un sentiment nommé désir, mais aussi amour (kalence - 5)

Je me mords la lèvre à tes paroles, à ton geste. Putain, ne me caresses pas, je vais pas pouvoir rester sage ou me calmer. Pourtant, la pression de tes doigts, même superficiels créée une véritable exaltation de mes sens. "Terry..." Je souffle contre ta bouche. Pas besoin de dire ce que ce contact procure, le résultat est plutôt clair...

J'ai tellement envie de toi. De te caresser, te retrouver. C'est un besoin viscéral. "Je te veux tellement..." Et vlam. La porte de la boutique s'ouvre pour laisser entrer un client, alors Terry s'empresse de se lever pour l'accueillir. Son mètre autour du cou, il sourit et salue l'homme habitué. "Bonjour. Que puis-je faire pour vous aujourd'hui ?" Ils se déplacent alors dans ma boutique, et en passant devant la caisse, Terry entreprend un clin d’œil et un bisou imité à Kaleb. Il laisse le client tester son costume, puis réglé les contours.

Comme il fallait s'y attendre, un client débarque, détruisant par son arrivée toute l'ambiance passionnée qui s'était mise en place entre nous. Cela m'arrache un sourire alors que je te vois filer vers ton client. Il nous regarde un peu étrangement, sans doute pas habitué à voir deux homosexuels. Seulement, il se détend, sans doute attiré par ton sourire et te suis dans la boutique. Moi, je reste en retrait, te souris simplement en tentant de reprendre contenance. C'était chaud et mon excitation est toujours légèrement présente. Résultat, je ne bouge pas, bien que je ferai mieux de filer pour éviter toute situation embarrassante. En attendant, je te regarde bosser, te trouvant beau et dans ton élément.

J'aurais aimé continuer, foutre ma main dans ton boxer pour te soulager. Mais le client nous empêche de continuer. Je m'occupe de lui et de son costume, puis il se change de nouveau dans la cabine. J'en profite pour me déplacer rapidement jusqu'à toi pour me pencher au-dessus de la caisse, poser mes mains autour de ton visage et t'embrasser langoureusement. "Trop hâte d'être à ce midi..." Je souris contre tes lèvres avant de disparaître. Comme un gamin en manque. Je prends un sachet pour mettre le costume dedans, tendu par le client. Je l'invite à me rejoindre à la caisse. Il paye puis s'en va. Je reviens vers Kaleb. "Viens." Je me dirige vers l'arrière de la boutique, derrière un petit mur placé au sein de la boutique et caché par des robes de mariée. C'est un endroit pas perceptible, ni de la vitrine menant à la rue, ni en rentrant dans le magasin. Je te plaque sur le mur quand tu arrives et je t'embrasse sans pudeur. Me collant tout contre toi.

"Moi aussi..." Je déclare contre tes lèvres qui viennent s'emparer des miennes durant un instant furtif. A vrai dire, j'en meurs d'envie de pouvoir te retrouver, sans craindre qu'un client débarque. Je reste sans broncher, je te regarde finir de t'occuper de ton client, qui paie son costume et s'en va. Tu m'invites à te suivre, me plaque contre le mur de cet endroit reculé pour m'embrasser. Je savoure ce baiser, le contact de ton corps contre le mien. Mon bras s'enroule autour de ta taille alors que mes lèvres se font plus gourmandes. J'ai envie de toi, là et c'est dur de rester sage, au point que ma main libre glisse contre ta virilité. Putain, tu me donnes trop chaud et mon corps est en demande...

Tu passes une main contre ma virilité et je me sens déjà vaciller. J'ai jamais eu autant envie de quelqu'un. Je déboutonne juste mon jean pour que tu puisses accéder à ma queue. "Ne me déshabille pas. Au cas où ma responsable revient." Je t'embrasse me colle à toi. Je veux sentir tes doigts. Tout mon corps tremble.

Ma main glisse contre ta virilité qui me donne envie de l'envouter. Tu me facilite l'accès et je ne me gêne pas pour y glisser ma main plus franchement, histoire de m'assurer de sa fermeté. "D'accord." Je souffle contre ta bouche alors que ma main s'immisce dans ton boxer, empoigne ton soldat qui ne demande que mes caresses. Je te sens fébrile et cette idée me fait grave bander. Tu es tellement désirable que mon sexe devient plus ferme contre ton bassin et la poigne de mes doigts. "Caresse moi." Je t'ordonne dans une voix chaude, car j'en meurs d'envie.

Je te plaque contre un mur à l'abri des regards, désireux de retrouver ton corps et sa chaleur. Je ne serais apaisé avant de te sentir vraiment contre moi, de sentir ta possession sur moi. Tes yeux me captivent, ta bouche me chamboule par des baisers passionnés, et ces émotions intenses s'intensifient lorsque ta main se glisse dans mon boxer pour me caresser. Tu me prodigues des coups de main adroits comme à ton habitude, tu es expert dans les branlettes. Je gémis et soupire contre tes lèvres, totalement poussé par l'extase qui le transcende. Tu m'ordonnes avec autorité de te caresser à ton tour, et je ris face à ton désir très conséquent. Tu n'entends pas la dominance que tu essayes d'obtenir, mais j'ai l'intention de t'accorder satisfaction, commençant à déboutonner ton jean, au moment où ma responsable s'introduit dans la boutique. "Terry ? J'ai ramené les tissus dont tu as besoin !" J'enfile de nouveau le bouton de mon jean en repassant en avant de la boutique. "Ah super merci !" Tu sors à ton tour, je me tourne finalement vers toi. "Bon eh bien merci Monsieur Hamilton, n'hésitez pas à revenir quand vous aurez fait votre choix." Je t'incite à repartir, ma directrice ne tolérerait pas qu'un ami squatte ici ; je te pousse ainsi à jouer la comédie et quitter la boutique.

Mon appétit est trop avivé pour demeurer sage. Je meurs cruellement d’envie de sentir la poigne de tes doigts caresser ma protubérance tendue, envoutée par les idées qui se logent dans mon esprit. Il faut dire que tu provoques quelque chose de particulièrement cuisant au sein de mes reins. Le désir me consomme tout autant que toi. Ma voix est ferme, mais tu ne t’en formalise pas, te laisse tenter par la forme de ma virilité. Pourtant, ma frustration éclate à l’instant où le bruit de la porte de la boutique se fait attendre. Une voix féminine se fait connaitre et brise l’instant magique qui s’était mis en place entre nous. Je te laisse fuir, le regard sombre, légèrement agacé par le fait que ma friandise s’échappe de mes doigts de nouveau. Bon joueur, je me contente de refermer mon jean, déplie le froissement de mes vêtements pour rejoindre l’avant de la boutique. « Merci à vous. Je ne vais pas manquer de réfléchir sur lequel je vais arrêter mon choix. Bonne journée, Madame, Monsieur ! » Je déclare avant de m’éclipser simplement de la boutique, impatient de te retrouver.