un sentiment nommé désir, mais aussi amour (kalence - 5)

Je se sens nerveux. Les échanges de SMS me troublent profondément, mais l'envie de te retrouver et bien trop forte. Alors je te rejoins, lâchant mon dossier au boulot, car c'est une nécessité. J'arrive au magasin où tu travailles, les mains moites et rentre à l'intérieur de l'enseigne. Je t'y retrouve seul, en caisse. Je cale mes mains dans mes poches pour garder contenance et je t'offre un sourire un peu tendu. "Re !" Je ris nerveusement en me rapprochant de toi, le coeur troublé.

Je suis d'autant plus nerveux quand je t'observe t'avancer au sein de la boutique. J'ai le cœur qui bat à cent à l'heure. "Hey..." Je ne sais pas quoi te dire. "Assis-toi. Pas beaucoup de clientèle le matin de toute façon."

Ma nervosité est évidente. Je me retrouve comme un con face à ton regard qui me transperce. C'est fou comme il me fait un effet depuis ces dernières semaines. "je vois ça." Je déclare simplement en venant te rejoindre derrière le comptoir. "comme ça on peut juste profiter. " Je déclare en venant glisser mon bras autour de ta nuque pour t'enlacer. Je ne suis pas doué avec les mots. Mes actions sont plus probantes.

Tu te places à côté de moi. J'essaye de ne pas être perturbé mais c'est difficile. "Oui mais pas trop..." Je te souris, et puis tu te blottis contre moi. Je serre ainsi ta taille pour renforcer l'étreinte. "Perturbant hein... ?" J'ai l'impression de ne pas être naturel.

Je crée le contact, car il n'y a rien de mieux pour chasser cette nervosité. La chaleur de ton corps contre le mien porte ses fruits. Je m'enivre de ton odeur. Tes paroles me soutirent un sourire gêné. "oui. Énormément. Mais on va dépasser ça. "

"Tu crois... ? J'ai l'impression d'étouffer" Il avoue contre son cou. Son odeur lui tord le ventre.

"C'est parce quon est en train de vivre une transition dans notre relation. Mais ça va aller. Faut se donner des temps. De la patience également." Je murmure contre ton oreille. "en tout cas ça me fait du bien. De te sentir.

"Oui.. pis tout ça est nouveau. J'ai jamais senti ça." Je te confie dans ton cou même si tu le sais déjà. "Moi aussi... ça soulage tellement." Mes mains viennent s'accrocher à ton torse, le caresser même si un tissu te protège.

Je resserre mon étreinte avec douceur face à tes paroles. J'essaye de t'offrir une étreinte douce qui te rassurera. C'est du moins, ce que je recherche tandis que les lèvres se posent au creux de nuque. " moi non plus. C'est à la fois envoûtant et perturbant ".

J'ai besoin de toucher tes muscles alors je te caresse. Ton bisou dans le cou me tord le ventre. "Oui puis mon coeur bat à 100 à l'heure... C'est complètement con." Je ris contre ton cou.