The beggining of everything +++ Gallavich

Ian&Mickey

The beggining of everything

Bon. Le petit drame familial s’est produit il y a peu de temps et Ian ne m’a pas contacté avec ça. Il n’a pas apprécié que je foute mes doigts dans son épaule pleine de sang, pourtant c’était pour son bien ! Bref, c’est Ian quoi. Il fait la tête pour un oui ou pour un non. Faut dire que je n’ai pas plus cherché que lui à le contacter. J’avais quelques affaires à finir de régler.

J’entre chez les Gallagher sans même frapper – c’est tout le monde pareil et quand je croise Carl, il n’a même pas l’air surpris de me croiser. À force, les Milkovich ont pris leur marque dans la maisonnée sans même demander la permission. Fortiches, non ? Entre mes passages et ceux de Mila, on ne s’étonne plus de rien de notre part. Je pique deux bières dans le frigo et grimpe les escaliers jusqu’à l’étage supérieur. J’entre dans la chambre des mecs où il n’y a que Ian dans son lit. Tant mieux. Je me pose au pied de son lit et lui balance sa bière, avec un petit signe de tête.

« Salut. »

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L'hôpital, ce n'est pas pour moi. J'y suis quand même allé pour ne pas trop inquiéter Mickey et Mila, même si par la même occasion, je leur ai un peu fait la gueule. J'suis resté qu'une nuit, le temps d'avoir une bonne transfusion de sang avant de m'enfuir et retourner me coucher dans mon pieux. Fuck it. En plus, mes voisins de chambres étaient turbulents et m'empêchait de bien me reposer alors c'est vraiment mieux ainsi. J'suis donc dans mon lit entrain de récupérer les heures de sommeil perdues quand je sens qu'on s'assoit à mes côtés. J'ai que le temps d'ouvrir les yeux quand je vois une bouteille de bière m'être lancée. Je l'attrape de justesse avant de réaliser qui se trouve dans mon lit. Je soupire, fronce des sourcils et m'assoit lentement en gémissant quelque peu de douleur. Ouais, ça fait encore mal uh. J'suis pas l'homme de fer, quand même! Je frotte ensuite mes yeux avant de dire «Salut...» puis lui faire un faible petit sourire en coin qui veut clairement dire ; J'te pardonne, p'tit con. Je sais que tu as fait ça pour mon bien ...Je t'en ai juste voulu sur le coup, c'est tout.

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Je le vois gémir de douleur, apparemment il a du mal à le cacher. Cela me perturbe mais bon, je préfère ne rien dire pour l’instant. Je le réveille et il a un petit côté mignon, j’aime beaucoup. J’essaye de ne pas sourire et détourne le regard quelques secondes. Néanmoins, je sens à l’expression de son visage qu’il m’a « pardonné », enfin qu’il ne m’en veut plus pour le coup que j’ai fait. Après tout, j’avais réagi à l’instinct, sans même y réfléchir !

« Tu veux un bisou pour atténuer la douleur du bobo ? » Dis-je dans un petit rire moqueur. On aime bien se taquiner, ça nous ressemble bien. Je m’attends à recevoir un oreiller ou même une bouteille mais bon, c’est de bonne guerre ! Je me pose un peu plus confortablement et le regarde un peu, ne sachant pas tout de suite quoi dire. Je n’ai pas les mots pour m’excuser de ce que mon père lui a fait, je ne sais pas comment aborder la chose ni même s’il le veut vraiment. Moi, m’excuser pour quelqu’un d’autre, et surtout Terry ? Ce n’est pas mon style. Néanmoins, le fait qu’il ait tiré sur Ian me chiffonne. Qu’est-ce que ce sera quand il apprendra qu’il me troue le cul toutes les semaines ? Le carnage. Je préfère ne même pas y penser !

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Putain mais ce qu'il peut m'embêter, parfois! Je ris faiblement avant de le pousser un peu (sans trop de force) en disant «T'es con...» puis lui sourit doucement en ajoutant «Aller viens, Milkovich ...» pour ensuite lui tendre mes bras. Je le sens prendre ses aises et se poser confortablement puis je lui donne un doux baiser sur la tête ...Juste au cas où il n'ait pas encore capté que je ne lui en voulais plu. J'ouvre ensuite ma bière et en boit quelques gorgées avant de le regarder pour me submerger dans ce regard bleu océan qui m'avait tant manqué. Poussant un petit soupire, je frotte mes yeux afin de mieux me réveiller en disant «Comment va Mila...? Elle va se faire avorter, uh...?» Ouais. J'suis quand même inquiet pour elle. Je ne crois pas qu'elle veuille accoucher de l'enfant de son connard de père... mais je peux m'imaginer à quel point ça doit être difficile de prendre la décision d'avorter. C'est comme tuer un bébé ...mais que tu n'as encore jamais vu. Ça doit être fuck up pour quiconque doit passer à travers cette étape. Mila serait pourtant une bonne mère ...mais en temps et lieux et avec le mec qu'elle aime. Elle mérite tellement d'être heureuse ...Tout comme Mickey. Ah, Mickey ... Je peux voir depuis quelques jours une lueur dans son regard, quand il m'observe ...et ça me met un baume au coeur car c'est cette lueur dont Mila parlait, au début de notre relation. Cette lueur qui veut tout dire ...Cette lueur qui veut dire Je t'aime, sans même un mot prononcé...J'aime ça...

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Ah, voilà qu’on aborde le sujet de Mila… Enfin bon, c’est son meilleur ami et son « petit-ami officiel », normal qu’il se fasse du souci pour elle. Je bois une nouvelle gorgée et soupire. « Elle se porte bien et oui, elle va se faire avorter. C’est la moindre des choses. Tu t’imagines, pondre un môme de ton père ? Nah. Les Milkovich sont déjà bien assez consanguins et tordus comme ça, autant ne pas en rajouter ! » Je ricane mais au fond de moi, je déteste ma famille. Elle n’a rien de bien. J’ai beau chercher, il n’y a pas de bonnes choses à relever chez les Milkovich. Nous n’avons même pas de bons gènes de beauté, à part peut-être un ou deux spécimens comme… Mila, à la limite. Un peu soignée, elle est plutôt jolie.

Je le vois me fixer et ça me met mal à l’aise. Le regard de Ian, c’est quelque chose. Il peut changer d’une minute à l’autre et ce n’est pas toujours évident de le soutenir. Alors, pour le faire arrêter, je grommelle « Arrête, c’est putain d’énervant c’que tu fais. » Je détourne le regard, embarrassé. Des fois, il a un comportement limite romantique et je n’y suis pas habitué. Surtout qu’avec sa maladie, il peut une seconde être tout doux et d’un seul coup, être une vraie pile électrique que je ne suivrais pas. Je dois m’attendre à tout. « Comment tu te sens ? »

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J'étais inquiet pour Mila, mais au moins, sa réponse me rassure. J'osais bien imaginer qu'elle allait le faire, seulement bon. On peut jamais être certain sur ces choses là. Prendre la décision d'avorter doit être une des choses les plus affreuses au monde ...et même si Mila en est habituée maintenant, ça ne doit jamais être quelque chose d'agréable pour elle. Je soupire alors d'aise et dit «Okay c'est bon ...J'espère que ça ira pour elle. On ira la chercher ensemble, si tu veux et ...» puis je roule des yeux «...Si elle veut! On la connait, uh ...très orgueilleuse ...» puis pousse un peu Mick «Ça doit être de famille...» et lui fait un petit clin d'oeil avant de rigoler un peu et boire une autre gorgée de ma bière. Je le regarde à nouveau et dit «Les Milkovich de ta génération sont forts ...et intelligent, même si tu me croiras pas... alors arrête de dire des bêtises, okay?» puis je l'amène doucement dans mes bras en espérant qu'il ne va pas se mettre à argumenter sur ce que je viens de dire.

Alors que je le regarde, fasciné par ses yeux d'un bleu ciel, il me fait sortir de mes rêveries assez vite. Ce qui me chamboule un peu. Je fronce des sourcils et détourne le regard. Un peu mécontent de sa réaction, je dois dire! J'ai rien fait de mal! Je l'ai juste regardé! C'est tout! Un peu boudeur, je dis alors «Ouais ouais, ça va...» avant de prendre une seconde gorgée. Déterminé à ne plu rien dire avant qu'il se sente coupable de m'avoir fait sentir comme si je dérangeais ...Nah mais! Fuck! J'suis amoureux de toi, tu l'vois pas??? Laisse-moi tranquille avec tes remarques à la con et profite un peu qu'une personne t'aime! Fuck! Dois-je le prendre comme un nouveau rejet? Bientôt, je vais exploser s'il continu!  

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J’y peux rien si je suis comme ça ! Son jeu de regard me met mal à l’aise et apparemment, ça a pour conséquence de le mettre en rogne. Bah on n’est pas sortis de l’auberge hein… Je ne sais pas trop quoi faire pour qu’il arrête de faire la gueule. Bien sûr que je me sens coupable, mon but n’était pas de le mettre dans cet état. Mais ce n’est pas évidemment, il faut qu’il le comprenne. Je ne suis pas le genre de mec à passer une heure entière à regarder l’autre en mode amoureux transi ! Je peux comprendre qu’il soit amoureux de moi et que ce soit sa façon à lui de me le faire savoir. Mais et si ça me dérange, moi ?

Finalement, je prends sur moi et lui saisis le menton. Je tourne sa tête vers moi et le smack rapidement, avant de le lâcher. Voilà, t’es content ? Est-ce que ça suffit à faire supprimer cette tête de malheureux que tu te tapes depuis cinq minutes ? J’espère que oui. Je bois encore une gorgée et, décidant de faire un nouvel effort, pose ma main sur sa cuisse, près de la sienne. Libre à lui de la prendre ou non. Là, j’ai fait mon possible pour être affectueux !

« Tu te la joues Sexy Boudeur, Gallagher ? » Dis-je sur le ton de la rigolade. Apparemment, l’humour est ma dernière arme. Enfin, je le taquine plus qu’autre chose.

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Je déteste démontrer de l'intérêt à quelqu'un et me faire arrêter par un commentaire stupide. J'en ai marre d'être prit pour un con. Qu'on me parle comme si j'étais un chien. Son ton m'a vexé, même si je ne veux pas l'avouer. Décidé à ne plu rien dire, je me referme complètement ...Quand soudain, il me reprend le visage et me donne un baiser court mais sensuel. Je le regarde ensuite quelques secondes et je comprend instantanément. C'est sa façon à lui de me démontrer un intérêt sans trop parler. J'avale lentement et regarde sa main se déposer sur la mienne. Je prend donc un grand respire soulagé avant d'envelopper sa main dans la mienne, doucement mais fermement. Je retourne ensuite mon regard vers lui et le tire vers moi en le saisissant par la nuque pour l'embrasser amoureusement et passionnément ...Tout en mordillant un peu sa lèvre inférieur par moment. J'ai envie qu'il ait mal ... mais juste un peu. Suffisamment pour le faire réagir, mais pas assez pour le faire saigner. Son humour m'excite, même si elle est à deux balles.

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Il fait le pas de prendre ma main et c’est bizarre, mais chaud et rassurant. J’ai du mal à cacher mon petit sourire et tente de l’expliquer par un humour un peu débile, qui est là aussi pour détendre l’atmosphère. Je n’ai pas spécialement envie qu’il me fasse encore la gueule.

Il me rapproche pour un nouveau baiser, bien plus profond que le pauvre smack que je lui ai donné juste avant. Je grogne un peu en sentant ses dents me mordre la lèvre inférieure, mais la douleur, à force, ça ne fait que m’exciter davantage. Surtout avec lui. Ma main agrippe sa taille et la pince légèrement dans cet accrochage. Je l’attire un peu plus à moi sans vergogne, tirant sur son t-shirt alors que nos langues dansent sur un morceau endiablé. Il embrasse divinement bien et je m’en délecte le temps que cela dure.

Ensuite, je me réinstalle comme il faut dans le lit, non sans rester tout près de lui. Bizarrement, j’aime bien sa présence, son contact. Ce « truc » qu’il se passe lorsque nous sommes simplement allongés l’un contre l’autre, sans parler. Je bois une nouvelle gorgée de ma canette et tourne la tête vers lui pour lire dans ses yeux ce à quoi il peut bien penser.

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Ce moment, je le savour autant que je peux. Son corps contre le mien m'apaise. Il est le seul à me faire cet effet. Carrément. J'aime son toucher ..Ses lèvres. Sa langue qui s'entrelace à la mienne. Les yeux fermés, je profite pleinement du moment présent quand, quelques minutes après, il se replace doucement dans mes bras et reprend une gorgée de sa bière. Je souris faiblement, reprend une gorgée de la mienne et le regarde à nouveau. Cette fois-ci, son regard croise le mien et ne s'échappe pas. Pour une fois. Il me fixe. Semble chercher quelque chose. Je mordille doucement ma lèvre et demande «Quoi?» avant de rigoler un peu. Reprendre une gorgée. Hocher non de la tête en détournant mon regard «T'es bizarre, Milkovich.» Je me cale ensuite un peu plus confortablement dans le lit. Le tirant d'avantage contre moi mais fait une soudaine moue de douleur. Ce geste m'a fait mal à l'épaule mais je serre mes dents et endure. J'ai jamais été du genre à me plaindre. Je ne commencerai pas aujourd'hui!