The beggining of everything +++ Gallavich

Ian&Mickey

The beggining of everything

« C’est toi qui est bizarre » C’est à son tour de détourner le regard et je ne pige plus rien. Quand j’ai refusé qu’il me fixe, il a pris la mouche et maintenant que je reste, il me dit que je suis tordu ? C’est à n’y rien comprendre. Ou alors il faut juste que j’arrête de chercher des explications à son comportement. Je le laisse se caler un peu mieux mais ne suis pas tout de suite à l’aise. Je n’ai pas l’impression que cette position soit confortable. En plus de cela, son épaule me rentre dans le dos et ça me tue. Le souci, c’est que si j’en fais la remarque, il va encore râler et me dire que je ne fais pas d’effort, blablabla… Donc je souffre en silence. Enfin souffrir… c’est un bien grand mot vu tout ce que j’ai déjà enduré !

Finalement, je capte une grimace de douleur sur son visage et devine que cette position ne lui convient pas non plus. Alors je me relève et m’assieds en tailleur. Ce n’est pas facile. Je ne suis pas habitué à avoir des poses « de couple », donc tenir la main, se coucher l’un contre l’autre… c’est tout nouveau pour moi. Et pas naturel du tout ! Je pensais que ça se ferait tout seul avec Ian mais apparemment, on a encore besoin d’un temps d’adaptation. « Tu veux une clope ? »

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Sa réponse me fait sourire un peu, néanmoins. J'aime comment il peut prendre tout au sérieux, d'un coup. Alors que je me cale en le calant un peu contre moi, une douleur vive traverse mon épaule et je me décolle un peu. À sa question, je hoche oui avant de prendre la clope et l'allumer. En prenant une longue bouffée de fumée pour remplir mes poumons, je le regarde longuement avant de soufflée loin de son visage, par respect pour lui. Mordillant ma lèvre ensuite, je dis «Tu voudrais m'aider à m'entraîner, cet après-midi?» Depuis quelques temps déjà, je fais un entrainement militaire. Je n'ai pas encore vraiment formée mon idée complètement à ce sujet, par contre. Est-ce que je veux réellement m'enrouler dans l'armée ou pas? J'ai aucune idée. Tout ce que je sais, c'est que je veux me mettre en forme et me donner un peu de discipline. Je sais qu'il va surement se mettre à râler en me disant que je ne devrais pas forcer vu mon état, mais bon. J'ai le droit de demander, non? et puis je n'ai pas du tout l'intention de passer ma journée au lit. Ça, c'est hors de question! Je fume encore un peu avant d'ajouter «J'aurais besoin que tu tires à quelques mètres de moi ...Juste pour que j'apprenne mes réflexes et à devenir rapide et efficace dans mes mouvements ...Okay? Juste ça.» puis je met mon bras derrière ma tête. Position playboy pour tenter de l'amadouer un peu.

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Moi ? L’aider à s’entraîner ? C’est la première fois qu’on me demande un truc comme ça. Je ne sais même pas ce qu’il veut que je fasse. Mais bon, ce n’est pas comme si j’avais d’autres chats à fouetter aujourd’hui, alors je hausse les épaules pour signifier mon accord. Je ne suis pas le mec enjoué par ce genre d’activité mais je commence à faire des efforts dans certains domaines. Et accepter d’aider quelqu’un, c’est encore une des nouvelles choses dans ma vie.

La clope au bec, je souris un peu en entendant ses explications et en voyant sa pose de playboy. Il croit quoi au juste ? Qu’il peut me la faire à moi ? Sûrement pas. Je fais la moue puis réponds. « Ouai, ça peut se faire. Si tu me tires ensuite. » Eh, je ne suis pas un esclave ou un bon toutou après tout, il faut que j’en retire quelque chose de cet entraînement moi ! J’ai un petit sourire narquois en le regardant, parce que je sais qu’il a très bien compris où je voulais en venir.

« Allez, debout Princesse. Faut qu’on aille se faire tirer. » Je souffle la fumée de ma cigarette vers lui pour l’embêter et saute du lit.

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En toute honnêteté, je ne pensais pas qu'il allait accepter ...mais il l'a fait. Sa réponse me fait sourire et je mordille doucement ma lèvre inférieur en le regardant. Putain, il sait comment m'exciter, ce Milkovich! Hochant de la tête je dis alors «Ah ouais? Sans problèmes ..Derrière les estrades, ça te dis?» un de nos spots préférés pour baiser sans problème et au calme. Ce qu'il fait par la suite me fait rire un peu et avant qu'il se relève, je le tire par la taille pour le recoucher rapidement et mon par dessus lui afin de le bloquer de tout mouvement «Pas si vite, Milkovich ...» puis je l'embrasse sauvagement en étirant sa lèvre du bout des dents ...assez pour lui faire mal et lui faire pousser un petit grognement de douleur. Je hausse ensuite un sourcil et bondit hors du lit à la recherche d'un tshirt pas trop mal et qui sent bon. Comme tous Gallagher, j'en renifle quelques uns avant d'en enfiler un pour ensuite mettre mes jeans et mes chaussettes. «J'vais voir s'ils ont laissés du café frais! Rejoins moi en bas quand tu seras prêt!» et dévale les escaliers pour ensuite me diriger derrière le comptoir, sortir deux tasses et couler deux cafés. Nous avons la maison libre, pour une fois. Ça fait vraiment étrange, ce silence. Ce n'est presque pas normal ...mais au fond, ça me rassure un peu. J'aurai au moins un petit répit des questionnaires de ma soeur. Elle est vraiment chiante, quand elle s'y met! Je me fais un bol de céréale et va m'asseoir à la table en commençant à manger. Le calme est vraiment apaisant ...Même si je m'attends tout de même à voir arriver Frank de nul part. C'est l'habitude, ici. C'est notre quotidien.

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Je n’ai même pas besoin de répondre à cette question tellement c’est évident ! Derrière les estrades, c’est notre truc. On l’a plus souvent fait là qu’ailleurs, pour dire vrai. Il n’est donc pas nécessaire d’en rajouter, enfin je ne vois pas l’intérêt.
Je vais pour m’en aller, mais ce p’tit con de Gallagher m’attrape et me colle au lit. Faut dire qu’il fait au moins 50cm de plus que moi le rouquin et qu’il n’a pas trop de mal à faire rempart avec son corps. Il a de la chance que je sois conciliant, sinon il se prendrait un coup dans les burnes. Seul avantage d’être petit, on y a facilement accès en règle générale. Je grogne en le sentant m’embrasser et mordre à la fois, car il sait qu’en plus ça m’excite. Je ne sais pas pourquoi je le laisse faire ça, d’ordinaire je tuerais la personne qui oserait le faire ! Mais bon, là je lui envoie un regard du genre « tu ne paies rien pour attendre mon gars » et le laisse descendre en premier.

Je le rejoins peu après dans la cuisine étrangement vide des Gallagher. Je prends le café qu’il m’a préparé et le bois quasiment d’une traite. Pas de chichi chez les Milkovich, on a été élevé à la dure ! « Et pourquoi tu veux t’entraîner au juste ? » Je demande l’air de rien, comme si je m’en foutais. Nan parce que s’il prévoit d’aller faire la guerre, c’était pas la peine de me faire tout un cinéma pour que je « m’ouvre à lui » hein…

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Je bois mon café tranquille, un peu intrigué à savoir pourquoi la maison est vide, mais bon. Ça m'est un peu égal, en fait. C'est calme, et j'ai envie de cela, ce matin. Je ne sais pas dans quelle humeur ça m'aurait mit si, dès arrivé en cuisine, ma grande soeur m'aurait assaillit de questions sur ma santé mentale ...En fait, je crois que ça m'aurait mit carrément en rogne et je serais probablement parti pour de bon. J'entends les pas de Mickey arriver derrière moi et lui sourit un peu, avant de perdre le peu de sourire que j'avais à sa question. Je hausse une épaule et dit «Je fais un entraînement militaire depuis mes quinze ans... J'ai juste envie d'être en forme, Mick. C'est tout. Ça m'apaise et ça m'aide là dedans ...» et pointe ma tête pour mettre appuie sur mes mots. Pourtant, j'aimerais de plus en plus pouvoir rentrer dans l'armée ...Seulement, je n'ai pas envie d'en parler maintenant. J'ai pas envie de me disputer avec lui, aujourd'hui. Je ne veux pas de drame. J'en ai déjà eu ces derniers jours ...Ça suffit! Je le regarde ensuite «Il y a du pain si tu veux te faire des toasts ...ou des céréales. Je ne savais pas ce que tu voulais manger ...» puis je bois une seconde gorgée de mon café encore brûlant. J'suis un peu plus douillet de la gorge que lui, il faut dire!

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J’ai bien compris qu’un rien peut rendre la situation plus noire qu’elle ne l’est déjà, et j’ai l’impression que c’est ce qui est en train d’arriver avec ma question. J’hoche de la tête pour lui faire savoir que j’ai compris. Cependant, je ne suis pas idiot, je comprends aussi qu’il y a autre chose derrière ça. Il ne fait pas ça juste pour être en forme, et surtout pas avec des tirs de fusil !

« Je ne veux rien » je réponds simplement. Je ne suis pas très à l’aise dans cette cuisine, ce n’est pas mon environnement naturel. J’ai hâte d’en sortir pour qu’on aille au stade le faire s’entraîner. Mais il n’a pas terminé et je n’ai pas d’autre choix que de l’attendre. C’est ça d’être accroché à quelqu’un, on doit faire tout selon l’autre et plus soi-même. Je sens que cette liberté va me manquer et qu’elle va mettre des tensions entre nous.

Finalement, il termine son petit-déjeuner et nous allons sur le terrain, vide de tout occupant. Tant mieux, pas envie de leur courir après pour les chasser ! « Alors, tu veux commencer par quoi ? Je m’assieds sur ton dos et tu fais des pompes ? Ou on passe direct au plus drôle ? » Je tapote l’arrière de mon jeans, où se trouve mon arme.

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Après le petit déjeuner, nous nous rendons sur le terrain vide et je commence à m'échauffer un peu en courant sur place. Je suis motivé et pleins d'énergie! Je sens le café commencer à faire effet, et ça me satisfait amplement! Prenant un grand respire d'air frais, j'étire mes bras tout en courant toujours sur place. Je hoche non à sa question et dit «Passons direct au plus drôle!» pour ensuite lui faire un clin d'oeil avant de le tirer vivement par le collet, l'embrasser férocement et le repousser ensuite. Disons que ce genre de passion est un peu notre marque de commerce. Je sais qu'il ne sera pas offenser, même qu'il sera probablement excité! mais pour l'instant, je m'en fous un peu. L'entraînement en premier, sex en deuxième! Je me met à courir à sens contraire de lui, prêt à esquiver les balles au mieux que je le peux. J'ai envie qu'il ne soit pas facile avec moi. Qu'il n'ait pas peur de me tirer dessus. Je veux ressentir l'adrénaline. La peur! J'ai envie de suer ma vie d'angoisse! Excité par le stress que tout cela me donne, je me retourne vers lui et cri «GO!» avant de me mettre à faire les mouvements qu'on m'a apprit dans mes cours de militaires. Ouais, joue avec moi, Milkovich! Pour une fois que je suis la souris et toi le chat, profite en un peu!

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J’ai un petit grognement quand il m’embrasse comme ça, mais sûrement parce que je kiffe et qu’il le sait. Il joue avec moi et ça m’excite beaucoup. Je vais me démener pour lui rendre la pareille avec cet exercice. Il va bien finir par demander grâce… Je le laisse aller s’installer avec un petit sourire et m’installe un peu en hauteur, pour viser au mieux. Je sors mon flingue, retire l’écran de sureté et attends qu’il me donne le top départ.

Quand il le fait, je prends quelques secondes pour le voir bouger et je trouve ça sexy. Il est ma petite souris et je peux jouer avec lui comme bon me semble. Que demander de plus, franchement ? Je vise et tire une fois non loin de ses jambes, à une quinzaine de centimètres. Il bifurque sur le côté et je tire une nouvelle fois mais de l’autre côté, proche de sa main. Je trouve ça super excitant comme jeu et je n’ai pas envie d’arrêter.

Je tire encore quelques balles qui ne font que dévier sa trajectoire, quand finalement, l’une d’elle lui frôle l’oreille, la vitesse de la balle provoquant une petite égratignure. Oups, je me suis laissé emporter… Fronçant les sourcils, je me redresse un peu et le regarde avec la crainte de l’avoir vraiment touché profondément. D’où je suis, je ne vois pas qu’il ne s’agit que d’une entaille.

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Je lui donne le signal et me met à courir. Je ne perd pas de temps! J'esquive chacune de ses balles comme un pro à la vitesse de l'éclair. Je me sens en feu! J'adore entendre le son des balles frapper le sol tout près de moi! Je me sens totalement en confiance quand soudain, je sens mon oreille devenir brûlante. Fuck, mais il m'a touché ou je rêve!? Je porte ma main vers celle-ci et regarde mes doigts. Ils ont quelques petites traces de sang dessus. Oh l'enfoiré! mais tout ça me donne une idée... et j'ai envie de continuer à jouer un peur. Voir sa réaction! Je m'éfrondre alors au sol sans bouger en faisant semblant d'être mort. Bah quoi? Je m'amuse! et de plus, j'ai réellement envie de voir sa réaction, pour le coup. Voir si il va mordre à l’hameçon direct ou croire qu'il m'a vraiment tué! Okay ouais, c'est peut-être méchant ...mais entre Mick et moi, c'est toujours que du jeu... ou presque. De plus, ça va me permettre de voir s'il tient vraiment à moi ou si il va direct vouloir cacher mon corps le plus loin possible pour tenter de se tirer d'affaire! M'aimes-tu réellement, Mickey Milkovich?