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 Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin

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MessageSujet: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyDim 17 Déc - 16:46



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel ne précipite rien avec Erwin. Il laisse le temps faire son œuvre. Il se doute que pour son ami cette situation est bien plus compliquée que pour lui. En premier par rapport à Connor qui n’est pas encore remis de la mort de sa mère. Et puis en second par rapport aux questionnements de son ami sur cette nouvelle situation de vie. L’architecte lui n’a pas tous ses problèmes, alors il profite de chaque instant que la vie lui offre. Ce bonheur qui se distille dans ses veines depuis qu’il a avoué ses sentiments à Erwin. Bonheur qui se renforce à chaque fois qu’il est en sa présence. Ou qu’ils font l’amour. Cela l’aide à soulager la rage que le viol de Stan avait éveillé. Même s’il reste méfiant par rapport à Felipe. Il se rend compte des efforts que le jeune homme fait. Il l’a vu durant leur discussion en tête à tête. Et durant cette douce soirée à quatre. Stan rayonnait de bonheur. De quoi adoucir le cœur de Gabriel. Car même s’il pense à son bonheur sa priorité reste et restera le bonheur de Stan.  Mais pour ce soir il ne va penser qu’à celui qu’il considère comme son homme. Sa moitié. Celui qui a capturé son cœur. Erwin.

Gabriel prépare le souper pour une petite soirée en amoureux. Stan dort chez Felipe, ils auront la villa pour eux. Il se sent comme un adolescent à son premier rendez-vous. Erwin a le don pour le rendre fébrile. Ivre de cet amour qui ne fait que  grandir au fil des jours qui s’égrainent. Il a préparé une jolie table avec des bougies et une composition florale que Stan a faite pour l’occasion. Il a sorti une bonne bouteille de vin. Et cuisiner des plats qu’Erwin aime. Il a envie que la soirée soit parfaite, une occasion pour parler de leur avenir. Pour faire des projets communs. Puis Gabriel aimerait savoir si Erwin a déjà parlé à Connor de leur relation. Pour l’instant ils n’ont pas abordé le sujet. Mais pour vivre vraiment leur amour, et surtout ne pas se sentir gêner devant le gamin, l’architecte a besoin d’être rassuré sur ce sujet. Il ne veut pas faire un faux pas qui pourrait tout gâcher. C’est sa hantise. Une fois que tout est prêt, il file sous la douche. Puis il enfile une chemise blanche qu’il laisse un peu ouverte et un jean noir. Quelques gouttes de parfum dans son cou et un coup de peigne dans ses cheveux rebelles. Puis il retourne en cuisine. Gabriel regarde l’heure quand il entend un moteur de voiture arriver dans l’allée. Erwin a depuis longtemps le code pour entrer dans la propriété. Il se dirige dont vers la porte pour l’attendre sur le perron. Il le regarde sortir de sa voiture. Tout en laissant ses yeux glisser sur la silhouette d’Erwin. Il se mord la lèvre à cette vue. « Bonsoir monsieur Friedrich. Vous allez bien ? » Il le taquine avant de s’avancer vers lui. Il plonge ses yeux dans les siens avant de laisser  son bras entourer sa taille. Il rapproche leur corps et scelle leurs lèvres dans un doux baiser. « Tu m’as manqué. » Puis ils rentrent dans le hall d’entré. Gabriel en bon gentleman l’aide à quitter son manteau et l’accroche à la patère. « Alors ta journée elle c’est bien passée ? Du coup tu as laissé Connor où ? » Il préfère ne pas lui dire qu’il aurait bien aimé l’avoir durant cette soirée. Gabriel adore ce gosse. Il l’a vu naitre et grandir. Et prendre soin de lui ne le dérangerait pas. Mais c’est à Erwin de décider par rapport à son fils. Il espère juste que l’enfant ne sera pas un frein dans leur relation amoureuse. Enfin pour le moment il se concentre sur cette soirée qu’il a préparé avec amour.



good vibes.


Dernière édition par Gabriel de St Roc le Mer 20 Déc - 17:10, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyDim 17 Déc - 20:10



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

J’ai déposé Connor chez les parents de Jane. Comme d’habitude, ils sont toujours ravis de récupérer leurs petits-fils et de s’en occuper. Les séances d’équitation avec Ismaël semblent payées, car Connor communique de nouveau. Il n’est pas aussi bavard que par le passé, mais je suis soulagé d’entendre sa petite voix, quand il le juge nécessaire. Cela m’enlève un grand poids sur les épaules et par ses mots, je connais l’attachement qu’il a envers toi. Il attend patiemment votre nouvelle escapade à chevaux et compte sur moi pour t’en parler. Ce que je ne manquerai de faire, il peut en être sûr. Je n’ai aucun doute sur tes compétences en matière de paternité. Tu as été un père adoptif exemplaire pour Stan, alors que tu avais toute une vie devant toi. Tu as eu cette affection naturelle pour ton neveu, comme un père et tu en as fait un bon gars. Tu as un réel talent dans ce domaine. Les parents de Jane sont au courant de notre relation, tout comme mes parents. J’ai préféré jouer la carte de la franchise, plutôt que de laisser mes angoisses envahir mon esprit. Leurs réactions ont été plutôt positives, bien qu’ils ont été plutôt surpris, mais n’ont pas insisté pour en savoir plus. Ce qui a été plutôt plaisant, car je n’aurai pas été en mesure d’en parler ouvertement et avec sérénité. Cela est encore trop tôt pour moi, pour expliciter avec des mots clairs ce que je ressens pour toi. Je suis rentré chez moi pour prendre une bonne douche et enfiler une tenue moins conventionnelle. J’ai tronqué mon costard par un jean et une chemise en denim. Une tenue légère pour partager une soirée, que je l’espère le sera tout autant. Il n’y a aucune raison que cela se passe autrement et je fini par attraper les clés de ma voiture pour rejoindre ta demeure. Il me faut qu’une dizaine de minutes pour traverser le quartier et rejoindre l’allée de la villa. Tu me retrouve sur le perron, élégamment vêtu. Je profite de la vision que tu m’offres. Je t’ai toujours trouvé magnifique, avec un charme bien à toi, qui doit faire tourner les têtes. La mienne y comprit et cette idée me trouble toujours autant. C’est vraiment étrange de changer mon regard sur toi, d’accepter de faire de toi l’objet de mes désirs. Pourtant, je n’ai aucun doute sur l’affection que je te porte et une fois que la passion embrase ma chair, être avec toi et une évidence. Pourquoi mon esprit lutte-t-il si cruellement ? Sans doute parce que, je suis un être de raison, moins passionné et fougueux que toi. « Tu fais bien des manières, Gab. » Je déclare dans un sourire amusé pour tenter de me dégager de ces pensées. Tu les balayes par ton geste en instaurant une proximité entre nos deux corps. Tu laisses tes lèvres retrouver les miennes. « Je vais bien et toi ? La journée n’a pas été trop longue ? » Je te questionne, bien que mon cœur soit troublé face à notre rapprochement. Je commence à m’habituer à cette intimité, cette fébrilité qui me gagne, mais face à laquelle je ne fuis plus. « Je suis tout à toi, cela devrait atténuer ce manque. » Je déclare dans un petit sourire complice. Je ne ressens pas nécessairement ce manque, mais ta présence est toujours très appréciable, indispensable. Disons que je n’ai pas le temps de songer à ton absence et me concentre plutôt sur le moment où on va pouvoir se retrouver. On retrouve le hall et je retire ma veste qui atterrit sur le portemanteau. « Plutôt bien. » Je déclare en réponse à ta question. « J’ai récupéré Connor au centre équestre. Cela fait un mois que je lui fais prendre des cours avec Ismaël. Cela a l’air de faire du bien à Connor. Il a même brisé son silence. » Je t’informe dans une voix douce, mais empreinte du soulagement qui m’habite alors que j’attrape une cigarette que je porte à mes lèvres. Je suis sûr que c’est une information, qui va t’apaiser, mais que je n’avais pas encore abordé, désirant m’assurer que ce n’était pas que temporaire. « Je l’ai laissé chez les parents de Jane. Il espère que tu l’amèneras bientôt en balade. » Je t’informe dans un petit sourire. « Il faut croire que t’as du succès avec les enfants, ils veulent tous te voir en figure paternelle. » Je fais bien entendu référence à Stan, en sous entendant que Connor finira par devenir ton nouveau fils adoptif. Surtout si notre relation va dans ce sens. Je n’ai aucun doute que tu comprendras le message. Je ne peux pas faire mieux que ça. « Tu nous as préparé quoi de bon ? » Je déclare en sentant une odeur de plat qui a mijoté. Je suis prêt à passer toute la soirée et la nuit avec toi, si tu veux de moi.  
good vibes.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyMer 20 Déc - 17:20



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel préfère sortir sur le perron pour attendre Erwin. De toute façon s’il reste dans la villa, il va surement tourné en rond en vérifiant et revérifiant que tout soit parfait. Même si ce n’est pas Erwin qu’il lui reprocherait quelque chose. Mais Gabriel est assez perfectionniste, surtout en cuisine. Et puis avec Erwin tout est si différent, et il y a cette saveur nouvelle qu’il découvre au fil des moments qu’ils passent ensemble. Cette saveur nouvelle qu’il l’enivre à chaque fois qu’ils sont tous les deux. Et que son regard croise celui de son ami. Il lui laisse le temps, mais il est comme un enfant gourmand jamais rassasié de cette complicité et encore moins de cette évidence qui illumine son cœur. Un peu comme une guirlande illumine un sapin de Noël. Et puis Erwin arrive et Gabriel joue les charmeurs. Ce qui fait sourire son ami. De quoi le rendre plus désirable. Ces manières il les oublie vite quand il s’empare d’Erwin pour le rapprocher de lui et l’embrasser. « Tu préfères ces manières. » De ce côté-là il ne se prive pas. Même si Erwin reste encore discret et il le comprend. Gabriel lui laisse éclater son amour à chaque fois qu’il en a l’occasion. « Je vais bien. Non ça va. Je suis allée voir le chantier d’une nouvelle villa. Cela avance bien. Et puis la routine. Et toi tout c’est bien passé ? » Gabriel le sent fébrile, mais il l’est aussi. Même s’il arrive peut être à mieux le dissimuler. Cette nouvelle facette de leur relation le trouble au plus au point. Et il adore ce trouble. C’est comme si du miel coulait dans ses veines. C’est tellement plus agréable que la rage. Il est vrai qu’Erwin lui manque, il aimerait vraiment partager cette relation à fond. Comme un couple. Mais avant il y a pas mal de chose à voir. Et puis ils n’ont plus dix huit ans. Et surtout Erwin a Connor. « Attention que j’en abuse pas. » Ils se taquinent en rentrant dans la villa. Gabriel est heureux et cela se voit. Il s’empresse de demander des nouvelles du fil de son ami. Parce qu’il est important pour lui et puis il est passé par tant d’épreuve. Il souhaite vraiment voir Erwin et Connor à nouveau heureux et il espère participer à ce bonheur. Les mots d’Erwin augmentent le sourire de l’architecte. Cela lui réchauffe le cœur. « C’est vraiment super. Ismaël est un mec bien surtout quand on parle cheval. Il sait y faire. Tu dois être fou de joie. » Il vient lui faire une accolade. Pour un père sentir son fil avec un mal être au cœur est très dur à vivre. Il a si souvent vu le regard d’Erwin plein de tristesse face à cette détresse qui lui semblait insurmontable. Et là le ciel a l’air de vouloir redevenir bleu après toute cette noirceur que la mort de Jane a occasionné. « Ils doivent être heureux de voir leur petit fil. Je vois comment mes parents sont fous quand ils voient Stan. Ce sera avec plaisir, tu sais à quel point j’aime monter. J’ai fais de mon mieux avec Stan. Sachant très bien que je n’aurais jamais d’enfant à moi. » Il n’y a pas de tristesse ou de regret dans sa voix. C’est la vie et d’une certaine façon il est père. « Et je ferais de mon mieux avec Connor si le destin m’en laisse l’occasion. Et si Connor m’accepte. Et toi aussi bien entendu. » Leurs regards se croisent et s’enlisent. Ils sont conscients l’un comme l’autre de la route que prend leur relation. Mais Gabriel est prêt à la construire pas à pas, juste pour laisser le temps à ces deux êtres qu’ils aiment passionnément d’accepter cette nouvelle vie. « Petit curieux. » Il lui vole un baiser, tout en laissant sa main glisse contre sa hanche. « Alors en entrée une salade verte avec un feuilleté chèvre miel tomates séchées, ensuite des noix de St Jacques avec une émincées de poireaux, plateau de fromages .. » Gabriel marque un temps de pause. « Et en dessert Moi. » Il se met à rire. « Enfin si tu as encore faim. Sinon il y aura une salade de fruit frais. Le menu te va.» Son regard se fait plus séducteur.. « On prend l’apéro. J’ai mis une bouteille de vin blanc au frais.» Il se dirige vers la cuisine pour récupérer la bouteille, les verres et les quelques amuses gueules qu’il a préparé. Puis il retourne au salon retrouver Erwin, et ils s’installent sur le canapé. Il a juste envie de se détendre et de profiter de cette soirée avec l’homme qu’il aime.



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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptySam 23 Déc - 22:24



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Tu me rejoins sur le perron de ta demeure, le regard brillant et l’air jovial. Tu uses de manières, qui m’amuse, mais tu changes rapidement d’approche pour la rentre plus intime, plus conventionnelle entre nous deux. Je me contente de sourire à ta remarque, savoure la caresse de tes lèvres. Je ne réponds pas à ton baiser, bien que je l’aie apprécié, sans doute par pudeur et parce que ce n’est que le début de la soirée. Je m’intéresse à ta journée et tu y réponds sans formalité. « Oui tout a marché comme sur des roulettes. C’est assez calme en ce moment au boulot, même si on a toujours quelques urgences à gérer, notamment des possibles rechutes, mais le personnel est rodé et on arrive à pallier à tout cela, dans les meilleures conditions pour l’usager. » Je déclare à mon tour pour te faire comprendre que l’inconnu est une variable de mon boulot, mais tu le sais très bien. Combien de fois ais-je repoussé notre rencontre par le passé à cause d’une urgence à gérer ? Je ne les comptes plus. Tu m’informes que je t’ai manqué. Je n’ai aucun doute sur la question, bien que je ne l’exprime pas. Je préfère me concentrer sur l’instant présent et te laisser profiter de ma présence, maintenant que je suis à tes côtés. Ta remarque m’arrache un sourire. « Tu en abuseras. Je te connais. » Je déclare avec franchise et désinvolture. Tu es loin d’être sage dans le domaine de la luxure et quand bien même la complicité va rythmer notre échange, je n’ai aucun doute que tu chercheras à titiller mes sens avec ton expertise. Il faut dire que je suis particulièrement sensible à tes avances et tu en as conscience, même si tu te montres souvent sage et n’en profite pas à toute occasion. Ce que j’apprécie et qui dénote tout le respect que tu as à mon égard, mais également ta patience vis-à-vis de la relation que nous bâtissons peu à peu. Tu abordes le sujet de Connor et je te fais part de cette avancée notable dans l’évolution de mon fils. C’est une véritable bénédiction de pouvoir entendre de nouveau sa petite voix. Un cadeau de Noël avant l’heure que je savoure avec un profond soulagement et bonheur. Ce que tu sembles partager à cet instant avec moi, en m’offrant cette accolade plus que bienvenue. « Je le suis. Surtout soulagé. J’avais vraiment la trouille qu’il continue à s’enfermer dans son silence. » J’exprime cette angoisse, que je n’avais pas formalisé par des mots, mais qui me hantait cruellement. Je n’osais même pas imaginer les dégâts que notre relation pourrait avoir sur ce mutisme. Quand bien même ce n’est plus le cas, je désire être vigilant sur ce point, avant d’aborder ce sujet de vive-voix avec mon enfant. Je suis persuadé que tu le comprendras. Tout est encore si fragile, mais je veux également que tu trouves ta place entre nous, si notre relation va dans ce sens-là. Tu seras une figure bienveillante, résolument solide pour Connor, comme tu l’as été pour Stan. Je n’ai aucun doute sur la question. Je t’informe que je l’ai laissé chez les parents de Jane, mais également la requête de Connor à ton sujet. Je souris à ta remarque. « Tu as plus que tout réussi le défi. Stan n’aurai pas pu espérer mieux comme père. Vraiment. Je l’ai toujours pensé. J’aimerai être un aussi bon père que toi. » Parfois, j’ai des doutes sur la question, mais je ne l’évoque pas à cet instant. Je sais juste que ton implication, pourra aider Connor à l’avenir. J’en suis convaincu. C’est un moyen également de te donner une place dans ma vie, dans la sienne, dans la nôtre en tant que couple. « Je n’ai aucun doute sur la question. » Je te déclare en venant serrer ton poignet avec douceur. Je te souris, finit par détourner la conversation pour la diriger vers le repas, qui nous attend. Tu me voles de nouveau un baiser, frôle ma hanche du bout de tes doigts en jouant de tes charmes sur mes sens. Mon corps réagit immédiatement, il frisonne légèrement, mais je me contente de te sourire. Tu m’annonce le menu et je ris à ta taquinerie. « On verra si j’ai encore faim après tout cela. » Je te taquine à mon tour, toujours plus sur la réserve que toi à ce sujet. Je n’ai aucun doute que notre entrevue va aller vers une intimité plus poussée. Toi et moi, nous savons que le désir finira bien par nous grignoter les veines. C’est une évidence. « Avec plaisir pour le verre de vin blanc. » Je déclare en venant te laisser fuir vers la cuisine alors que je viens rejoindre le salon. Je m’installe naturellement sur le canapé et te laisse me rejoindre. Tu débouches la bouteille, verse le liquide dans nos deux verres. Tu as toujours bon gout dans la sélection des breuvages et je prends plaisir à humer l’odeur de ce vin. « Il a l’air délicieux. Il faut croire que tu me sors le grand jeu. Encore plus qu’auparavant. » Je te taquine en venant tendre mon verre vers le tiens. « A nous deux, à nos vies qui semblent reprendre peu à peu des couleurs. » En grande partie grâce à la présence et l’affection de l’autre, mais c’est une évidence. On s’est toujours soutenu l’un et l’autre, sauf au cours des derniers mois à cause de douleurs bien trop profondes, mais aujourd’hui, notre relation est encore plus forte qu’auparavant. J’en suis convaincu.  
good vibes.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyMer 27 Déc - 19:32



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Gabriel ne s’offusque pas de la réserve d’Erwin, au contraire il trouve que cela le rend plus craquant, plus désirable. Il sait qu’il se détendra au fur et à mesure que la soirée s’égrainera. Ils se questionnent sur leur journée respective avant de rentrer dans la villa. C’est surement la seule fois qu’ils parleront boulot au cours de la soirée. D’ailleurs Erwin en profite par ses mots pour faire passer un message à Gabriel. Celui-ci ne relève pas. Il comprend juste que la guérison de Felipe risque d’être longue, et que le facteur rechute fait malheureusement partie de l’équation. Il espère que cela ne sera pas le cas pour l’ami de Stan, il sait que son neveu ne le supporterait pas. Enfin pour le moment tout se passe bien. Alors pas la peine d’aller se mettre des idées noires en tête.  Il veut profiter pleinement de cette soirée en amoureux. Ils se taquinent jouant sur les mots comme des enfants avides de gourmandises. Gabriel compte bien ce délecter de chaque seconde et il veut qu’Erwin les savourent aussi. Même si l’architecte reste pour le moment le plus taquin et le plus provocateur. Mais toujours dans le respect, car vu le lien qui les unit Gabriel sait parfaitement doser pour ne pas mettre mal à l’aise son amant. Erwin a toujours été sur la réserve même quand ils étaient adolescent, c’est peut être pour ça qu’il craque pour lui de cette façon. Pour cette raison qui fait que leur lien est si intense, si vrai et si pur. Puis Gabriel prend des nouvelles de Connor, il sait combien c’est difficile pour Erwin de voir son fils si renfermé.  Et c’est une souffrance que malheureusement l’architecte ne peut soulager, même s’il s’y emploie de toutes ses forces. Mais les nouvelles que donnent Erwin sont plutôt bonnes et cela le ravit. Gabriel serre son épaule avec douceur. Signe de son soutien sans faille. « Oui cela te lève un poids, je sais que pour toi cela a été compliqué de vivre cette situation. Fallait le temps de trouver la chose qui allait déclencher son envie de refaire surface. » Gabriel est conscient que les améliorations de Connor aideront Erwin a avancé dans leur future relation amoureuse. Mais il aime trop ce gamin pour tout précipiter et le voir encore endurer des souffrances. Il sait que Connor l’aime, qu’il y a une complicité entre eux. Mais entre une complicité comme s’il était son oncle et une complicité en l’acceptant en tant que père c’est autre chose. Alors il laissera le temps faire son office. Lui ce qu’il veut c’est que ces deux êtres soient heureux et il espère avoir la chance de partager ce bonheur. Les mots d’Erwin le touchent. « Merci. Et tu es un bon père Erwin, tu l’as toujours été. Tu n’es pour rien dans le mutisme de Connor. Et je sais que tu fais tout pour rendre le sourire à ton gamin. Il t’aime cela se voit dans son regard. Je te le jure. Il te regarde avant tant d’amour et de fierté. Tu n’y fais peut être pas attention parce que tu es accablé par le poids de ce que Connor vit. » Gabriel parle avec douceur et sincérité. Il ne veut pas que son ami culpabilise alors qu’il est innocent dans ce que vit son fils. L’architecte ne relève pas les dernières paroles d’Erwin. Il sait que chacun fera de son mieux pour qu’ils puissent vivre une vie de couple et que Connor se sente bien dans cette nouvelle vie. De toute façon pour Gabriel, Connor reste une priorité, il préfèrerait s’effacer, même si cela le tuerait, que de voir le gamin malheureux dans cette relation. Ils changent de conversation, pour ne pas se laisser prendre par les émotions que leurs mots déclenchent. Gabriel parle des divers plats qu’il a préparé, et comme à son habitude il taquine Erwin sur le dessert. « Ne t’en fait pas, je ferais tout pour que tu es encore faim. » Les gestes qu’ils échangent se font plus complices, tout en restant dans la réserve. Gabriel éveille doucement l’appétit de son amant. Il joue de ses charmes. Attise le feu de son regard. Il se doute comment finira la soirée, mais avant il veut rendre chaque seconde plus délicieuses que la précédentes. Il propose d’attaquer la soirée par un verre de vin blanc. « Je t’abandonne quelques minutes. » Gabriel est heureux cela se voit sur son visage, dans son regard. Il revient dans le salon et ouvre la bouteille.  Il sert les verres et en tend un à Erwin. « Tu me rends d’humeur encore plus romantique. Et puis je trouve qu’il faut savoir mettre les formes pour réussir une soirée en amoureux. » Il sourit presque comme un idiot. Un idiot très épris par l’être qui lui fait face. Ils portent un toast. « Oui à nous et aux sourires qui illuminent à nouveau nos lèvres. » Sans Erwin il se serait laisser emporter par sa rage et il aurait fini par faire une connerie.  Sans Erwin il ne serait rien. Mais il sait que c’est la même chose pour lui. Sans l’architecte, il aurait coulé dans l’abime engendrer par la mort de Jane. Ils sont des piliers l’un pour l’autre. Leur amitié a pris des coups, à connu des vagues, mais elle a tenu bon. Elle c’est bonifiée avec les années. Elle c’est renforcée au point qu’elle a donné naissance à un lien bien plus puissant et indestructible. « Ma vie n’aurait pas été aussi belle sans ta présence. Stan et toi vous êtes mon oxygène. Les rayons de mon soleil. » Il laisse ses doigts frôler la joue d’Erwin, tout en le regardant avec douceur. Avant de boire quelques gorgées de son verre de vin. « Un vrai délice. Tu veux gouter ? » Et Gabriel s’approche pour cueillir sur les lèvres de son homme un baiser enivrant.



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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyVen 19 Jan - 10:16



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Je suis heureux de partager cette nouvelle avec toi. Je ressens un véritable soulagement vis-à-vis de la situation de mon fils. Son mutisme était un enfer pour moi. Je sais que c’était un moyen lui de fuir la douleur, de ne pas exprimer ce vide qu’il pouvait ressentir au fond de sa poitrine, laissé par l’absence de sa mère tant aimée. Je me suis longtemps senti impuissant, tu le sais, cela a participé à ma chute aux enfers, mais ce n’est pas un secret pour toi. Ce poids lourd et douloureux s’effrité légèrement, car il s’exprime désormais, par monosyllabe, la plupart du temps, mais c’est un bon début et c’est tout ce dont j’ai besoin en ce moment. Mon fils avance, à son rythme et s’ouvre de nouveau à la vie et ce n’est pas négligeable. Je me contente de sourire à tes propos. On évoque la possibilité que tu deviennes une figure paternelle pour Connor. La probabilité est forte, car il est évident que notre relation va dans ce sens. Tu as été un oncle merveilleux pour Stan et tu seras un second père fabuleux pour Connor, j’ai aucun doute sur la question et je ne ressens aucune gêne à l’affirmer. Je sens bien que cela te touche. Cela se peint dans ton regard ou la manière que tu as de me regarder. C’est à ton tour de m’offrir des paroles bienveillantes et touchantes. « Merci. » Cela fait du bien de l’entendre. Cela rend mon cœur plus léger avec une aisance déconcertante. C’est fou comme les mots peuvent avoir un effet. Je trouve toujours cela fascinant, surtout quand ils sont dits avec sincérité. C’est sans doute pour cela que tu m’as toujours ébranlé par tes propos, car on y sent toute la sincérité que tu fais preuve en les prononçant où la vérité que tu caches pour essayer de te protéger. Tu me voles un baiser, qui titille mes sens. Je demeure très sensible à ce contact entre nos corps, car j’ai encore du mal à m’acclimater à cette intimité. Tu as ce pouvoir sur moi, qui me rend naturellement faible. Et tu le sais, en abuse même, sans même réellement en prendre conscience. Cela m’amuse, comme me trouble. Alors, je ris naturellement à ta réplique suite à ma taquinerie. « Tu vas m’empêcher de me resservir ? » Je déclare tandis qu’on avance vers le salon. Tu me proposes un verre de vin que j’accepte volontiers en me dirigeant vers le salon. « Pas de soucis, je vais m’installer. » Je te réponds dans un sourire en venant prendre place sur le canapé. J’attrape le verre que tu me tends, le hume avec attention avant de te taquiner. Ta remarque m’arrache un sourire. Tu es d’un romantisme. Je ne l’aurai pas imaginé, mais ce n’est pas déplaisant. Tu as l’air bien et heureux et cela me soulage et m’enchante. Cela fait du bien de te voir si détendu et enclin à te décontracter. Alors, je trinque à notre honneur. « Ce qui n’a pas de prix. » J’ajoute à tes propos alors que je bois une gorgée de mon verre. Notre amitié y est pour quelque chose, sans elle, sans ce lien immuable entre nous deux, nous aurions sans doute couler, chacun de notre côté, comme deux idiots en quête d’être sauvés. Une fois de plus tes propos me chamboulent. La caresse de tes doigts m’arrache un frison. Je ferme brièvement mes paupières en inspirant profondément pour camoufler mon émoi. Je te souris simplement. La réciprocité est réelle. Tu le sais. Tu es la seule personne a être en mesure de m’ébranler de la sorte. Je ne dis mot, car l’émotion est conséquente et me prend à la gorge. Tu bois une gorgée de ton verre et vient cueillir mes lèvres sans crier garde. Je savoure la texture de tes lèvres chaudes et alcoolisés. Je te laisse guider ce baiser, y répond en venant glisser ma main libre contre ta mâchoire. Le baiser est lent et sensuel. L’odeur dégagée m’enivre et je me laisse embarqué par ce baiser que je savoure et rend mon cœur si troublé dans ma poitrine. Tu aimes me perturber. J’en suis certain, même si tu restes réservé à ce sujet. « Tu aimes me troubler, j’en suis sûr. » Je te taquine simplement en venant me pincer la lèvre, une fois que tu relâches ton emprise. Je viens boire une gorgée de mon verre pour estomper ce trouble que tu as éveillé. Ce pouvoir est déroutant, mais je ne peux pas y résister, tout simplement.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyMar 23 Jan - 17:37



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Parler de Connor est tout à fait logique pour Gabriel. Il l’aime comme un fils, même s’il n’est pas de sa chair et de son sang. L’amour qu’il éprouve pour ce gamin est puissant. Le mal être qu’il vit depuis la disparition de sa mère le touche profondément. Gabriel sait qu’il n’aura jamais d’enfant à lui. Il l’a toujours su au fond. Cela ne le dérange pas. Il a comblé ce vide grâce à Stan, et il est fier de l’homme qu’il est devenu. Il espère qu’Erwin lui donnera la chance de faire partie de la vie de Connor. Mais pas seulement en tant qu’ami. Vu les paroles qu’ils échangent il semble que doucement la possibilité d’une relation sérieuse se mette en place, même si Erwin reste encore fébrile. Ce qu’ils se disent met du baume au cœur et rassure l’architecte. Il est heureux pour son ami. Il sait le calvaire et l’enfer que traverse Erwin depuis la maladie de Jane. Une longue traversée du désert faite de douleur ou rien ne lui a été épargné. Le voir plus apaisé est important pour Gabriel. Cela le soulage aussi. En tout cas l’évolution de Connor ne peut que favoriser l’avancé de leur histoire d’amour. Même si tout reste à construire ou en tout cas une bonne partie. Surement la partie la plus délicate car l’architecte sent bien que son ami est encore sur la réserve. En retour Gabriel apaise son ami qui avec cette situation doute de ses capacités dans son rôle de père. Pour l’architecte il est un père formidable qui a su passer au dessus des difficultés pour aider son enfant à ne pas sombrer. Gabriel est conscient que cette situation a impacté Erwin, mais il sait aussi que ses mots lui feront du bien. Comme les siens lui font du bien. Puis ils parlent du menu et Gabriel s’amuse à jouer avec des sous entendus. Il aime mettre l’eau à la bouche de son amant, le titiller gentiment pour l’éveiller sur la suite de la soirée. Il parle avec sensualité, et joue de ses charmes sans en abuser. Il y va en douceur, ne voulant pas brusquer Erwin. Il sait que pour lui cette histoire est plus délicate et moins évidente à admettre. « Non je ne t’empêcherais pas de te resservir. Surtout quand tu me consommeras. » Gabriel lui fait un sourire taquin avant de s’éclipser quelques minutes. Erwin en profite pour s’installer sur le canapé. L’architecte revient avec la bouteille et les verres. Puis ils trinquent à ce bonheur qui inonde leurs veines. Et qui donne des ailes à Gabriel, jamais il n’a été aussi bien, sauf quand il était adolescent et qu’Erwin était son amant. Et il est conscient que sans Erwin et Stan, sa vie n’aurait pas eu cette saveur délicieuse et exquise. Il laisse son regard glisser dans celui de son ami. Il aime s’y perdre, il se sent encore plus apaisé après. Il continue son jeu de charme. Il cherche à l’envouter, à l’enivrer. Autant par ses mots que sa façon de faire. Il veut le séduire et le voir succomber, il a tous les atouts pour cela et il le sait. Comme lorsqu’il vient l’embrasser alors que ses lèvres ont la saveur du vin qu’ils goutent. « Oui j’avoue. Il faut dire que tu es tellement sexy quand tu es troublé. Que j’adore abuser de cette situation. » Gabriel s’approche un peu plus, se fait tactile, mais rien de sexuel. Juste ses mains qui frôlent les siennes. Sa cuisse. Sa hanche. Sa joue. Des gestes tendres et doux, plein d’amour sincère. « Tu sais que tu pourrais me faire perdre la tête en un claquement de doigts. » Mais il reste sage, même si l’idée de l’émoustiller d’avantage s’empare de son esprit. « Et si on passait à table avant que je ne devienne moins sage. Sauf si tu as envie d’un avant gout du dessert. » Sa main glisse au creux de la cuisse d’Erwin pressant sa chair au travers du tissu, il lui donne le loisir de rendre le jeu un peu plus intime. Ou bien d’attendre et d’affamer d’avantage l’architecte. Ce qui lui plairait aussi.



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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyMar 23 Jan - 23:26



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Je me laisse apprivoiser naturellement face à ton regard, à tes sourires et à tes propos. L’affection que l’on se porte est réelle et profonde. Je n’en doute pas, même si elle continue de me chambouler au plus haut point. Je me suis acclimaté à cette intimité qui se tisse entre nous, d’autant plus sur le plan intime. Je me laisse couler à chacune de tes tentatives, mais tu créée si facilement ma fébrilité, que je me retrouve généralement bouleversé par la puissance des émotions que tu provoques en moi. Je n’ai jamais rien ressenti d’aussi profond et c’est désarmant. Tu me désarmes toujours avec aisance et cela ne semble pas près de s’arrêter. Surtout pas quand tu me lance ce sourire taquin avec ce regard pénétrant. Tu provoques naturellement mon rire, bien que la nervosité le gagne. « Tu es irrécupérable. » Je te lâche en venant rejoindre le salon pour m’installer. Tu m’y rejoins rapidement et on trinque naturellement à ces jours plus légers qui éclairent nos existences. Cela n’a pas de prix, surtout après une période de doute si importante. Seulement, tu es d’humeur taquin et séducteur. Une fois de plus, tu uses de ton pouvoir pour faire frissonner ma chair, l’enivrer pour qu’elle succombe à l’appel subtil de ton corps. Tu es un séducteur, un homme qui obtient toujours ce que tu veux. Tu m’as eu, il y a des années et tu continues d’avoir cet effet déroutant sur moi. J’essaye de prendre cela à la légère. Je te taquine pour chasser ce trouble tout en buvant mon verre. Tu désires rentrer l’instant plus troublant, tu abuse de ce pouvoir et t’en vente. « Sexy ? » Je te questionne tant j’ai du mal à m’envisager de la sorte alors que je me retrouve complétement ravagé par cette fébrilité violente. Tu me rends si faible, encore plus lorsque tu joues de cette manière avec mes membres. Tu frôles, mais envoute par la même occasion. Ils transpirent de l’affection que tu me portes et cela ne fait qu’accentuer les battements de mon cœur. Alors, un rire nerveux s’exprime de mes lèvres. « Beau parleur. Tu crois que je ne connais pas tes techniques de séduction ? » Je te déclare en venant retrouver ton regard. Un sourire complice se niche sur mes lèvres. « Je suis ton meilleur ami, ne l’oublie pas. » C’est un moyen pour moi de ne pas sombrer dans cette agitation qui me gagne, mais c’est difficile. « Tu as déjà dépassé la limite pour être sage. » J’ajoute en venant doucement stopper ta main contre ma cuisse. Je frôle tes doigts. Il n’y a aucune force dans ce geste, ni aucun rejet. Tu pourrais facilement avoir ce que tu veux si te fais plus déterminé et tu le sais. « Ce serait dommage que tu ais préparé un bon diner pour rien. Ne penses-tu pas ? » Mon regard clair se plonge dans le tien comme pour t’inviter à demeurer sage. Ce n’est pas un rejet, bien au contraire. Ma peau réagit favorablement à ton contact et à tes caresses, sans parler de mon cœur qui frappe violemment ma cage thoracique et me fait perdre mes moyens. « Si tu es sage, tu auras peut-être droit au dessert que tu veux. » Je finis par murmurer dans un doux sourire. Je veux juste qu’on profite de cette soirée simplement, bien qu’il est évident que je finirai sous ta coupe. Cela me trouble, mais ne me dérange pas, car au fond de moi, je le sais : j’aime que tu me touches de cette manière. Ce n’est juste pas encore habituel pour moi, mais ça viendra, parce que c’est toi et parce que je t’aime.
good vibes.
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptyVen 26 Jan - 11:16



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Doucement Gabriel rend l’atmosphère de cette soirée plus romantique, plus sensuelle. Il est parfaitement conscient du trouble qui fait naitre dans les veines d’Erwin. Il n’en abuse pas, il le distille de diverses façons. Laissant ses émotions se faire plus puissantes au creux de ses tripes. Il les voit également se dessiner dans le regard de son amant. Cela le rend plus fébrile, plus séduisant aussi. Gabriel aime ce qu’il éveille chez Erwin et il se complet à en abuser en le provocant. « Oui je sais. Mais je sais que cela te plait vu comme tu es troublé. » Et l’architecte se fait plus taquin. Il ne peut s’empêcher de penser quand il est avec Erwin au passé d’amant qu’ils ont partagé. Cela ne fait que rebondir sur le présent. Ce qui donne une profondeur plus intense à leurs échanges. Une douceur aussi caressé par le respect et l’amour qu’ils se portent. Chacun l’exprime à sa façon. Il est vrai que c’est un peu plus discret chez Erwin, mais cela le rend plus désirable aux yeux de Gabriel. « Oui sexy. Douterais-tu de ce que tu dégages quand tu es à mes côtés ?» Sa voix est douce, légèrement chaude. Remplit de ce désir qu’il ne cache pas. Et qu’il rend plus brulant sous le feu de ses caresses. Une torture agréable qu’il impose à Erwin comme à lui. Sans aucune gêne, ni aucune modération. Il est heureux et il le montre. Ce bonheur là ne l’avait jamais vraiment frappé avant avec autant de violence. Et il ne s’en cache pas, trop content de pouvoir le partager avec Erwin. Celui qui hante son cœur depuis des années. « Moi beau parleur. Et au niveau de la séduction tu n’as pas encore tout vu. » Ils se taquinent, laissant le désir les enivrer doucement. C’est doux comme du miel. « Je ne suis pas prés de l’oublier mais mon meilleur ami n’a pas encore tout vu sur l’amant que je suis. » Il est vrai qu’ils se connaissent par cœur. Ils ont déjà eu le plaisir de ce découvrir quand l’adolescence faisait vibrer leur corps. Mais là il y a en  plus ce gout que l’amour donne à leurs échanges. Un gout à la saveur suave et enflammé. De quoi les envouter d’avantage. Et Gabriel laisse ses mains se faire plus conquérantes sur le corps d’Erwin. Mais il garde une certaine réserve, il veut le voir s’embraser avant de le voir bruler. « Tu trouves. » L’architecte sourit quand il stoppe sa main dans sa course folle. Mais tout reste doux. Comme une invitation qui se prolongera plus tard dans la soirée. Parce ce que Gabriel sait comment finira cette soirée. Erwin aussi. Difficile de laisser s’échapper le désir quand il emprisonne les corps de cette manière. Il sait qu’il pourrait pousser le jeu des caresses plus loin, mais il respecte trop son ami pour le faire. « En effet tu as raison. Et puis comme ça je vais pouvoir continuer à te titiller pour te déstabiliser. » Gabriel lui sourit en lui faisant un clin d’œil. Le repas risque de devenir un terrain de jeu sensuel et provocant. Et l’architecte est très doué dans ce domaine. De quoi rendre Erwin encore plus fébrile. Il laisse son regard plonger au fond des yeux de son ami. Son cœur s’emballe et il est sur que celui d’Erwin en fait de même dans sa poitrine. Il l’imagine même frissonner alors que leurs souffles se mêlent dans une douce caresse. « Alors je vais être très sage. » Il dépose un baiser contre la joue d’Erwin. « Ou pas. » Là c’est à ses lèvres qu’il vole une étreinte fuguasse. Sa main quitte la cuisse de son ami pour venir frôler son bras. Il attrape son verre et boit quelques gorgés de plus. Puis il se lève et tend sa main à Erwin. « Et si on passer à table cher ami. Histoire de rassasier nos estomacs. Avant de pouvoir rassasier nos corps. » Il aide Erwin à se lever. Il le serre contre lui quelques secondes. Le temps de murmurer contre son oreille. «  Et je te le dis encore tu es vraiment sexy. » Puis il le lâche et s’avance vers la table. Il tire la chaise à son ami. « Si monsieur veut se donner la peine. » Gabriel file en cuisine pour chercher l’entré. Il s’installe à côté d’Erwin. « Bon appétit. » Il ressert du vin dans chaque verre. Et ils attaquent l’entré. Gabriel se régale et en profite pour jeter de temps à autre des coups d’œil taquins à son ami. Son pied vient même jouer contre celui d’Erwin. Il se plait dans ce jeu de séduction qui le rend autant fébrile qu'Erwin.



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Dernière édition par Gabriel de St Roc le Sam 27 Jan - 21:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Dessiner doucement une vie à deux - Gabwin   Dessiner doucement une vie à deux -  Gabwin EmptySam 27 Jan - 21:02



" On passe à côté de tout, tout nous échappe sans arrêts, même ceux qu'on aime. Mais quand tout s'arrête il nous reste la certitude que certains moments ont été des instants de bonheur.."

Tu cherches à m’envouter par tous les moyens que ce soit et je dois bien avouer que tu y parviens. Ta manière d’abuser de tes charmes provoque un profond trouble au creux de ma poitrine. Mes sens sont à fleur de peau et mon cœur bat promptement dans ma poitrine. Tu me chamboule avec une telle violence, que j’use de mon humour pour tenter de m’expier de cette fébrilité grandissante. J’ai dû mal à me voir sexy à cet instant, alors que j’ai la sensation profonde d’être faible face à ton regard. « J’ai plutôt la sensation de réagir comme un lycéen face à toi. » Je déclare simplement dans un rire faible comme pour masquer ce trouble qui m’envahit avec rage. Et tu fais que rendre le jeu plus brûlant, plus sensuel, par tes paroles, tes gestes, tes regards. Je me sens complètement dépassé par les frisons que tu provoques sur ma chair. A ces instants, il me semble difficile de nier le pouvoir que tu as sur mon cœur et mon corps. Je suis obligé de faire face à ces émotions avec violence. Ce qui est très perturbant à vivre. Comment arrives-tu à te sentir si confiant, si téméraire face à cette fébrilité qui inonde ta poitrine ? Moi, je reste sa victime et j’ai du mal à garder les idées claires. Alors, je souris à tes remarques. Je ne sais pas si je dois me sentir rassuré ou craindre de sombrer encore plus intimement pour ce regard pénétrant. Tu dégages un charisme tel qu’il m’est pratiquement impossible d’y résister… Alors, je viens arrêter ton geste provocateur. Je stoppe la caresse de tes doigts au creux de ma cuisse. Je te propose de profiter du diner que tu as préparé avec soin. Cela me permettra de reprendre mes esprits, de ne pas laisser cette fébrilité me retourner les tripes comme elle est en train de le faire en ce moment. Je sais parfaitement que cela ne sera que temporaire, car tu sembles déterminé à me faire flancher et je ne pense pas être en mesure de résister. Je me sens tellement démuni quand tu me fixes de cette manière, lorsque tu t’empares de mes formes. Je me sens en confiance, chamboulé, mais je me laisse couler dans cette ivresse, sans réellement laisser ce trouble éveiller quelques doutes. Tu as juste un pouvoir profond et réel sur mes sens, avec lequel, je me dois de gérer au quotidien. J’aimerai juste m’y habituer pour prendre confiance en moi et agir de manière plus sereine et déterminée, mais c’est un nouveau domaine que j’expérimente et seule la patience et le temps me permettront d’aller en ce sens. Tu accèdes à ma requête, bien que tu laisses ta malice emplir tes propos. Je sais que le jeu ne fait que commencer et que tu sauras titiller mes sens pour m’avoir plus intimement à ta merci. Je me sens bien incapable de te refuser ce pouvoir-là, car je ne ressens aucune animosité à ce sujet. Ma fierté semble s’effriter sous ton regard et ton amour. Je prends la main que tu me tends, me soulève à ta demande pour rejoindre la salle à manger. Tu en profites pour m’éteindre, imposer une proximité entre nos deux chairs, qui fait trembler la mienne. Ton contact demeure électrisant, comme toujours et tes mots susurrées, au creux de mon oreille, chamboulent mes sens. Je ne dis mot, te laisse juste défaire ton étreinte pour rejoindre la table. Je t’observe, me demandant ce que tu éprouves de ton côté à chacun de nos contacts. Cela fait bien des semaines que nous sommes ensemble et pourtant, encore aujourd’hui, j’ai du mal à croire que nous avons pris une route encore plus sinueuse dans notre relation. Je te rejoins à table, m’assoie sur la chaise que tu as poussée pour moi. Je te souris toujours, avec cette réserve, qui me caractérise. Tu amènes l’entrée que l’on se met a dégusté immédiatement. « Merci, toi aussi. » Je réponds simplement avant de laisser le met s’infiltrer entre mes lèvres. Tu sembles disposé à faire perdurer ce petit jeu troublant entre nous. Tu me lances des regards taquins, ce qui provoque mon sourire. Tu m’amuses comme me troubles, au point de ne pas trop savoir où me mettre ou ce que je suis supposé faire. Souvent l’ivresse m’a fait perdre ma réserve par le passé, mais face à toi, je n’ai pas envie de m’enivrer pour laisser mes talents de charmeur exceller. Le suis-je vraiment ? C’est la question que je me pose alors que tu viens jouer de ton pied contre ma jambe. « Tu ne sais vraiment pas resté sage, non ? » Je te taquine sans animosité dans un petit sourire aux coins. Je sais que tu comptes en jouer tout le long du repas. Or, je ne suis pas certain d’être le partenaire le plus agréable qu’il soit dans ce domaine. « J’ai vraiment la sensation d’être novice quand je te vois agir avec tant d’assurance. » Je t’avoue dans un petit sourire comme pour t’avouer mon inexpérience dans ce domaine. J’essaye de te faire comprendre que je n’ai jamais employé de telles techniques, que ce soit avec mes amantes ou mes amants. Je me sens complètement dérouté par ce jeu, bien qu’il soit très attrayant et appréciable. « Je vais mettre un peu de temps pour apprendre ces codes. » Je t’informe pour te faire comprendre que tout cela me chamboule au plus haut point. J’essaye de communiquer, chose que je ne fais jamais en accoutumé, parce que j’ai confiance en toi, parce que tu es avant tout mon meilleur ami et que je pense avoir le droit d’exprimer tout cela sans que tu ne le prennes mal, interprète mal mes propos. Au fond de moi, je crois que j’ai juste besoin que tu me rassures, que mon inaction ne réveille pas des incertitudes en toi, d’autant plus face à notre relation naissante.
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