoure ce plat avec délice.  
good vibes.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyJeu 8 Fév - 17:50



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel ne cache rien à Erwin. Il ne lui cache pas ce qu’il ressent pour lui. Cet amour sans limite qui embrase son cœur, son âme et son corps. Il ne lui cache pas non son trouble souvent bien plus intense qu’il ne le voudrait. Ni sa fébrilité qu’il cache sous ses talents de séducteur. Un moyen pour lui de ne pas perdre pied dés qu’Erwin est à ses côtés. Parce qu’il a peur de le décevoir, de l’étouffer. Il veut être à la hauteur des sentiments qu’il lui porte. Peut être qu’il est maladroit où trop pressant. Mais tout ce qu’il fait c’est avec amour qu’il le fait. Il est vrai que son ami le rend gourmand, avide de plaisir insolent. De caresses intenses. De baisers brulants. De corps à corps torrides. Il a besoin de le toucher, de l’embrasser. Il a besoin de se nourrir de sa chaleur, de son odeur. Cela le rassure mais il ne veut pas que ses mots ou ses gestes mettent mal à l’aise Erwin. Alors l’architecte lui fait comprendre qu’il acceptera ses remarques si tout va trop vite ou s’il dépasse les limites. Il veut juste que son ami se sente aimer. Mais il est prêt à attendre et à lui donner le temps. Il sait que la situation est complexe pour lui. Un tas de question et de remise en cause doivent assaillir son esprit. Ce qui n’est pas le cas pour Gabriel, sa seule préoccupation dans cette nouvelle histoire avec Erwin, c’est le bonheur de son neveu Stan. Alors que pour Erwin il y a bien d’autre chose en jeu. Son fils. Lui-même. Ils parlent à cœur ouverts même si cette discussion les chamboule et les perturbe. « C’est déjà une bonne chose. Je pourrais dont continuer à abuser. Enfin avec modération ne t’en fais pas. » Erwin se fait rassurant tout en expliquant qu’il lui faut du temps pour s’adapter à cette nouvelle situation. A mille lieux de leur amitié et pourtant très proche du lien qu’ils avaient adolescents. « Je comprends parfaitement. Cela me secoue aussi tu sais. Je ne pensais pas que l’on pouvait aimer avec tant de force et de puissance. A part que nous soyons une exception. Que notre veille amitié accentue ce merveilleux sentiment partagé. » Tout ce que sait Gabriel c’est qu’il a toujours porté Erwin au creux de son cœur. Il lui a permis d’avancer dans la vie, de passer au dessus des obstacles. Qu’il fasse parti de sa vie était une évidence. Et cette évidence à présent ce fait plus intime, rendant leur relation plus fusionnelle et complice. Même si la complexité si glisse vu la situation. Mais l’architecte tiendra compte des paroles de son ami, en faisant tout pour qu’ils profitent à fond de cette soirée. Débarrasser la table devient encore une fois pour Gabriel le moyen de taquiner avec tendresse son amant. Il joue de ses mots et frôle la chair offerte de la nuque d’Erwin. Il sait qu’il va le troubler, mais il l’est également. Voir Erwin si réceptif et si fébrile ne fait que le rendre plus désirable aux yeux de l’architecte. Et cette sensation se distille avec délice dans ses veines. Il revient rapidement de la cuisine, dépose le plat. Il frissonne sous le geste de son ami. Il ne s’y attendait pas et cette initiative le rend encore plus heureux. Surtout que le geste se fait plus tendre quand Erwin s’attarde sur son épaule. Il s’installe à table et laisse son ami faire le service sans le quitter du regard. Appréciant discrètement ses courbes. Il ne se lasse pas de le détailler. Se laissant emporter par diverses pensées. « Tu te débrouilles pas mal pour cuisiner les pâtes. Je ne suis jamais déçu.» Gabriel lui sourit tout en le taquinant. Il cherche à rendre l’atmosphère plus légère. Moins sensuelle. Même si la tentation est grande de bruler de son amant de ses mots. « J’apprécie de cuisiner pour toi. Surtout que maintenant avec Stan certains plats sont plus compliqués à faire. Je respecte ses choix et je les comprends mais je suis trop gourmand pour me priver de ce genre de délice. Du coup là je profite à fond. » Et puis il veut aussi éveiller tous les sens d’Erwin. « Et tu sais que si tu as envie je peux te donner des cours. Je te l’ai déjà proposé. Et je me débrouille pas mal en tant que professeur .. surtout quand cela touche la nourriture. » Il parle calmement même si son esprit est loin de penser à des idées sages quand il dit ses mots. Il ressert les verres. « Ne t’en fais pas je ne cherche pas à t’enivrer. Je te veux en pleine possession de tes moyens pour apprécier cette soirée et je veux aussi être lucide. Au fait on pourrait faire un strip poker après le repas. » Il lance cette idée sans être vraiment sérieux. Mais cela pourrait être amusant et le jeu pourrait aussi permettre à Erwin de prendre le dessus. Gabriel est loin d'être un bon joueur au poker.



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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyMer 28 Fév - 15:20



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Notre relation me perturbe profondément. J’essaye tant bien que mal de m’acclimater à cette évolution, d’accepter cette intimité que tu cherches perpétuellement à créer entre nous. Elle est loin d’être déplaisante. Au contraire, elle me perturbe profondément, rend mes sens plus sensibles que jamais. Je me sens perdu, mais bien, pas du tout habité par un sentiment de mal être. J’ai juste l’impression d’être maladroit, débutant et sans doute bien trop réservé. Je m’en rends compte depuis que nous nous sommes lancés dans cette voie. Je n’ai jamais été très expansif sur le plan charnel ou intime. J’ai toujours pris ce qu’on me donnait, sans jamais réellement cherché à devenir plus gourmand, plus avide. Je crains juste que tu interprètes mal mes réactions ou même ma réserve. Tu me rassures. Tu sembles me comprendre, car tu te sens secoué dans une certaine mesure. Tout cela prend une dimension que nous n’aurions jamais envisagé. Et ce trouble persiste continuellement au cours de ce repas. Tu viens effleurer ma peau, troubler mes sens, mon cœur et je dois en sans doute en faire de même lorsque ma main se loge sur ton épaule. Je souris à ta remarque. « Tu as raison. En tout cas, je suis disposé à gouter à tes plats sans soucis. Cela me change des pates. » Je déclare pour faire écho à ta taquinerie alors que je reprends place. « Oui, pourquoi pas, mais je crains de ne pas être un bon élève. L’art culinaire n’est pas ma tasse de thé. » Je lance dans un sourire amusé alors que tu me sers un verre. « Deux petits verres ne font pas de mal. » Je déclare, bien qu’on sache éperdument qu’il s’agit d’une dangereuse tentation pour moi. Je pourrais aisément me plonger dans l’alcool pour me défaire de toute cette tension et juste me laisser couler, mais cela ne me permettrait pas au final de me sentir plus à l’aise avec cette approche que prend notre histoire. « Pourquoi pas… » Je murmure en venant boire une gorgée de mon verre. Ma voix est faible, l’idée évoquée est à la fois attrayante et troublante, mais j’ai bien envie d’essayer. « On verra bien si mes talents en poker sont toujours là. Il me semble que tu es bien meilleur joueur que moi. » Je déclare en venant reposer mon verre pour attaquer le plat. Il y a de grandes chances que tu gagnes, mais si je peux gagner quelques mains cela me convient totalement. Je vais tenter d’éviter de trop réfléchir et juste me laisser porter, car il est fort à parier que je finirai dans tes droits et cette envie me tente, même si je ne l’évoque pas, ne te pousse pas plus franchement dans cette voie. Pourtant, le regard que je te porte est à la fois doux et désireux. C’est comme si j’avais besoin d’un déclic pour me perdre dans la luxure avec toi. La dernière fois notre douche commune y est parvenue. Aujourd’hui, peut être que ce jeu de cartes, qui nous permettra de rire, me permettra de découvrir de nouveau tes formes et les savourer de nouveau à la fin.  
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyLun 5 Mar - 17:47



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel ne cache aucunement le trouble qu’il ressent face aux aveux d’Erwin au contraire il se montre honnête. Même si dans l’approche charnelle il est plus à son aise que lui. Il reste tout autant perturbé par le sens que prend leur relation au fil des jours qui s’égrainent. Il est chamboulé par ce sentiment d’amour qu’il éprouve à l’égard de celui qui partage un lien d'amitié depuis tant d’année. Il fait de son mieux pour le rassurer voyant très bien à quel point pour Erwin ce rapprochement est complexe. Il ne veut rien lui imposer, rien précipiter. Il veut juste qu’il se sente à son aise et qu’il prenne autant de plaisir que lui dans le lien qui les unit chaque jour d’avantage. Mais même s’il comprend la réserve de son ami et qu’il accepte, il ne compte pas en retour se priver du plaisir de faire chavirer Erwin à la moindre occasion. Autant par ses mots, que par ses gestes. Même le regard ou le frôlement le plus innocent se teintent de sensualité face au désir et à l’amour qu’il éprouve pour son ami, son amant, son confident. Son âme sœur. Il savoure chaque seconde que cette soirée offre sachant que la prochaine ne sera que plus exquise. Comme quand il sent la main de son ami dans son dos. Une promesse silencieuse. Une invitation secrète. « Et tu as intérêt à gouter à tous mes plats. Sinon je pourrais devenir plus sadique. » Tout reste sur le ton de la plaisanterie, une complicité établie depuis bien des années et qui comme le vin se bonifie avec le temps. Même si la saveur originale glisse vers un autre chemin. L’idée de jouer les professeurs de cuisine émoustille Gabriel, il imagine déjà Erwin en mauvais élève et ce qu’il devrait faire pour se faire pardonner. Le cours de cuisine risquerait fort de devenir bien plus torride et érotique. Mais cela n’effraie pas du tout l’architecte. Du moment qu’il partage ces moments avec celui qui fait battre son cœur tout lui convient, même un mauvais élève. « Mais cela risque d’être encore plus plaisant si tu fais des erreurs. Je me régalerais de les corriger et je peux te jurer que même si tu ne deviens pas un bon cuisinier tu prendrais beaucoup de plaisir à mes cours. » Il en profite pour servir leurs verres. Gabriel sait à quel point cette tentation peut être dangereux mais il compte bien veiller et aiguiller son amant vers d’autres tentations bien plus enivrante que quelques verres de vin. « Non cela va juste nous émoustiller. » Mais ont-ils vraiment besoin d’alcool pour être griser. Pas sur vu l’éclat qui enveloppe leurs regards. Et puis ce repas n’est que les prémices à cette soirée, qui vu les mots de l’architecte pourrait bien partir dans quelque chose de plus envoutant comme un strip poker. « Ah bon moi meilleur joueur que toi ? Tu es certain là. » Il joue de son humour pour finir de rendre l’atmosphère plus légère. Et sans plus attendre ils se mettent à déguster le repas. Gabriel ne perd jamais de vue le fait de taquiner Erwin. Il le frôle, le provoque, le charme. Et les réactions de son ami ne le rendent aux yeux de l’architecte que plus désirable. Une fois le dessert dévoré et la table débarrassée, ils s’installent à nouveau dans le salon.

Gabriel a fait du café. Il pose sur la table basse la cafetière et deux tasses, ainsi que deux verres et une bouteille de cognac de quoi accompagner la partie de poker. Même s’il a bien d’autre idée d’accompagnement. Il sort ensuite le jeu de carte qu’il tend à son ami. « Tu mélanges. Et tu distribues. » Il en profite pour frôler ses doigts un sourire charmeur aux lèvres. Une fois les cartes distribuées, la partie commence. Leurs rires se mêlent comme les regards en coin et les clins d’œil. Ils savourent l’instant avec plaisir. Gabriel porte plus d’attention à Erwin qu’à son jeu. Il le trouve tellement beau et encore plus quand il a l’air insouciant comme à cet instant. « Je croyais que tu ne savais pas jouer. » L’architecte sifflote. Sur le premier coup c’est Erwin qui gagne la main et avec pas mal d’avance. « Du coup j’enlève ma chemise. » Il se lève pour que son ami puisse bien profiter du spectacle. Il défait les boutons de celle-ci de façon charmeuse, prenant son temps avant de dévoiler son torse et de la faire glisser le long de ses épaules et de ses bras. « Rinces toi bien l’œil. » Puis il jette doucement la chemise en direction d’Erwin. Il reprend sa place et le jeu repart avec toujours la même complicité troublante.




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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptySam 10 Mar - 21:32



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

« Je n’en doute pas. » Je déclare à tes propos lorsque tu évoque la possibilité de me donner des cours et pouvoir te jouer de mes erreurs. Tu as une malice naturelle en toi, qui ne ratera pas une occasion pour venir me titiller avec la même douceur qu’auparavant. Un sourire orne mes lèvres tandis que tu nous sers de nouveau un verre. Je me contente de te sourire, sensible à la pensée que tu évoques. Cela risque de peut-être nous détendre un peu plus, mais il me faudrait bien plus pour l’être totalement, mais cela n’aurait aucun sens. Tu me proposes de faire un strip pocker. L’idée est à la fois attrayante et troublante. J’accepte cette proposition tout en buvant mon verre. Je tâche de faire de l’humour, m’efforçant de ne pas laisser ce trouble envahir trop profondément mes sens et mettre à mal notre complicité naturelle. Le pocker n’est pas un jeu de carte dans lequel je suis un maître. Je suppose que tu as beaucoup plus d’expérience dans ce domaine, mais je ne serai pas un mauvais joueur. Cela nous permettra sans doute d’approcher notre intimité nouvelle sous un angle différent, moins perturbant. Je l’espère, même si cela continue de me travailler. J’aimerai me dégager de ce trouble, juste savourer ce qu’on partage sans me sentir constamment perturbé par tout ce que tu instaures en moi. Cela serait plus simple à gérer, mais l’alcool ne peut pas être une solution. Alors, je ne l’envisage pas. « J’en suis certain. Cela doit être un art que tu maitrises. Tu as déjà l’utiliser pour profiter de la vision de belles courbes. » Je te déclare dans un petit sourire amusé, car je sais que tu as souvent pu profiter de ce type d’expérience. Je savoure le plat, le désert avant qu’on ne débarrasse pour retourne au salon. Tu nous prépares du café, apporte un petit digestif qui saura titiller nos papilles au cours du reste de la soirée. Tu m’invites à mélanger et distribuer, ce que je m’applique à faire sans me faire trop prier. Je prends cela comme un jeu, tout comme toi, ce qui nous permet de nous détendre et de rire un peu. Premier tour de jeu, je gagne, ce qui provoque mon rire. « La chance du débutant. Tu vas regretter d’avoir proposé ce jeu. » Je déclare avec malice et douceur alors que tu te relèves pour retirer ta chemise. Si je me sentais détendu jusqu’alors, le trouble m’envahit de nouveau tandis que ta peau s’offre à mon regard. Tu as résolument un corps attrayant et désirable. Il est bien difficile de nier cette évidence. J’apprécie que tu me lance ta chemise dessus, comme si cela faisait partie d’une normalité entre nous, alors que juste avant tu semblais vouloir faire monter la température. Je ris doucement. « J’aurai tort de m’en priver. Tu as toujours été un bel homme. » Je t’avoue sans gêne, tant il s’agit d’une évidence. C’est à ton tour de distribuer. Ce que tu fais et cette fois-ci après plusieurs enchères, c’est toi qui gagne. « Je suis sûr que tu as triché. » Je te taquine en riant alors que je viens te jeter de nouveau ta chemise. « C’est à mon tour de m’y coller. » Je lâche dans une voix bonne enfant tandis que je me relève pour me défaire de ma chemise. Mes gestes sont naturels. Je ne cherche pas à être sensuel ou a te provoquer, mais je sens ton regard sur moi et ce trouble m’envahit de plus beau. « Tu te rinces l’œil ? » Je te questionne dans un petit rire nerveux alors que j’ai du mal à retirer le dernier bouton. Je m’y reprends à plusieurs reprises avant de pouvoir la retirer totalement et exposer mon torse nu à ton regard. Par gêne, alors que tu m’as déjà vu nu de nombreuses fois, je viens te jeter ma chemise à mon tour. « Ne bave pas trop. » Je lance en riant pour chasser ce trouble qui assaille ma poitrine alors que je viens me rasseoir pour mélanger les cartes et les distribuer de nouveau. 
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyMar 13 Mar - 10:53



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel se laisse porter par l’instant. Même s’il se fait charmeur, il ne s’impose pas face à Erwin. Il distille juste à petite dose et avec dextérité les atouts qu’il possède. Il sait son ami réceptif, même si encore il reste en retrait. Il s’amuse de tout, les sous entendus se glissent dans ses phrases comme ses gestes tactiles viennent accompagner le moment. Rien de brusque. Une mise en bouche qui se fait aux grés des secondes qui s’égrainent. Ce qui rend le repas bien plus charmant, un brin teinté d’envie non avouée ou savamment dissimulée. C’est à la fois plaisant et grisant. Gabriel ne brusque rien il s’empare juste de chaque occasion offerte pour troubler son amant. Le rendant plus désirable parce que plus fébrile, presque fragile. L’architecte cherche à émoustiller, à titiller, à chambouler, à éveiller. Et cela marche doucement. C’est à la fois frais comme une brise. Brulant comme une flamme. Apaisant comme une caresse. Sucré comme un baiser. Endiablé comme une danse. Précieux comme un trésor. Il aime cette complicité teinté de retenue. Retenue qu’il compte bien briser avec une partie de poker.

D’ailleurs une fois le repas terminé et la pièce rangée, les deux hommes se retrouvent dans le salon ou un autre jeu de séduction se met en place. Un streap poker. Un moyen de leur ouvrir des horizons encore plus tentateurs. Comment résister à un homme qui s’effeuille et s’offre de manière si subtile. D’ailleurs Gabriel perd la première manche. « Regretter !! Moi jamais. » Et il se met à rire aussi avant de quitter avec lenteur sa chemise. Légèrement provocant dans ses gestes, il laisse Erwin savourer le spectacle qui lui offre avec plaisir. « Alors ne te prive pas vu que la vue va être à ta disposition pour toute la partie. Et qui sait tu pourrais même savourer une vue encore plus enivrante. Si tu gagnes encore. » Il joue de sa voix et de son regard. Avant de reprendre place et de distribuer à son tour. C’est Erwin qui perd. Il le taquine sur cet état de fait. « Moi tricher. Non ce n’est pas mon genre. Même si je rêve de te voir à poil. » Sa chemise jetée un peu avant sur son ami, lui revient en pleine figure. « Oui c’est à ton tour beau gosse. » Et Erwin se lève pour ôter sa chemise. Gabriel ne perd pas une miette de ce spectacle. Trop heureux de voir son homme jouer le jeu. Il siffle même alors que son regard se fait plus gourmand sur les courbes nues de son amant. « Oh oui je me rinces l’œil. Il serait dommage de ne pas en profiter. » Même si le dernier bouton résiste la vision est des plus plaisante. Et la chemise d’Erwin prend le même chemin que la chemise de Gabriel. « Deux pour le prix d’une. » Il sent le trouble de son ami. Comme il aimerait le croquer. Là. Tout de suite. « Moi baver mais non. Enfin si un peu. Tu ferais fondre un bloc de glace tu le sais. » Erwin n’a surement pas idée à quel point il est beau, sexy, bandant, désirable. D’ailleurs le torse nu commence à faire son petit effet au niveau de l’entre jambe de l’architecte. Et la partie continue. Pour le moment le jeu est équitable et le continue vu que Gabriel perd encore la main. « Du coup c’est au tour de mon pantalon de virer. C’est ça. » Il se lève à nouveau, mais il a envie de rendre ce jeu plus brulant. Alors il s’approche de son ami. « Et si tu me le quittais. Tu défais d’abord la ceinture .. puis le bouton .. la fermeture éclair .. et tu le fais descendre doucement le long de mes jambes. » Sa voix est sensuelle, provocante. Il attrape la main d’Erwin et l’aide à se lever. Un instant leurs corps se frôlent. Gabriel effleure les lèvres de son homme. Puis il prend sa main pour la poser sur la ceinture de son pantalon. « Fais-toi plaisir. » Il le regarde avec douceur et malice. Il veut rendre le jeu plus déroutant et plus érotique pour le faire succomber d’avantage et le pousser aussi à être plus entreprenant.





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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptySam 31 Mar - 17:52



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

J’essaye de me prendre au jeu, même si ma réserve naturelle demeure persistante. Je joue la carte de l’humour pour tenter de chasser ce trouble qui envahit mes sens et mes membres. Ma fébrilité est évidente, elle s’exprime dans mes actions et il est évident que tu en as conscience. Tu ne sembles pas m’en tirer rigueur, accepte cette inexpérience de ma part dans un domaine que tu métrises à la perfection. Ce qui est loin d’être mon cas. Je ne suis pas un homme particulièrement charismatique. Je n’ai jamais vraiment eu à séduire ou du moins, je n’en ai pas conscience. Le regard que tu portes sur moi et si intense, que la dérision est ma seule arme pour tenter d’échapper à cette fébrilité que tu fais éclater au fond de ma poitrine. J’essaye d’adopter une attitude détachée et confiante, mais la réalité est bien loin de cela. J’ai l’impression d’être de nouveau un adolescent qui découvre une sexualité qu’il ignorait détenir. C’est tellement ridicule et pourtant, c’est cette sensation qui m’habite lorsque je te vois agir avec tant de naturel et de confiance dans tes actions. Tu perds, mais j’ai l’impression que tu détiens un pouvoir dont je ne peux pas me défaire, surtout lorsque tu agis avec une telle assurance. Je me laisse guider par ton action, me retrouve face à toi dans cette proximité qui a un effet particulièrement déboussolant sur mon être. Tu m’embrasses délicatement, m’ordonne indirectement de me faire plaisir, mais c’est tellement loin d’être si évident pour moi. Mon cœur bat promptement dans ma poitrine, des frisons parcourent ma chair face au contact de ton souffle contre ma peau. Je suis résolument sensible au moindre contact avec toi et c’est vraiment perturbant. Alors ma tête vient se poser contre ton torse. Mon crane rencontre la texture ferme de ton torse, un rire nerveux s’épand de mes lèvres. « J’ai vraiment l’impression d’être un adolescent. » J’admets en me pinçant la lèvre alors que ton odeur subtile et virile vient titiller mes narines. Tu sens bon, ta peau semble chaude et tu es terriblement beau. L’envie de te toucher s’éveille en moi naturellement, juste par cette proximité et intimité qui nous enveloppe peu à peu. Mon crane glisse doucement et c’est mon front qui finit par être en contact avec tes pectoraux, ta clavicule. Ma main reste bloquée sur ta ceinture. Le bout de mes doigts effleure la peau présente à ses côtés tandis que mes lèvres viennent effleurer cette peau. Je l’embrasse délicatement dans une pression douce, presque innocente. Je laisse mon affection s’exprimer, maintenant que je suis tout contre toi. Mon bras libre remonte ton bras pour se nicher contre ta nuque alors que je fais glisser mes lèvres pour les rejoindre. Je t’offre un baiser dans une étreinte délicate et douce. Ma langue se lie à la tienne et je sens que tu en avais terriblement envie, sans doute autant que moi si j’osais me l’avouer. Ma main glisse sur ton torse dans des gestes aériens tandis que mon autre main essaye maladroitement de répondre à ton commandement. Je flanche face à la beauté de tes formes et indirectement, par ce baiser, je t’invite à laisser ta passion s’exprimer, si tu le désires.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin - Page 2 EmptyVen 6 Avr - 18:51



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Le jeu est grisant. Il laisse apparaitre toute la sensualité de Gabriel bousculé par la fébrilité d’Erwin.  Il trouve son ami craquant, déroutant. Et cela le pousse dans le jeu, il le charme afin de le rendre plus gourmand. C’est comme s’il y avait un interdit entre eux et qu’ils le fassent tomber peu à peu. Avec retenue et mystère pour que la suite soit plus tentatrice. Leurs chemises tombent après deux échangent de tour de carte, dévoilant leurs torses nus. Leurs regards restent complices. Gabriel savoure, se plaisant à titiller son amant. Il le trouble. Il en est conscient. Mais il aime le sentir si fragile, comme un ado face à la découverte de son partenaire. Il aime le gout qui se glisse dans leur relation. Cette retenue qui donne au désir plus de puissance. Cela chatouille ses reins avec violence. Mais il ne brusque rien. Gabriel prend le temps, il profite de chaque seconde et de tout ce qu’Erwin lui offre. Il n’use pas de son pouvoir de séduction, car la patience rend la situation encore plus tentatrice. Et le jeu continu, encore une fois Gabriel perd. L’effeuillage devient plus intime, vu qu’il doit faire tomber son pantalon. Et il offre à Erwin le soin de le faire. Le faire à sa manière. Il s’empare avec douceur des lèvres de son ami. Leurs souffles se rencontrent, se frôlent. Il frissonne sous cet échange délicieux. Erwin prend son temps, troublée par la proximité. Il le trouve séduisant et cela rend son envie plus intense. Il voudrait le toucher d’avantage. Il voudrait sentir ses doigts courir sur les courbes de son amant. Mais il garde ses gestes sages. Même si ses entrailles, ses reins, son entre jambe réclament plus d’attention. Il laisse Erwin choisir son rythme. Il le désire et tout son corps transpire cette envie. Mais l’architecte n’en éprouve aucune honte. Il est amoureux et son homme lui fait de l’effet. Rien de plus naturel. Il invite Erwin à oser. A prendre les devants. Lui laissant le choix dans sa façon de faire. Son cœur s’emballe dans sa poitrine quand Erwin pose sur tête contre son torse. Il vient doucement respirer son odeur. Il ferme les yeux emporté par l’ivresse que ce rapprochement éveille. Il sourit à ses mots. . « J’ai autant envie de l’adolescent que tu as été que de l’homme que tu es devenu. » Mais il reste patient face à ses gestes. Il est loin d’être indifférent aux caresses et aux baisers de son ami. Chaque frôlement le fait frissonner. La douceur et la lenteur qu’il met, le rend plus affamé de la suite. L’architecte sent la main d’Erwin jouer le long de sa ceinture, titillant sa chair nue. Alors que ses lèvres se déposent comme une brise légère sur sa peau. Il le met aux supplices. Mais c’est délicieux. Grisant à souhait. Erwin prend confiance, sa main remonte doucement jusqu’à la nuque de Gabriel pour s’y loger. Leurs lèvres se retrouvent. Il se laisse embarquer dans le baiser qu’Erwin lui offre. Et pour rendre l’étreinte plus intime, les bras de l’architecte enserrent la taille de son amant. Le baiser se fait moins sage, plus sensuel, ce qui ne fait qu’augmenter le désir de Gabriel. Qui se presse d’avantage contre son amant. Le fait de sentir sa main hésitante au niveau de sa ceinture, fait sourire l’architecte. Alors que le baiser prend fin par le manque de souffle. Il plonge son regard dans celui d’Erwin. Une de ses mains en profite pour se perdre sur les fesses qu’il désire avec avidité. « Je crois que l’on va oublier la partie de poker. » La main de Gabriel passe sur la hanche de son homme, et vient doucement frôler sa virilité. Mais toujours en douceur.  Il ne veut pas que son amant se sente déboussolé en allant trop vite. Il respecte le fait qu’il soit maladroit, cela donne à l’échange une émotion encore plus troublante. « Et si je m’en occupais. Elle a l’air d’avoir envie de caresses. » Ses lèvres titillent la peau du cou d’Erwin. Alors que son autre main nichée au creux de ses reins remonte le long de son dos. Avec assurance il défait le premier bouton du pantalon d’Erwin. Puis il le pousse contre le canapé. « Laisse-moi prendre les commandes. » Il le fait s’allonger et vient tendrement se poser contre lui. Leurs bassins se heurtent. Leurs lèvres se retrouvent. Les mains de Gabriel repartent à la conquête du corps de son homme. Avec lenteur il redécouvre ses courbes. Prenant soin de marquer chaque endroit sensible de ses doigts devenus autant gourmand que ses lèvres. Il compte bien lui faire perdre la tête avec ses baisers et ses caresses. Peu à peu il rend le tout plus intime tout en gardant une certaine lenteur. Gabriel attend qu’Erwin lui en demande plus. Qu’il réclame sa bouche autour de sa virilité. Qu’il demande que ses doigts soient plus conquérants. Alors là il lui quittera son pantalon, puis il fera tomber le dernier rempart et il profitera de la nudité de son amant sans aucune restriction. Sans aucune retenue. Tout en poussant Erwin en à faire de même. « Laisses toi aller. »


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