Fuck the world, I'm here for you. +++ Gallavich

Ian&Mickey

Fuck the world, I'm here for you.

Je n'arrête pas de penser au retour de Ian, aux propos qu'on s'est échangé. Je m'en veux limite de ne pas avoir accepté de baiser avec lui, parce que franchement, là j'en aurais besoin. Et j'apprends quoi de Mila ? Qu'il va se faire enfermer dans un asile psychiatrique ! No. Way. Il n'est pas taré à ce point ! S'il prenait ses médocs, ça irait mieux. Mais ptn, pourquoi il ne peut pas faire les choses normalement ? J'ai la sensation que je n'arriverai jamais à le comprendre.

En attendant, je refuse de le laisser faire une connerie pareille. Je sais, vis à vis de ce que je lui ai sorti la dernière fois à propos du potentiel mec que je me taperais, c'est contradictoire ! Mais bordel, je suis trop attaché à ce mec pour le laisser se foutre en l'air comme ça ! Se laisser traiter de fou et devenir un zombie d'asile ! Ce n'est pas le Ian qu'il est. Ce n'est pas le Ian que je connait et qui m'a fait... ouai, changer.

Je sais qu'il doit être interné aujourd'hui et je fais au plus vite. Quand j'arrive à la réception, je vois la petite famille Gallagher accompagner Ian comme si c'était le bon choix à faire. Bande de cons ! Arrêtez de ne penser qu'à vous. Il n'a pas besoin de tout ça. Il a besoin... de moi.

"Ian !" Je crie son nom et me rapproche. Je pose mes mains sur ses épaules et le tourne vers moi. Son regard est éteint. J'aime pas ça du tout, la tâche va être difficile. "T'as pas à faire ça. N'y vas pas."

Ian&Mickey

Fuck the world, I'm here for you.

Ce matin, je me suis réveillé comme les autres matins. En entendant la tornade Gallagher s'activer au premier étage. Les portes se claquent. Debbie qui rigole avec Liam. Jade qui dit à tous le monde comment se comporter. Lip qui doit boire en silence son café, la tête dans le cul. Je n'ai pas envie de me lever, mais je sais qu'il le faut. Aujourd'hui est le grand jour. J'ai décidé de mon pleins grés de me faire enfermer une bonne fois pour toute. J'en ai marre de vivre comme ça. De me sentir toujours mal pour quoique e soit. De sentir que ma famille elle même, veut me voir enfermer. Que je suis qu'un lourd fardeau pour eux. C'est décidé. De toute façon, je n'ai plu rien qui peut me rattacher à l'extérieur, maintenant. C'est complètement terminé avec Mickey. Il en aime un autre, apparemment, alors e n'ai plu rien à faire dans les parages.

Je descend donc les marches, après m'être vêtu simplement d'un jeans et d'un t-shirt qui ne sent pas trop mauvais. Là, le silence tombe. Tous me regardent comme si c'était la dernière fois qu'ils me voyaient. Je soupire mais décide de ne rien dire en allant derrière le comptoir me sortir une tasse. Je me fais ensuite couler du café et vais rejoindre Deb, Liam et Lip à la table. Au bout de quelques secondes qui me paraissent une éternité, ils recommencent à discuter comme si rien n'était. Seulement, je sais très bien au fond de moi qu'ils essaient juste de combler le silence inconfortable qui commençait à nous entourer.

Après le déjeuner, nous embarquons tous ensemble dans la voiture et c'est à ce moment que je sens mon coeur se serrer. Dans combien de temps pourrais-je revoir la maison? Dormir dans mon lit? J'avale lentement quand la voiture passe devant la maison des Milkovich, et détourne le regard. J'ai prit la bonne décision ... Il le faut. Pour le bien de tous. Le regard baissé sur mes mains, je frotte nerveusement mon pouce avec mon autre pouce quand soudain, je sens la main de Debbie enlacer la mienne. Tournant mon regard lentement vers elle, je la vois me sourire comme elle le fait toujours pour réconforter les gens. Un mini sourire en coin et innocent. Du Debbie tout craché. Je lui offre un minuscule sourire à mon tour avant d’accoter mon front sur le sien. So bras vient alors s'enrouler autour de mes épaules et je la sens me tirer contre elle, dans ses bras.

Je suis resté ainsi lové contre elle jusqu'à ce que la voiture s'arrête devant l'immense asile annexé à l'hôpital. Mon regard se lève pour voir à l'extérieur et, comme si j'avais perdu toute notion du temps, j'entends déjà les portes s'ouvrir et la mienne ...Tiré par Jade qui m'attend en me tendant la main. Je sors lentement et plisse légèrement les yeux, dû au soleil brûlant. Nous marchons vers la grande porte et Lip l'ouvre afin de nous laisser passer. Nous rentrons et dès les premiers pas, une infirmière nous accueil. Jade se présente à elle en me présentant aussi par association mais je reste muet devant la situation. Comme si j'avais perdu la langue, je n'ai pas du tout envie de parler.

Les accoladent s'en suivent. Des câlins d’au-revoir, que je considère presque d'adieux. Je n'ai plu d'émotion à cet instant. C'est la fin. Ce n'est qu'une fin. Une fin sans début ...ni commencement. Je me sens comme ...déconnecté de la réalité. Comme si tout de ma vie s'était envolé, et que je n'avais plu aucun désir de revenir. Ni de ravoir ce que j'ai déjà eu. Le bonheur? Quel bonheur? Qu'est-ce que le bonheur? La joie? Être bien dans sa peau? Je n'ai plu aucune appartenance dans ce monde ...Ni ailleurs, même. Je serai mieux ici, enfermé entre quatre murs.

Une infirmière s'avance ensuite vers moi et me prend doucement le bras, quand soudain j'entends crier mon nom derrière nous. Je n'ai pas le temps de me retourner, que deux mains se posent sur mes épaules et me retourne rapidement. Mickey? Que fait-il ici? Je soupire et regarde ailleurs et dit, sur un ton monotone «Mickey... Tu devrais partir ...» avant de me reculer d'un pas. Jade s'avance vers lui et dit «Mickey!?, ...Nous avons déjà signer. Il sera mieux ici et tu le sais!» et elle soupire un peu en le tirant par la main afin qu'il se dégage de moi. L'infirmière me tire un peu vers elle en disant «Suis moi, Ian ...» en marchant lentement vers les cellules en m'amenant avec elle. J'ai envie de regarder derrière moi. Voir une dernière fois le visage de Mickey me regarder ... mais je n'en ai pas l'énergie. De toute façon, à quoi bon? Tout est terminé...

Ian&Mickey

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Je m'attendais à ce que ce ne soit pas facile. À ce qu'il ne veuille pas m'écouter ni me suivre. Je le sais, je le comprends même. Mais je ne vais pas lâcher l'affaire, j'suis pas comme ça et il le sait. J'ai de la souffrance à le voir me repousser et de la rage à les entendre me dire que c'est la bonne chose à faire. Pour moi, Ian n'a pas à être ici. Il n'est pas comme ça, il a besoin d'autre chose que d'être shooté aux médocs entre quatre murs, sans conscience de la réalité. S'il reste ici, on ne pourra plus jamais se revoir comme on le voudrait. Ce sera lui d'un côté du monde et moi de l'autre. Je le refuse.

"Non mais tu te prends pour qui pour dire ça hein ??? Vous l'abandonnez !!! Vous ne regardez que votre petit nombril, alors vous l'abandonnez ici ! Mais si vous êtes trop nuls pour vous en occuper, moi je le ferais !" Je passe la porte, poussant un infirmier qui me l'interdit et rattrape Ian par le bras, le stoppant à la fois lui et l'infirmière, qui doit à force nous prendre pour des fous. "T'as rien à faire ici Ian ! Bordel, tu te rends pas compte de ce qui arrive ??? Les laisse pas t'enfermer, devenir un zombie !! T'as encore toute la vie devant toi, suffit juste de prendre tes médicaments ! T'as tout ce qu'il faut pour avoir une f*cking vie de rêve alors envoie les tous chier !" Je raffermis ma prise sur son poignet, je pense même lui faire mal. Mais je m'en fous. Je ne lâcherai pas le morceau, pas avant d'avoir eu ce que je veux.

"J'peux pas continuer sans toi, Ian Gallagher. Mais si tu ne ressens plus rien pour moi, si t'as pas envie de faire d'effort pour qu'on botte le cul de cette vie de merde, alors je te laisserais aller dans cette foutue cellule."

Ian&Mickey

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J'entends ma soeur et Mickey s'engueuler mais je me sens distant. C'est étrange, mais je les entend un peu comme s'ils étaient dans l'eau. Mon regard se porte dans le vide et j'essaie de penser à quelque chose, mais je n'y arrive pas. Rien ne traverse mon esprit à cet instant. C'est peut-être mieux ainsi, après tout. L'infirmière m'amène un peu plus loin, mais quelques secondes plus tard, je sens des doigts se serrer contre mon poignet. Je tourne mon visage et soupire. Il n'a pas déjà lâché? J'aurais dû m'en douter. Il me dit un truc mais j'en saisi que la moitié. Je hoche ensuite non lentement et dit «Mickey ...» avant de baisser mon regard vers sa poigne qui se serre d'avantage et commence à me blesserl. Je fronce des sourcils et dit «...Tu me fais mal...» Seulement, mon regard se relève vers lui lorsqu'il me dit ne pas pouvoir continuer sans moi. Il est sérieux, là? Je cligne des yeux en le regardant et dit d'une voix lente «...et ton copain...?» sans avoir l'énergie d'en dire d'avantage. Je me sens simplement et complètement vidé d'énergie. Derrière nous, j'entends ma soeur s'affoler et s'énerver contre Mick. Lip tenter de la calmer et Debbie crier d'arrêter. Seulement, tout me semble au ralenti. Mon regard est fixé dans celui de Mickey. Je ne comprend pas ce qu'il fait ici, ni pourquoi il me dit tout cela maintenant, après tout ce qu'il m'a dit au bar. N'a t-il pas trouvé quelqu'un d'autre pour me remplacer? N'a t-il pas mieux à faire ailleurs? Avec un mec qui n'est pas bipolaire? Je croise mes bras contre moi très serré et fini par regarder le sol. Je veux juste disparaître de la vie de tous le monde. C'est pour cette raison que je suis ici. non? Je veux qu'on m'oublie ...Que cette journée se termine enfin ...

Ian&Mickey

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J'en ai rien à foutre de lui faire mal, ce que je ressens est bien pire que ça encore ! Il ne se rend pas compte à quel point cela nous détruira s'il se fait enfermer ici. Notre relation ne tient presque plus à rien... je le sens. Moi qui ne cherche jamais à arranger les choses ou les sauver, là, je le veux. Je le veux vraiment. C'est la seule chose que je veux vraiment sauvegarder : lui.

Je soupire à sa question, frotte mon visage. "J'ai jamais vu personne d'autre ni baisé avec personne d'autre depuis ton départ à l'armée Ian !!! J'ai dit ça pour te blesser parce que je l'étais ! Et aussi en colère !! Tu ne comprends donc pas ? Tu m'as.." Je ferme les yeux et lâche son bras, cherchant mes mots. Je ne me sens pas très bien de dire ça dans ce couloir, alors que tout le monde se crie dessus et que l'infirmière insiste pour emmener Ian. Mais il faut que je le dise... Je n'ai pas le choix. C'est ma dernière carte.

"Je suis amoureux de toi Ian et pour cette raison, je ne vais pas te laisser rester ici. Sauf si tu ne m'aimes pas. Ptn regarde moi !!" Je le force à tourner sa tête vers moi et plante mon regard dans le sien, mes mains sur ses joues. "Prends tes f*cking couilles, sors-toi les doigts du cul et casse-toi avec moi. On va se créer notre propre vie."

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Quand je l'entend m'avouer ce qu'il a inventé pour me faire du mal, une petite partie de moi se sent soulagé, alors que l'autre reste engourdi malgré tout. Je hausse alors une épaule et dit «Tu te rends comptes que ...Je suis ici pour ça...? Que toi ...Que tu aies trouvé quelqu'un était la raison pour me faire changer d'idée ...? Que c'est pourquoi j'ai accepté de venir ici, après tout...?» J'entends l'infirmière derrière moi dire mon prénom plusieurs fois, mais je l'ignore complètement. Le regard à nouveau baisser, je m'efforce pour bouger mes pieds et la suivre, mais je n'y arrive pas. Pour une raison que j'ignore, je n'y arrive pas. Ce doit être l'effet Milkovich, ou je n'sais quoi.

Seulement, quand je sens ses mains se poser fermement sur mes joues, j'ai du mal à ne pas obéir à son ordre de le regarder.En vains. Mon regard vide se fige dans le siens, tout scintillant. Vivant. Ses paroles viennent me serrer le coeur et je peux enfin ressentir à nouveau la douleur d'aimer. Je l'aime. Je l'aime infiniment, même s'il m'a fait mal. Malgré nos hauts et nos bas. Comme je n'arrive pas à démontrer aucun sentiment en ce moment, je ne fais que baisser ma tête à nouveau, tout en m'approchant de lui et le serrer tout doucement dans mes bras. Couette rousse tombant mollement dans mon visage. J'ai besoin de lui... J'ai vraiment ...vraiment besoin qu'il soit là présentement. Seulement, combien de temps lui prendra t-il pour qu'il décide de me quitter à nouveau? Pour me dire que tout ça est trop difficile pour lui au final...? Des jours...? Des mois...? Certainement pas des années ...

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J'ai merdé, j'en ai conscience. Sous-entendre que j'avais trouvé quelqu'un d'autre en son absence, c'était stupide, surtout avec ce qu'il a. Dire que je suis désolé ne changera rien à l'histoire, alors je fais de mon mieux pour le récupérer. C'est pas facile, je ne joue jamais à ce jeu. Retrouver l'amour de quelqu'un, le convaincre de faire ce que je veux, ne pas simplement user mes poings pour arriver à mes fins... J'ai changé, c'est clair.

Je me sens légèrement soulagé en le sentant me prendre dans ses bras et je le serre autant que je peux. Je n'ai pas l'intention de le lâcher et c'est ce que je veux qu'il comprenne. Maladie ou pas, quand je tiens à quelqu'un - et c'est rare - je m'y accroche. "J'ai déjà pris tous les coups dans ma fucking life, j'suis blindé. Alors je ne te laisserai pas tomber comme ça. On peut me foutre un flingue sur la tempe, j'te lâcherai pas Gallagher. Je serais prêt à tuer mon propre père pour toi." Je relâche un peu notre étreinte et le prends par la main. Sans même un regard pour l'infirmière, je le tire derrière moi et nous repassons devant les Gallagher. J'ai un petit mot à leur faire passer, à ces idiots.

"Si vous voulez le renvoyer à l'asile, je vous attends avec plaisir chez les Milkovich. Et le premier qui passera la porte pour cette raison aura le plaisir de goûter à mon flingue. Pigé ?" Et je ne plaisante pas.

Ian&Mickey

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Ses paroles me soulage. M'apaise doucement. Je sens un énorme pas soudainement se volatiliser de mes épaules. Mickey ne me laissera pas tomber. Je le sais. Cette fois est la bonne. Je m'accroche lentement à lui. Mes doigts se serre dans sa camisole alors que je referme mes yeux afin d'en savourer d'avantage le moment. D'une voix faible et basse, je dis un simple «Merci...» en collant mon nez sur son épaule. Nous restons ainsi quelques secondes de plus avant qu'il me relâche et prenne ma main. Nous partons? Déjà? J'étais bien, moi, dans tes bras ...

L'infirmière semble crier mon nom, mais je l'ignore complètement, encore une fois. Nous passons ensuite devant ma famille et Mickey sort un truc qui ne me surprend pas vraiment de sa part. C'est bien du Milkovich tout craché! Ça m'avait manqué, disons. Le visage de Jade à cet instant est épique, par contre. Elle a l'air complètement outré de la vie. Sous le choc. Shook, comme on dirait maintenant. Je vois Lip la retenir avant de me lancer un regard qui veut dire Va-y, je m'en occupe ...  puis je lui fait un minuscule sourire en sortant à l'extérieur avec Mick. Le soleil vient brûler à nouveau mes rétines et je serre un peu plus fort la main de Mickey.

Une fois dans la voiture, je sens les émotions revenir un peu en moi et ma respiration de fait un peu plus rapide. Inquiet que tout ça soit mon imagination, je demande alors «...C'est vrai...? Tu ... Tu m'amènes chez toi...?» en le regardant, effrayé qu'il se mette à rire de ma gueule ou que ce ne soit qu'un mauvais rêve et que je me réveil enchaîné à mon lit dans cette asile.

Ian&Mickey

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On sort enfin de cet enfer. Lui et moi. Just us. Je l'emmène à la voiture et reste silencieux une fois que nous sommes à l'intérieur. J'ai déjà tant dit que mon cerveau est complètement vide désormais. Je me contente de le regarder, simplement. Je suis content qu'il soit là, avec moi.

"Je t'emmène chez moi, oui. Et tu n'en partiras pas tant que tu ne seras pas un minimum rétabli. Je tiens vraiment à toi, Ian, et je ferais mon possible pour que tu t'en sortes, pour que chaque nouveau jour soit assez bien. Mais il faut aussi que tu fasses quelques efforts, je n'y parviendrais pas seul. T'es prêt pour ça ?" Il sait, même si je ne le dis pas, que je ne lui demanderais jamais plus que ce qu'il n'est capable d'endurer. Au fond, on commence à réellement se connaître désormais. Je pose ma main sur sa cuisse et embrasse sa joue doucement.

"Désolé pour tout ce que j'ai dit la dernière fois. Alors qu'en plus, j'avais vraiment vraiment envie de baiser avec toi. Toujours." Je remets bien sa mèche rousse pour ne pas qu'elle cache son beau visage fatigué. Je n'ai pas besoin de plus. Lui et moi dans une voiture pour aller vivre une vie merdique mais qui nous conviendra quand même.

Ian&Mickey

Fuck the world, I'm here for you.

Ces mots. Ces paroles. Jamais j'aurais cru les entendre un jour. Je souris faiblement mais ne peut démontrer d'avantage d'émotion, pour l'instant. Je suis trop drogué pour exprimer tout ce que je voudrais. Lorsqu'il pose sa main sur ma cuisse, je ne peux qu'avaler et fermer les yeux à ce doux baiser qu'il m'offre sur la joue. Si j'arrivais à parler a ce moment, je lui dirais à quel point je l'aime et que je suis vraiment heureux qu'il soit revenu me chercher ...mais les mots me manque aussi. Rien ne réussi à sortir de ma bouche. Je ne fais que tourner mon regard vers lui, déposer ma main sur sa joue et lui donner un tendre baiser amoureux pour toute réponse. Je crois qu'il comprendra ainsi.

Ce qu'il me dit par la suite fini par me décrocher un faible sourire et je dis alors «T'en fais pas ... Je sais que tu as du mal à me résister...» pour ensuite mordre ma lèvre façon sexy avant de déposer mon front contre le siens et souffler «Merci d'être revenu...» d'une voix légèrement tremblante. Il est le seul à avoir cru en moi et vouloir me garder à la maison. Il est le seul à s'être levé contre ma famille et je lui dois presque la vie pour ça. Mes doigts viennent s'accrocher à sa camisole que je serre fermement, jusqu'à en trembler. J'ai besoin de lui. De le sentir près de moi. J'espère que mes gestes parleront pour moi-même.